C’est déjà hier
Le taux d’inflation se rapproche des 6 % en zone euro
Le taux d’inflation annuel de la zone euro est estimé à 5,8 % en février 2022, contre 5,1 % en janvier selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.
S’agissant des principales composantes de l’inflation de la zone euro, l’énergie devrait connaître le taux annuel le plus élevé en février (31,7 %, comparé à 28,8 % en janvier), suivie de l’alimentation, alcool & tabac (4,1 %, comparé à 3,5 % en janvier), des biens industriels hors énergie (3,0 %, comparé à 2,1 % en janvier) et des services (2,5 %, comparé à 2,3 % en janvier).
Le chômage passe en-dessous des 7 % en zone euro
En janvier, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières de la zone euro était, selon Eurostat, de 6,8 %, en baisse par rapport au taux de 7,0 % enregistré en décembre 2021 et au taux de 8,3 % de janvier 2021. Le taux de chômage de l’Union Européenne était de 6,2 % en janvier, en baisse par rapport au taux de 6,3 % de décembre 2021 et au taux de 7,5 % enregistré en janvier 2021.
Le taux de chômage des femmes s’est établi, en janvier à 6,5 % dans l’Union et celui des hommes était de 6,0 %. Dans la zone euro, le taux de chômage des femmes a diminué de 7,2 % en décembre 2021 à 7,1 % en janvier 2022, tandis que le taux de chômage des hommes est passé de 6,7 % à 6,6 %. En janvier, le taux de chômage des jeunes s’est établi à 14,0 % dans l’Union et à 13,9 % dans la zone euro.
La République tchèque, la Pologne, l’Allemagne et Malte sont en situation de plein emploi. La France se trouve désormais à quelques encablures de la moyenne de la zone euro.
La rémunération des médecins en hausse entre 2014 et 2017 mais de manière non homogène
En 2017, les médecins libéraux ou mixtes âgés de 70 ans ou moins exerçant en France ont, selon le ministère des Solidarités et de la Santé, déclaré en moyenne un revenu d’activité annuel de 120 000 euros. Des écarts importants existent en fonction des spécialités. Les radiologues, les anesthésistes-réanimateurs, les ophtalmologues ou les chirurgiens sont les mieux rémunérés, avec des revenus atteignant ou dépassant en moyenne 185 000 euros par an. La radiothérapie est la spécialité la plus lucrative avec un revenu moyen supérieur à 400 000 euros par an. À l’opposé, parmi les spécialistes situés en bas de l’échelle des rémunérations, figurent les psychiatres et les pédiatres avec des revenus moyens s’élevant respectivement à 89 000 et 86 000 euros. Pour les généralistes, le revenu moyen s’élève à 92 000 euros. Ces revenus sont exclusivement issus de l’activité libérale pour 70 % des médecins. En revanche, 30 % des médecins cumulent leur activité libérale avec une activité salariée à l’hôpital public, en clinique ou dans un centre de santé. La part de leur revenu libéral représente alors en moyenne 76 % du revenu d’activité.
Les médecins et chirurgiens figurent parmi les indépendants les mieux rémunérés. Selon l’INSEE, le revenu moyen d’activité en France des non-salariés hors micro-entrepreneurs était, en 2017, de 43 000 euros, tous secteurs confondus. Hors secteur de la santé et de l’action sociale, levenu des non-salariés le plus élevé concerne le secteur des services aux entreprises, avec 57 000 euros par an en moyenne. Au sein du secteur précité, le niveau de revenus dépasse 100 000 euros par an en moyenne pour les activités juridiques et comptables offrent
Des écarts importants entre les médecins
Parmi les médecins généralistes, les 10 % les mieux rémunérés gagnent au moins 3,8 fois plus que les 10 % les moins bien rémunérés. Pour les spécialistes, ce ratio atteint 5,7. Parmi les spécialités où les écarts sont importants figurent l’ophtalmologie, la gynécologie, la psychiatrie et la radiothérapie, le ratio atteignant 6 fois. À l’inverse, en anesthésie-réanimation, en gastro-entérologie, en imagerie médicale, en pneumologie, en cardiologie et en oncologie, les revenus sont relativement plus homogènes avec un ratio entre les 10 % les mieux rémunérés et les 10 % les moins bien rémunérés inférieur à 4.
Progression des revenus entre 2014 et 2017
Entre 2014 et 2017, le revenu d’activité des médecins a progressé en moyenne de 1,9 % par an en euros constants, après déduction de l’inflation. Les spécialistes ont connu une augmentation plus rapide de leur rémunération (2,2 %) que pour les généralistes (+1,7 %). Ces évolutions varient selon le secteur de conventionnement : les spécialistes exerçant en secteur 2 ont vu leur revenu progresser en moyenne de 1,9 %, tandis que la hausse a atteint 2,3 % pour ceux appliquant les tarifs opposables (secteur 1). Les radiothérapeutes, les ophtalmologues et les cardiologues ont connu de fortes hausses de leur revenu (respectivement +7,3 %, +3,4 %, +2,7 % par an en moyenne) quand sur la même période, les revenus des rhumatologues et des pédiatres ont baissé de respectivement -0,3 % et -0,5 %.
L’industrie toujours affectée par les pénuries de biens intermédiaires
En janvier, la production a, selon l’INSEE, progressé dans l’industrie manufacturière de +1,8 % après +0,2 % en décembre. Pour l’ensemble de l’industrie, les taux respectifs sont +1,6 % et -0,1% %. Par rapport à février 2020 (dernier mois avant le début du premier confinement), la production reste en retrait dans l’industrie manufacturière (-4,6% %) ainsi que dans l’ensemble de l’industrie (-3,9 %) La production des trois derniers mois (novembre 2021 à janvier 2022) est inférieure à celle des trois mêmes mois un an plus tôt dans l’industrie manufacturière (-0,8 %), comme dans l’ensemble de l’industrie (-0,7 %).
Sur cette période, la production est en nette baisse dans les matériels de transport (-11,0 %), notamment dans l’industrie automobile (-14,8 %) qui demeure lourdement affectée par la pénurie de semi-conducteurs. Elle diminue très légèrement dans les « autres industries » (-0,2 %). Elle est quasi stable dans les industries extractives, énergie, eau (-0,1 %). À l’opposé, elle augmente dans les industries agro-alimentaires (+2,6 %), croît fortement dans la cokéfaction-raffinage (+29,7 %) et augmente légèrement dans les biens d’équipement (+0,9 %).