14 août 2021

Le Coin des Graphiques jeunes – alcools – financement entreprises

Les Européens et l’alcool

En 2019, selon Eurostat, 8,4 % de la population adulte de l’Union européenne consommait de l’alcool quotidiennement, 28,8 % une fois par semaine, 22,8 % une fois pas par mois et 26,2 % n’en avaient jamais consommé ou n’en avaient pas consommé au cours des 12 derniers mois.

La consommation quotidienne d’alcool augmente avec l’âge. La part la plus faible de ceux qui consommaient de l’alcool le plus fréquemment (c’est-à-dire tous les jours) a été enregistrée chez les 15 à 24 ans (1,0 %) tandis que la part la plus élevée chez les 75 ans et plus (16,0 %). Cependant, ce dernier groupe d’âge représentait également la proportion la plus élevée de personnes n’ayant jamais consommé d’alcool ou n’en ayant pas consommé au cours des 12 derniers mois (40,3 %).

La consommation hebdomadaire d’alcool était assez stable dans tous les groupes d’âge entre 25 et 64 ans, la part la plus élevée étant observée chez les personnes âgées de 45 à 54 ans (33,5 %). La consommation mensuelle et moins d’une fois par mois diminue légèrement avec l’âge. Les personnes âgées de 25 à 34 ans ont enregistré la part la plus élevée de consommation mensuelle d’alcool (28,5 %). La consommation quotidienne et hebdomadaire d’alcool était plus fréquente chez les hommes que chez les femmes (respectivement 13,0 % des hommes contre 4,1 % des femmes et 36,4 % des hommes contre 21,7 %).

La consommation quotidienne d’alcool était la plus fréquente au Portugal, avec un cinquième (20,7 %) de la population consommant de l’alcool chaque jour, suivi par l’Espagne (13,0 %) et l’Italie (12,1 %). En revanche, la part la plus faible était d’environ 1,0 % en Lettonie et en Lituanie. Aux Pays-Bas, près de la moitié de la population (47,3 %) consomme de l’alcool chaque semaine, suivi de près par le Luxembourg (43,1 %) et la Belgique (40,8 %). La consommation mensuelle dans l’Union était la plus élevée en Lituanie avec 31,3 %, en Lettonie (31,1 %) et à Chypre (30,4 %). Parmi les États membres de l’Union, la Croatie a signalé la part la plus élevée de la population (38,3 %) qui n’a jamais consommé d’alcool ou n’en a pas consommé au cours des 12 derniers mois. Dans tous les États membres, les hommes consommaient plus d’alcool que les femmes. Les écarts les plus importants entre les sexes ont été trouvés au Portugal (33,4 % contre 9,7 %) et en Espagne (20,2 % contre 6,1 %) pour la consommation quotidienne et en Roumanie (32,2 % contre 6,6 %) et en Slovaquie (30,6 % contre 8,8 %). pour une consommation hebdomadaire. Dans tous les pays européens, les femmes représentaient une proportion significativement plus élevée de personnes n’ayant jamais consommé d’alcool ou n’en ayant pas consommé au cours des 12 derniers mois. Le plus grand écart entre les sexes a été trouvé à Chypre (12,8 % d’hommes contre 44,2 % de femmes), en Bulgarie (16,2 % contre 42,0 %) et en Italie (21,5 % contre 46,7 %).

Une forte consommation épisodique est définie comme l’ingestion de l’équivalent de plus de 60 g d’éthanol pur en une seule fois. Parmi les États membres de l’Union, entre 4 % (Chypre et Italie) et 38 % (Danemark) des adultes ont déclaré avoir pris part à des épisodes de consommation excessive d’alcool au moins une fois par mois. Parmi ceux-ci, la majorité l’a fait tous les mois, tandis qu’une plus faible proportion a adopté le comportement au moins une fois par semaine.

Eurostat

Les entreprises et leur financement

À fin juin, l’endettement des entreprises françaises atteignait 1 900 milliards d’euros dont 1 208 au titre des crédits bancaires et 912 au titre du financement par le marché.

Au mois de juin, le financement des sociétés non financières a progressé de 2,4 % en rythme annuel, après 3,7 % le mois précédent. Cette moindre hausse par rapport à 2020 s’explique par un effet de base lié à la forte augmentation observée au printemps 2020 avec la mise en place des Prêts Garantis par l’État. Pour autant, la progression en glissement sur deux ans s’établit à 15,0 %, un taux proche de celui de 15,4 % observé entre mai 2019 et mai 2021.

En juin, le coût moyen à 5 ans du financement de marché des entreprises se maintient à un niveau bas, 0,6 %.

BdF

Le phénomène Tanguy en Europe

En 2020, dans l’ensemble de l’Union européenne, les jeunes ont, en moyenne, quitté le foyer parental à l’âge de 26,4 ans. Les âges moyens les plus élevés ont été enregistrés en Croatie (32,4), en Slovaquie (30,9), à Malte et en Italie (30,2 tous deux). En revanche, le Danemark (21,2 ans), le Luxembourg (19,8) et la Suède (17,5) ont enregistré les âges moyens les plus bas. La France avec un âge de 24 ans est en-dessous de la moyenne européenne. 

Dans la plupart des pays du nord et de l’ouest, les jeunes quittent le domicile parental en moyenne avant 25 ans tandis que dans les pays du sud et de l’est, l’âge moyen se situe au-delà de 25 ans. Dans l’Union, en moyenne, les hommes quittent le foyer parental à l’âge de 27,4 ans et les femmes à 25,4 ans. Cette tendance a été observée dans tous les pays, la seule petite exception étant la Suède, où les femmes sont parties en moyenne 0,1 an après les hommes.

Les écarts entre les sexes les plus importants ont été notés en Roumanie où les jeunes hommes sont partis à 30,0 ans et les femmes à 25,5 ans (écart entre les sexes de 4,5 ans), suivi de la Bulgarie (4,2 ans d’écart entre les sexes) avec des hommes qui partent à 32,0 ans et des femmes à 27,8 ans. La Suède, le Luxembourg et l’Estonie ont enregistré les écarts entre les sexes les plus faibles avec une différence de 0,1, 0,4 et 0,5 ans respectivement entre les jeunes hommes et femmes quittant le domicile parental. En France, l’écart est de 1,5 an.

Eurostat