Le Coin des Graphiques
Production de crédits en France, toujours orientés à la baisse
L’encours des crédits à l’habitat des ménages a atteint 1 292 milliards d’euros fin novembre en hausse de 1,8 % en rythme annuel. La production corrigée des variations saisonnières (CVS) de crédits à l’habitat pour les ménages hors renégociations s’est élevée en novembre à 8,7 milliards d’euros (après 9,2 milliards d’euros en octobre et en septembre). Le taux de croissance annuel des encours poursuit son ralentissement (+1,3 % en novembre 2023, après +1,6 % en octobre) tout en restant supérieure à la moyenne de la zone euro.
Cercle de l’Épargne – données Banque de France
(cvs : corrigé des variations saisonnières)
Le taux d’intérêt moyen, hors frais et assurances, des nouveaux crédits à l’habitat (hors renégociations) continue d’augmenter (3,99 %, après 3,87 % en octobre) et rattrape progressivement les taux observés en moyenne au sein de la zone euro.
Cercle de l’Épargne – données Banque de France
Malgré la hausse des taux d’intérêt, en fin d’année, la proportion de primo-accédants dans la demande crédits à l’habitat est en légère hausse pour atteindre 52 %. Cette augmentation peut être un effet d’optique en lien avec la diminution du nombre de demandes et une part plus élevée d’achats effectués sans recours au crédit.
Cercle de l’Épargne – données Banque de France
Le taux de croissance annuel des encours de crédits à la consommation fléchit légèrement en novembre, à +1,9 % après +2,2 % en octobre. L’encours a ainsi atteint en novembre 205 milliards d’euros.
Fin novembre, les ménages résidents en France étaient endettés à hauteur de 1 527 milliards d’euros, en augmentation de 1,9 % par rapport à novembre.
Augmentation des défaillances des entreprises en France
En 2023, le nombre de défaillances s’est élevé à 55 492 à fin décembre et a presque retrouvé son niveau d’avant crise sanitaire. Il demeure, malgré tout, légèrement inférieur au niveau moyen enregistré sur la période 2010-2019 (59 342). Les mesures de soutien aux entreprises mises en œuvre par les pouvoirs publics lors de l’épidémie de covid et lors du déclanchement de la guerre en Ukraine ont réduit fortement le nombre de défaillances. Avec la fin des aides et le ralentissement, celui-ci progresse. Il n’y a pas pour le moment de phénomène de rebond. Il y a une normalisation de la situation.
Cercle de l’Épargne – données Banque de France