C’est déjà hier
L’inflation européenne toujours dans le triangle des Bermudes
Le taux d’inflation annuel de la zone euro est estimé à -0,3% en novembre 2020, stable par rapport à octobre selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.
S’agissant des principales composantes de l’inflation de la zone euro, l’alimentation, alcool & tabac devrait connaître le taux annuel le plus élevé en novembre (1,9%, comparé à 2,0% en octobre), suivie des services (0,6%, comparé à 0,4% en octobre), des biens industriels hors énergie (-0,3%, comparé à -0,1% en octobre) et de l’énergie (-8,4%, comparé à -8,2% en octobre).
Un chômage en hausse d’un point en un an pour l’Union européenne
En octobre 2020, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières de la zone euro était de 8,4%, en baisse par rapport à 8,5% en septembre 2020 et en hausse par rapport à 7,4 % en octobre 2019. Le taux de chômage de l’UE était de 7,6% en octobre 2020, stable par rapport à septembre 2020 et en hausse par rapport à 6,6 % en octobre 2019. Ces chiffres sont publiés par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.
Cercle de l’Epargne – données Eurostat
2020, la saison horribilis pour les hôtels
Sur l’ensemble de la saison estivale 2020, les hôtels ont perdu 58 % de leurs nuitées par rapport à 2019. Les autres hébergements touristiques ont, de leur côté, subi une baisse de leur fréquentation de 53 % par rapport à la saison 2019.
En septembre 2020, en France métropolitaine, le nombre de nuitées hôtelières a baissé de 42 % par rapport à septembre 2019. En juillet-août, la baisse avait été plus limitée tout en atteignant – 30 %. Les mois d’avril et de mai avaient enregistré en raison du premier confinement une contraction de plus de 90 % du nombre de nuitées.
Durant la période estivale, les résidents français ont privilégié les locations saisonnières et les hébergements non marchands (résidence secondaire, famille, amis).
L’hôtellerie haut de gamme a souffert de l’absence de touristes étrangers. Cette situation concerne toutes les catégories d’hôtels et l’Île-de-France. L’absence de congrès et de réunions d’entreprises ont pénalisé également l’hôtellerie d’affaires au sein des centres urbains.
Cercle de l’Epargne – données INSEE
Le recul de l’activité touristique est très élevé Île-de-France où près d’un hôtel sur dix est encore fermé. Le nombre de nuitées hôtelières est en recul de 69 % de septembre 2020 par rapport à septembre 2019. Les nuitées des non-résidents sont en baisse de 91 %, celles de la clientèle d’affaires sont en diminution de 63 %.
En septembre, l’hôtellerie haut de gamme (de 4 et 5 étoiles) est fortement touchée (– 56 %), particulièrement en Île-de-France (– 79 %), en Provence-Alpes-Côte d’Azur (– 54 %) et en Occitanie (– 50 %).