Le Coin des Graphiques – natalité – crédit à la consommation
1,5 enfant par femme au sein de l’Union européenne
En 2019, selon Eurostat, 4,17 millions de bébés sont nés dans l’Union européenne, poursuivant une tendance à la baisse amorcée après 2008, lorsque 4,68 millions d’enfants sont nés dans l’Union.
L’indice synthétique de fécondité s’élevait à 1,53 naissance par femme dans l’Union en 2019, soit en légère baisse par rapport à son récent sommet de 2016 (1,57), mais en augmentation par rapport à 2001 (1,43). Les taux de fécondité les plus faibles ont été observés à Malte (1,14 naissance par femme), en Espagne (1,23), en Italie (1,27), à Chypre (1,33), en Grèce et au Luxembourg (tous deux 1,34). La France conserve sa première place avec 1,86 enfant par femme.
Le nombre d’enfants nés de mères nées à l’étranger – autres États membres de l’Union et pays tiers – augmente dans l’Union depuis 2013. La part des enfants nés de mères nées à l’étranger diffère considérablement d’un État membre à l’autre : en 2019, plus de 65 % des enfants nés au Luxembourg étaient de mères nées à l’étranger, tandis qu’à Chypre, en Autriche et en Belgique, cette proportion était d’environ un tiers. À l’autre extrémité de l’échelle, neuf pays comptaient moins de 10 % d’enfants nés de mères nées à l’étranger, la Bulgarie, la Slovaquie et la Pologne ayant la part la plus faible (2 %).
Cercle de l’Épargne – données Eurostat
Les crédits à la consommation font du surplace
Avec le couvre-feu et le confinement relatif de plusieurs départements, les ménages français consomment moins. Par ailleurs, par prudence, ils diffèrent la réalisation d’achats importants. Dans ce contexte, ils recourent moins aux crédits à la consommation et cela d’autant qu’ils disposent d’une poche d’épargne importante.
Durant le dernier trimestre 2020, selon la Banque de France, l’encours des crédits à la consommation aux particuliers est ainsi resté stable à 188 milliards d’euros (+0 % après +0,5 % en septembre 2020). Dans la zone euro, l’encours des crédits à la consommation a même diminué (-1,7 % au 4ème trimestre 2020). Les taux d’intérêt moyens français des crédits renouvelables, découverts et divers (+4,7 %) et des nouveaux crédits amortissables (+3,5 %) restent faibles en France et sont inférieurs aux niveaux enregistrés en zone euro (respectivement +6 % et +5,1 %).