Le G 20 la tête en bas
Le G20 qui s’est tenu en Australie a été dominé par le conflit ukrainien. Le Président Poutine, se trouvant placé en situation d’accusé par de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement, a décidé de ne pas assister aux cérémonies de clôture. L’ambiance lourde n’a pas été propice à l’élaboration d’un communiqué final ambitieux. Le gouvernement australien ne souhaitait guère mettre l’accent sur le réchauffement climatique. A l’inverse, le Président Obama était, en la matière, plutôt proactif. Sur le plan économique, le Président américain a souligné que son pays ne pouvait pas seul soutenir la croissance de l’économie mondiale. Il en a appelé à l’engagement de plans de relance par l’investissement.
Les Etats-Unis sont de plus en plus inquiets de la dégradation de la situation économique européenne. Le secrétaire d’Etat au Trésor a ainsi récemment déclaré que « le monde ne peut pas se permettre une décennie perdue en Europe (…). Des actions déterminées des autorités nationales et des autres institutions européennes sont nécessaires pour réduire le risque que la région ne s’enfonce dans un déclin plus profond ».