Le Coin de la Graphique – prévention – affectation de longue durée
La prévention, mère des batailles en matière de santé
En moyenne au sein de l’Union européenne, les dépenses publiques et privées de soins préventifs ont, selon Eurostat, représenté 2,8 % des dépenses totales de santé en 2018, les parts les plus élevées étant enregistrées en Italie (4,4 %) et en Finlande (4,0 %). En revanche, la part la plus faible des dépenses de soins préventifs a été enregistrée en Slovaquie (0,8 % des dépenses totales de santé), suivie par la Grèce, Chypre et Malte (tous 1,3 %) ainsi que la Roumanie (1,4 %). La France se situe dans le bas du classement avec des dépenses de prévention représentant 1,8 % du total des dépenses de santé.
Cercle de l’Epargne – données Eurostat
Par rapport à la taille de la population, les dépenses de soins préventifs s’élevaient à 82 euros par personne, en moyenne au sein de l’Union. Elles étaient les plus élevées parmi les États membres de l’Union en Suède (165 euros par habitant), en Finlande (152 euros), en Allemagne (148 euros) et aux Pays-Bas (146 euros) en 2018, alors qu’elles étaient les plus faibles en Roumanie et Slovaquie (8 euros par habitant tous les deux). Avec 71 euros par personne, la France se situe juste en-dessous de la moyenne européenne.
Cercle de l’Epargne – données Eurostat
Les affections de longue durée, 60 % des dépenses d’assurance maladie
En 2017, les 18 % d’assurés en Affections de Longue Durée concentrent près de 60 % des dépenses de santé présentées au remboursement. Pour les moins de 45 ans, les assurés en ALD représentent 5 % des assurés et un peu plus de 30 % de la dépense totale de cette classe d’âge. Pour les plus de 45 ans, ces parts correspondent à 34 % des assurés et à 70 % de la dépense de cette classe d’âge, et pour les plus de 85 ans, à 66 % des assurés et à 80 % de la dépense de cette classe d’âge. La dépense moyenne des assurés en ALD fluctue selon les âges entre 7 800 et 10 600 euros.
La dépense moyenne des assurés en ALD est plus de sept fois supérieure à celle des autres patients de moins de 65 ans, mais seulement trois fois supérieure pour les plus de 65 ans.