C’est déjà hier (13 janvier 2018)
Plus de 10 États européens en situation de plein emploi
Au sein de la zone euro, au mois de novembre, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est établi à 8,7 % en baisse de 0,1 point par rapport au mois d’octobre et de 1,1 point par rapport au mois de novembre 2016. Il s’agit du taux le plus faible enregistré dans la zone euro depuis janvier 2009. 10 États sont en situation de plein emploi ou presque. Figurent notamment dans cette liste la République tchèque, l’Allemagne, Malte, la Hongrie ou le Royaume-Uni.
Un chômage en baisse dans tous les États
Pour l’Union européenne, le taux de chômage s’est élevé à 7,3 % en novembre 2017, en baisse de 0,1 point par rapport au mois d’octobre et d’1 point par rapport à novembre 2016. Il s’agit du taux le plus faible enregistré dans l’Union depuis octobre 2008.
Parmi les États membres, les taux de chômage les plus faibles en novembre 2017 ont été enregistrés en République tchèque (2,5 %), à Malte ainsi qu’en Allemagne (3,6 % chacun). Les taux de chômage les plus hauts ont quant à eux été relevés en Grèce (20,5 % en septembre 2017) et en Espagne (16,7 %).
Sur un an, le taux de chômage a baissé dans tous les États membres dont les données sont comparables dans le temps. Les baisses les plus marquées ont été observées en Grèce (de 23,2 % à 20,5 % entre septembre 2016 et septembre 2017), au Portugal (de 10,5 % à 8, 2 %) et en en Croatie (de 12,5 à 10,4 %). Le taux de chômage de la France était de 9,2 %, 0,5 point au-dessus de la moyenne de la zone euro mais en baisse de 0,1 point sur un mois et de 0,8 point sur un an.
Le taux de chômage des jeunes
Le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans est de 21,8 % en France contre une moyenne de 18,2 % au sein de la zone euro. Celui de l’Allemagne est de 6,6 %. Les taux de chômage des jeunes les plus élevés sont constatés en Grèce (39,5 % en septembre), en Espagne (37,9 %) et en Italie (32,7 %).
En novembre 2017, le taux de chômage aux États-Unis s’est établi à 4,1 %, stable par rapport à octobre 2017 et en baisse par rapport au taux de 4,6 % de novembre 2016.
Une inflation toujours contenue
L’inflation au mois de décembre s’est élevée à 1,2 % en moyenne annuelle. Sur le seul dernier mois, les prix ont augmenté de +0,3 %, après +0,1 % en novembre. Cette croissance s’explique par un rebond saisonnier des prix des services et, dans une moindre mesure, de celui des produits manufacturés. Les prix de l’énergie et du tabac augmentent quant à eux moins qu’en novembre et ceux de l’alimentation sont stables après une légère hausse. En décembre 2017, l’indice d’inflation sous-jacente (taux d’inflation ne prenant pas en compte les biens et services enregistrant des variations fortes et rapides de leur prix) est stable. Sur un an, elle progresse de +0,6 %.
En moyenne annuelle, les prix à la consommation ont progressé de 1 % en 2017 après +0,2 % en 2016 et 0,0 % en 2015. Hors tabac, les prix à la consommation sont également en hausse de 1,0 % entre 2016 et 2017. Cette augmentation est imputable au relèvement des prix de l’énergie et de la nette accélération des prix de l’alimentation. Les prix des services croissent au même rythme qu’en 2016 quand ceux de l’industrie sont en repli.
Stabilité de l’épargne et hausse de l’investissement en Europe
Selon l’institut statistique européen, Eurostat, le taux d’épargne des ménages a été de 12,0 % au troisième trimestre 2017 dans la zone euro, stable par rapport au deuxième trimestre. Après avoir atteint un sommet durant la récession de 2008/2009, le taux d’épargne des ménages européens a retrouvé son niveau de longue période. Il avait connu une remontée pendant la crise des dettes souveraines entre 2011 et 2013. Avec l’amélioration de la situation économique, les ménages réduisent leur effort d’épargne. Le niveau de l’épargne reste néanmoins élevé en France et en Allemagne pour des considérations qui ne sont pas liées à la conjoncture économique.
Le taux d’investissement des ménages a quant à lui été de 8,8 % au troisième trimestre 2017 dans la zone euro, contre 8,7 % au trimestre précédent. Après avoir atteint un point bas en fin d’année 2012, l’investissement remonte progressivement notamment en raison de la bonne tenue du marché immobilier français. En Europe, l’investissement reste en-deçà de son niveau d’avant crise.