Le Coin des Graphiques – entreprises françaises – endettement public
L’industrie française, toujours sous pression
En avril, selon l’INSEE, la part d’entreprises industrielles à la limite de leur capacité de production est stable à un niveau élevé. 44 % des dirigeants d’entreprise estiment qu’ils ne pourraient pas accroître leur production avec leurs moyens actuels. Néanmoins, les chefs d’entreprise sont plus nombreux qu’il y a trois mois à juger leurs capacités de production suffisantes compte tenu de l’évolution probable des commandes au cours des prochains mois. Le solde d’opinion associé augmente mais reste inférieur à sa moyenne. Le taux d’utilisation des capacités de production augmente légèrement à 82 %. Il reste au-dessous de son niveau moyen.
Cercle de l’Épargne – données INSEE
En avril, les difficultés de recrutement demeurent vives. 65 % des chefs d’entreprise déclarent en rencontrer, une proportion légèrement plus élevée qu’en janvier 2023 et proche du niveau le plus élevé atteint par la série de l’INSEE qui avait été atteint en juillet 2022 (67 %).
Cercle de l’Épargne – données INSEE
L’opinion des chefs d’entreprise concernant l’évolution de la demande globale des trois derniers et des trois prochains mois se détériore en avril. Ils anticipent un ralentissement de leurs prix de vente au cours des trois prochains mois. Ils jugent par ailleurs la demande globale en produits industriels moins dynamique aussi bien sur le trimestre écoulé que pour celui à venir du fait de problèmes d’approvisionnement et de recrutement.
Poursuite de la décrue relative de la dette publique
À la fin du quatrième trimestre 2022, le ratio de la dette brute des administrations publiques par rapport au PIB dans la zone euro s’est établi, selon Eurostat, à 91,6 % contre 93,0 % à la fin du troisième trimestre 2022. Dans l’Union européenne, le ratio a également diminué, passant de 85,1 % à 84,0 %. La baisse des ratios de dette publique par rapport au PIB s’explique par la croissance des PIB et par l’inflation.
Les ratios les plus élevés de la dette publique par rapport au PIB à la fin du quatrième trimestre 2022 ont été enregistrés en Grèce (171,3 %), en Italie (144,4 %), au Portugal (113,9 %), en Espagne (113,2 %), en France (111,6 %) et en Belgique (105,1%), et les plus faibles en Estonie (18,4 %), en Bulgarie (22,9 %) et au Luxembourg (24,6 %).