Coin des Graphiques – endettement – consommation – espérance de vie – construction
Près de 70 % des Européens communiquent en ligne avec leurs administrations
En 2023, 69 % des citoyens de l’Union européenne (UE) âgés de 16 à 74 ans ont utilisé un site Internet ou une application d’une autorité publique au cours des 12 mois précédents. La proportion varie considérablement selon les pays de l’UE, avec les parts les plus élevées enregistrées au Danemark (98 %), en Finlande, aux Pays-Bas et en Suède (tous à 95 %). À l’inverse, les taux les plus faibles ont été observés en Roumanie (23 %), en Bulgarie (30 %) et en Allemagne (58 %). Avec un taux supérieur à 85 %, la France se situe dans le haut du classement.
Cercle de l’Épargne – données Eurostat
En 2023, 42 % des personnes ont utilisé les services d’administration en ligne au cours des 12 mois précédents pour obtenir des informations sur les services, les avantages, les lois, les heures d’ouverture ou autres. Viennent ensuite le téléchargement ou l’impression de formulaires officiels (40 %), l’accès à des renseignements personnels (39 %), ainsi que la prise de rendez-vous ou la réception de communications ou de documents officiels (37 %).
Espérance de vie en bonne santé : plus de 62 ans au sein de l’Union européenne
En 2022, le nombre d’années de vie en bonne santé à la naissance dans l’Union européenne (UE) était en moyenne de 62,6 ans : 62,8 ans pour les femmes et 62,4 ans pour les hommes.
L’espérance de vie à la naissance des femmes dans l’Union européenne était en moyenne de 5,4 ans plus longue que celle des hommes (83,3 ans contre 77,9 ans). Les années de vie en bonne santé – sans limitation d’activité – représentent respectivement 75 % et 80 % de l’espérance de vie totale des femmes et des hommes. Par conséquent, en moyenne, les hommes ont tendance à passer une plus grande proportion de leur vie, bien que légèrement plus courte, sans limitations d’activités. La France se situe au-dessus de la moyenne européenne, l’espérance de vie en bonne santé des femmes atteignant 65,2 ans et celle des hommes 63,7 ans.
Cercle de l’Épargne – données Eurostat
Nouveau record pour la dette publique française
Au deuxième trimestre 2024, la dette publique s’est élevée à 112,0 % du PIB, soit 3 228,4 milliards d’euros. L’augmentation au cours de ce trimestre a été de 68,9 milliards d’euros, contre 58,2 milliards d’euros au trimestre précédent.
L’augmentation de la dette brute des administrations publiques est principalement attribuable à l’État, tandis que la dette des organismes divers d’administration centrale (ODAC) se contracte. Au deuxième trimestre 2024, la contribution de l’État à la dette publique a augmenté de 69,9 milliards d’euros, après une hausse de 44,3 milliards d’euros au trimestre précédent.
La dette publique des ODAC diminue de 4,7 milliards d’euros (après une légère augmentation de 0,2 milliard d’euros au trimestre précédent), principalement en raison du désendettement de SNCF Réseau, dont la dette a été réduite de 4,5 milliards d’euros.
La contribution des administrations de sécurité sociale (ASSO) à la dette publique a augmenté de 4 milliards d’euros, après une hausse de 12,8 milliards d’euros au trimestre précédent. Cette augmentation est principalement due à la progression de l’endettement de la Cades, qui s’accroît de 3,3 milliards d’euros.
La dette publique des administrations publiques locales (APUL) diminue de 300 millions d’euros, après une augmentation de 800 millions d’euros au premier trimestre.
Cercle de l’Épargne – Données INSEE
Petite progression de la consommation en France
En août, les dépenses de consommation des ménages en biens ont augmenté de 0,2 % en volume par rapport au mois précédent, selon l’INSEE, soit une évolution similaire à celle de juillet. Cette légère hausse est principalement soutenue par l’accélération de la consommation alimentaire (+0,8 %). En revanche, la consommation de biens fabriqués continue de diminuer (-0,4 %). Malgré ces fluctuations, la consommation des ménages en France reste globalement stable depuis une dizaine d’années.
Cercle de l’Épargne – données INSEE
La construction de logements toujours en panne
La baisse des taux d’intérêt des crédits à l’habitat ne se traduit pas encore par une reprise de la construction. En août, les autorisations de programme sont en forte baisse.
Selon le Ministère de la Transition écologique, les autorisations de logements ont diminué de 5,6 % par rapport à juillet, s’établissant à 27 700. Le nombre de logements autorisés est 28 % en-dessous de son niveau moyen des 12 mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).
De septembre 2023 à août 2024, 343 100 logements ont été autorisés à la construction, soit 36 000 de moins que durant les douze mois précédents (-9,5 %) et 26 % de moins par rapport aux 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
En août 2024, 21 400 logements ont été mis en chantier, soit 1 200 de moins qu’en juillet 2024 (-5,5 %). Ce chiffre est inférieur de 33 % à la moyenne des 12 mois précédant la crise sanitaire.
Au cours des douze derniers mois, 269 700 logements ont été mis en chantier, soit 66 900 de moins (-19,9 %) qu’entre septembre 2022 et août 2023, et 30 % de moins qu’au cours des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
Cercle de l’Épargne – données INSEE
La construction de logements toujours en panne
La baisse des taux d’intérêt des crédits à l’habitat ne se traduit pas encore par une reprise de la construction. En août, les autorisations de programme sont en forte baisse.
Selon le Ministère de la Transition écologique, les autorisations de logements ont diminué de 5,6 % par rapport à juillet, s’établissant à 27 700. Le nombre de logements autorisés est 28 % en-dessous de son niveau moyen des 12 mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).
De septembre 2023 à août 2024, 343 100 logements ont été autorisés à la construction, soit 36 000 de moins que durant les douze mois précédents (-9,5 %) et 26 % de moins par rapport aux 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
En août 2024, 21 400 logements ont été mis en chantier, soit 1 200 de moins qu’en juillet 2024 (-5,5 %). Ce chiffre est inférieur de 33 % à la moyenne des 12 mois précédant la crise sanitaire.
Au cours des douze derniers mois, 269 700 logements ont été mis en chantier, soit 66 900 de moins (-19,9 %) qu’entre septembre 2022 et août 2023, et 30 % de moins qu’au cours des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
Cercle de l’Épargne – Données SDES, Sit@del2, estimations à fin août 2024