Hier à demain – croissance – inflation – argent de poche
Ralentissement de la croissance au sein du G20
Le produit intérieur brut (PIB) de la zone G20 a progressé, selon l’OCDE, de 0,7 % en glissement trimestriel au deuxième trimestre après avoir augmenté de 1,0 % au trimestre précédent.
Le ralentissement de la zone G20 au deuxième trimestre s’explique par la décélération de l’activité en Chine, où la croissance du PIB est tombée à 0,8 % contre 2,2 % au trimestre précédent. La croissance a également ralenti au Brésil (0,9 % au deuxième trimestre contre 1,8 % au premier et, dans une moindre mesure, en Inde (1,9 %, contre 2,1 %). Au Canada et dans l’Union européenne, la croissance a été nulle au deuxième trimestre après une croissance du PIB de 0,6 % et 0,2 % respectivement au trimestre précédent. La croissance a augmenté en France, au Japon, en Corée, en Afrique du Sud et au Royaume-Uni. En Allemagne, la croissance du PIB a été nulle au deuxième trimestre après deux trimestres de contraction. Malgré le ralentissement de la croissance dans l’ensemble de la zone G20, le PIB a fortement augmenté en Turquie (de 3,5 %, comparé à une contraction de 0,1 % au premier trimestre), en lien avec une reprise de la consommation des ménages. Par rapport au premier trimestre, la croissance est restée inchangée en Indonésie et au Mexique (0,8 % dans les deux pays), aux États-Unis (0,5 %) et en Australie (0,4 %). Le PIB a diminué en Italie (de 0,4 % au deuxième trimestre), ainsi qu’en Arabie saoudite (de 0,1 %).
Une baisse du commerce de marchandises a également contribué au ralentissement économique du G20.
Au deuxième trimestre, le PIB de la zone du G20 a dépassé de 8,8 % son niveau d’avant la pandémie (T4 2019). Toutefois, au Royaume-Uni, le PIB reste inférieur à son niveau prépandémique de 0,2 %.
Cercle de l’Épargne – données OCDE
Confirmation de la reprise de l’inflation au mois d’août
En août, l’indice des prix à la consommation (IPC) a progressé, selon l’INSEE, de 1,0 % sur un mois, après +0,1 % en juillet. La hausse est un peu plus élevé que celle évaluée au début du mois de septembre. Ce rebond est imputable à la hausse des prix de l’énergie (+6,6 % après ‑2,0 %). Les prix de l’électricité ont augmenté de +8,0 % après 0,0 % en juillet. Le prix des produits pétroliers augmente de +7,0 % après +0,2 % en juillet. Les prix des produits manufacturés ont de leur côté progressent de +1,5 % après ‑2,3 %. Les prix de l’habillement et des chaussures ont connu en août une forte hausse (+6,1 % après ‑10,9 %), en raison de la fin des soldes d’été. Les prix de l’alimentation accélèrent légèrement sur un mois (+0,3 % après +0,1 %), tandis que ceux des services ralentissent (+0,1 % après +1,5 %), du fait notamment du repli des prix des transports (‑3,9 % après +11,0 %).
Corrigés des variations saisonnières, les prix à la consommation augmentent de 0,8 % en août 2023, après 0,0 % en juillet.
Sur un an, les prix à la consommation augmentent de 4,9 % en août 2023, après +4,3 % en juillet. Cette hausse de l’inflation est principalement due au rebond sur un an des prix de l’énergie (+6,8 % après ‑3,7 % en juillet). L’inflation du tabac est quasi stable par rapport au mois précédent (+9,9 % après +9,8 %), tandis que les prix de l’alimentation (+11,2 % après +12,7 %), des services (+3,0 % après +3,1 %) et des produits manufacturés (+3,1 % après +3,4 %) ralentissent.
Bonne nouvelle, l’inflation sous-jacente diminue sur un an, atteignant +4,6 % en août 2023, après +5,0 % en juillet.
L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) augmente de 1,1 % sur un mois, après une stabilité en juillet ; sur un an, il augmente de 5,7 % en août 2023, après +5,1 % le mois précédent.
Cercle de l’Épargne – données INSEE
L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) augmente de 1,1 % sur un mois, après une stabilité en juillet ; sur un an, il augmente de 5,7 % en août 2023, après +5,1 % le mois précédent.
Argent de poche, tous les enfants ne sont pas égaux
57 % des jeunes de 10 à 18 ans ont reçu, en 2022, de l’argent de poche régulièrement. En moyenne, les parents donnent, selon une étude réalisée par la néobanque Pixay 36 euros par mois, en argent de poche, à leurs enfants âgés de 10 à 18 ans. En Corse, c’est bien connu, l’enfant est roi. Il n’est donc guère surprenant que ce montant atteigne 48,9 euros sur l’île de beauté. À l’opposé, les Normands donnent peu (28,4 euros), confirmant leur réputation d’avarice. Ils précédent les Bretons (29,1 euros). Parmi les autres régions dans lesquelles les parents sont généreux figurent la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (38,9 euros) et l’Île-de-France (38,1 euros). Si ces dernières régions figurent parmi les plus riches de France, ce n’est pas en revanche le cas de la Corse.
L’argent de poche augmente avec l’âge des enfants. Il s’élève en moyenne à 24 euros pour les 10-12 ans et atteint 56 euros pour les 18 ans. Les pères sont plus généreux que les mères en ce qui concerne l’argent de poche. Le premiers donnent en moyenne 41,5 euros contre 33,8 euros pour les secondes. Dans 70 % des familles, l’argent de poche est versé par les mères.
Le pouvoir d’achat de l’argent de poche s’est amélioré en 2022. Il a progressé de 9 % soit plus que l’inflation.