14 octobre 2017

C’est déjà hier (14 octobre 2017)

Le transport aérien échappe aux turbulences

Le transport aérien connaît depuis 2016 une forte croissance. Ainsi, l’année dernière selon l’institut statistique Eurostat, 972,7 millions de passagers ont voyagé par avion dans l’Union européenne, soit une hausse de 5,9 % par rapport à 2015 et de 29,1 % par rapport à 2009. Au sein de l’Union, le nombre de passagers aériens a augmenté de 54,4 millions (+5.9 %) entre 2015 et 2016, notamment du fait de la hausse du transport intra-UE (+10,2 %). En 2016, le transport intra-Union européenne représentait quasiment la moitié (47,0 %) du transport aérien total et le transport extra-Union européenne un peu plus du tiers (35,6 %), tandis que le transport national comptait pour moins d’un passager sur cinq (17,3 %). La croissance la plus forte est enregistrée par le transport intra-européen.

En 2016, le nombre le plus élevé de passagers aériens a été enregistré au Royaume-Uni où le transport aérien de passagers s’établissait au total à 249 millions de personnes. Suivaient l’Allemagne (201 millions de passagers), l’Espagne (194 millions) et la France (145 millions). Par rapport à 2015, le nombre de passagers aériens transportés en 2016 a augmenté dans tous les États membres, sauf en Belgique (-2,7 %) et en Slovénie (-2,2 %). Les hausses les plus importantes ont été relevées en Bulgarie (+22,5  %), en Roumanie (+20,5 %) ainsi qu’à Chypre (+18,1 %).

En 2016, London/Heathrow demeurait l’aéroport européen le plus fréquenté avec 75,7 millions de passagers transportés, en légère hausse (+1,0  %) par rapport à 2015. Il précède Paris/Charles de Gaulle (65,8 millions, +0,3 %), Amsterdam/Schiphol (63,6 millions, +9,3 %) et Frankfurt/Main (60,7 millions, -0,4 %).

Comme en 2015, London/Heathrow (44,8 millions) a transporté en 2016 le plus grand nombre de passagers sur les vols extra-européens et Amsterdam/Schiphol (37,9 millions) sur les vols intra-européens, tandis que Paris/Orly et Madrid/Bajaras (14,1 millions chacun) dominaient sur les vols nationaux

 

Pierre qui roule peut amasser

Le prix des logements, tel que mesuré par l’indice des prix des logements, a augmenté de 3,8 % dans la zone euro et de 4,4 % dans l’Union européenne au deuxième trimestre 2017 par rapport au même trimestre de l’année précédente. Ces données proviennent d’Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Par rapport au premier trimestre 2017, les prix des logements ont progressé de 1,5 % dans la zone euro et de 1,8 % dans l’Union au deuxième trimestre 2017.

Parmi les États membres pour lesquels les données sont disponibles, les plus fortes augmentations annuelles du prix des logements au deuxième trimestre 2017 ont été enregistrées en République tchèque (+13,3 %), en Irlande (+10,6 %) ainsi qu’en Lituanie (+10,2 %), tandis que les prix ont diminué en Italie (-0,2 %).

En ce qui concerne la France, sur un an, la hausse a atteint 3,5 %. Elle est de 4,2 % pour les logements neufs et de 3,4 % pour les logements anciens. Pour le seul deuxième trimestre, les prix des logements augmentent de +1,3 %, en données brutes) par rapport au trimestre précédent. Cette hausse est plus marquée pour les logements anciens (+1,4 %) que pour les logements neufs (+0,7 %).

 

Salaire en mode piccolo treno

Contrairement à 2012 et 2013, années marquées par une stagnation économique et une forte envolée du chômage, les salaires ont augmenté en 2015. En intégrant les contrats aidés, la hausse a été de 1,1 % (contre +0,4 % en 2014). En excluant ces contrats, la progression est de 1,3 %, soit un taux un peu supérieur à la croissance économique (+1,1 %). En 2015, le salaire mensuel en équivalent temps plein (EQTP) d’une personne travaillant dans le secteur privé s’élevait à 2 250 euros nets. Pour chaque catégorie socioprofessionnelle, il croît de façon plus marquée pour les cadres (+ 1,2 %) et les ouvriers (+ 1,1 %).

La hausse des effectifs en contrats aidés atténue la progression du salaire net moyen en 2015 : hors contrats aidés et de professionnalisation, le salaire net moyen augmente de 1,3 %. L’évolution de la structure des emplois avec notamment l’élévation tendancielle des qualifications et de l’expérience des salariés, contribue pour près de la moitié à la hausse du salaire net moyen. En outre, un salarié en 2015 perçoit en moyenne 0,7 % de plus qu’un salarié en 2014 de même âge, sexe, catégorie socioprofessionnelle, condition d’emploi (temps complet ou partiel) et secteur d’activité. Les disparités salariales augmentent dans la moitié supérieure de la distribution. Hors contrats aidés et de professionnalisation, le salaire net en EQTP des femmes est inférieur de 18,4 % en moyenne à celui des hommes ; de 9,3 % en tenant compte du secteur d’activité, de l’âge, de la catégorie socioprofessionnelle, de la taille de l’entreprise et de la condition d’emploi

Le salaire net moyen des personnes qui restent en place dans le même établissement d’une année sur l’autre augmente de 2,8 % en euros constants. Cette hausse reflète en grande partie les progressions de carrière et les gains d’ancienneté.