27 avril 2024

Coin des graphiques – déficits publics – endettement – création d’entreprises

Déficits en baisse en zone euro

Dans la zone euro, le ratio du déficit public par rapport au PIB a baissé de 3,7 % en 2022 à 3,6 % en 2023. Il a légèrement augmenté dans l’ensemble de l’Union européenne, passant de 3,4 % à 3,5 %.

Cercle de l’Épargne – données Eurostat

En 2023, tous les États membres affichent un déficit, à l’exclusion de Chypre et du Danemark (+3,1 % chacun), de l’Irlande (+1,7 %) et du Portugal (+1,2 %). Les déficits les plus élevés ont été enregistrés en Italie (-7,4 %), en Hongrie (-6,7 %),  en Roumanie (-6,6 %) et en France (-5,5 %).  Onze États membres affichent un déficit supérieur à 3 % du PIB, seuil limite pour l’Union européenne.

En 2023, les dépenses publiques dans la zone euro représentent 50,0 % du PIB et les recettes publiques 46,4 %. Dans l’Union, elles sont respectivement de 49,4 % et 45,9 % du PIB. Les dépenses publiques en France représentent 57,3 % du PIB, ce qui constitue le niveau record en Europe.

Dette publique : la France à la 3e place

Le ratio de la dette publique par rapport au PIB diminue dans la zone euro, passant de 90,8 % à la fin de l’année 2022 à 88,6 % à la fin de l’année 2023, ainsi que dans l’Union, de 83,4 % à 81,7 %.

À la fin de l’année 2023, les ratios de dette publique par rapport au PIB les plus faibles sont relevés en Estonie (19,6 %), en Bulgarie (23,1 %), au Luxembourg (25,7 %) et au Danemark (29,3 %). Treize États membres ont un ratio de dette publique supérieur à 60 % du PIB. Les plus élevés étant enregistrés en Grèce (161,9 %), en Italie (137,3 %) et en France (110,6 %).

Cercle de l’Épargne – données Eurostat

Le micro-entrepreneuriat porte la création d’entreprises en France

Le nombre total d’entreprises créées en France au cours des douze derniers mois (avril 2023 à mars 2024) a augmenté, selon l’INSEE, de +3,4 %, du fait du micro-entrepreneuriat. Les créations d’entreprises sous le régime de micro-entrepreneur se sont accrues de 7,1 %). À l’inverse, les créations de sociétés diminuent (-3,5 %) et celles d’entreprises individuelles classiques sont stables.

Cercle de l’Épargne – données INSEE

En mars, le nombre total de créations d’entreprises, tous types d’entreprises confondus, a baissé sur un mois de 1,9 % après ‑0,6 % en février, en données corrigées des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables. Les immatriculations de micro-entrepreneurs reculent (-1,8 % après -0,2 %) ainsi que les créations d’entreprises classiques (-2,1 % après -1,2 %). En mars, en données corrigées des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables, les créations d’entreprises diminuent dans l’ensemble des grands secteurs d’activité. Elles baissent de nouveau dans les services aux ménages (‑3,6 % après ‑1,4 %) et dans les transports et entreposage (‑4,1 % après ‑3,2 %), et se replient dans l’industrie (‑4,6 % après +1,6 %) et la construction (‑2,4 % après +2,8 %). En données brutes, le nombre cumulé d’entreprises créées au premier trimestre 2024 augmente fortement (+11,7 %) par rapport au premier trimestre 2023 qui avait été marqué par un net recul des créations. Les créations sont en hausse pour chaque type d’entreprises : les entreprises individuelles sous le régime de micro-entrepreneur (+12,6 %), les entreprises individuelles classiques (+13,7 %) et les sociétés (+9,0 %). Sur cette période, le secteur du commerce (y compris commerce et réparation d’automobiles) est celui qui contribue le plus à la hausse (+6 200 créations par rapport au premier trimestre 2023, soit une contribution de +2,3 points). Au sein de ce secteur, la hausse est notamment due aux créations dans la « vente à distance sur catalogue spécialisé » (+2 000 créations au cours du premier trimestre 2024).