Coin des graphiques – production industrielle – logement – départ des enfants
Sur un trimestre, la baisse des prix des logements s’atténue
Au deuxième trimestre 2024, les prix des logements (neufs et anciens) en France métropolitaine continuent de baisser, mais à un rythme moins soutenu : -0,5 % par rapport au trimestre précédent (données corrigées des variations saisonnières), après -1,4 % au premier trimestre 2024. Il s’agit du sixième trimestre consécutif de baisse. Les prix des logements neufs diminuent de -0,2 % par rapport au trimestre précédent, après -0,4 % au premier trimestre 2024. La baisse des prix des logements anciens reste plus marquée (-0,5 %, après -1,6 %).
Sur un an, les prix des logements reculent de 4,6 %, après -4,8 % au premier trimestre 2024. Ce recul est principalement porté par les logements anciens (-5,0 % après -5,2 %). Les prix des logements neufs baissent également sur un an, de -1,3 %, comme au trimestre précédent.
L’âge de départ des enfants de chez leurs parents en Europe
En 2023, les jeunes de l’Union européenne (UE) ont quitté le domicile parental en moyenne à l’âge de 26,3 ans, contre 26,4 ans l’année précédente.
Les âges moyens les plus élevés, de 30 ans ou plus, ont été enregistrés en Croatie (31,8 ans), en Slovaquie (31,0 ans), en Grèce (30,6 ans), en Espagne (30,4 ans), ainsi qu’en Bulgarie et en Italie (30,0 ans dans les deux cas). À l’inverse, les âges moyens les plus bas, tous inférieurs à 23 ans, ont été observés en Finlande (21,4 ans), en Suède et au Danemark (21,8 ans dans les deux cas), et en Estonie (22,8 ans).$
Cercle de l’Épargne – données Eurostat
En 2023, 26,0 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans dans l’UE vivaient dans des ménages surpeuplés. Le taux de surpeuplement des jeunes était de 9,2 points de pourcentage (pp) supérieur à celui de la population globale (16,8 %). Au niveau national, la Roumanie (59,4 %), la Bulgarie (55,3 %) et la Lettonie (54,8 %) affichaient les taux de surpeuplement les plus élevés chez les jeunes. À l’inverse, les taux les plus faibles ont été observés à Malte (3,9 %), à Chypre (4,0 %) et en Irlande (4,4 %).
Dans tous les pays de l’UE, le taux de surpeuplement était plus élevé chez les jeunes que dans la population totale, avec 11 pays de l’UE affichant des écarts de plus de 10 pp. Les plus grandes différences entre les taux de surpeuplement des jeunes et de la population globale ont été observées en Bulgarie (+20,4 pp), en Roumanie (+19,4 pp) et en Grèce (+18,5 pp). À l’inverse, les écarts les plus faibles ont été enregistrés en Irlande (+0,5 pp), à Malte (+1,5 pp) et à Chypre (+1,8 pp).
Hausse de la production industrielle en France en août
En août 2024, la production est, selon l’INSEE, en nette hausse sur un mois dans l’industrie manufacturière (+1,6 % après ‑0,2 % en juillet 2024), comme dans l’ensemble de l’industrie (+1,4 % après +0,2 %).
La hausse de la production manufacturière a été portée, en août, par celle de la fabrication d’« autres produits industriels » (+2,8 % après +0,1 %), en particulier dans l’industrie pharmaceutique (+22,0 % après +1,8 %). La production augmente également nettement dans la fabrication de matériels de transport (+3,3 % après ‑4,7 %) : elle rebondit aussi bien dans l’industrie automobile (+3,4 % après ‑3,4 %) que dans la fabrication d’autres matériels de transport (+3,2 % après ‑5,5 %). Elle augmente légèrement dans les industries extractives, énergie, eau (+0,4 % après +2,0 %). À l’opposé, la production se replie dans la fabrication de biens d’équipement (‑1,1 % après +4,2 %) et les industries agro-alimentaires (‑0,5 % après +0,2 %). Elle baisse de nouveau dans la cokéfaction et le raffinage (‑2,4 % après ‑9,9 %).
La production des trois derniers mois (juin à août 2024) est inférieure à celle des trois mêmes mois de l’année précédente dans l’industrie manufacturière (‑1,1 %), comme dans l’ensemble de l’industrie (‑0,7 %). Sur cette période, la production est en baisse dans la fabrication de matériels de transport (‑6,0 %). Elle diminue dans l’industrie automobile (‑14,3 %), mais elle est quasi stable dans la fabrication d’autres matériels de transport (‑0,1 %). La production baisse aussi dans la fabrication de biens d’équipement (‑3,3 %) et la cokéfaction et le raffinage (‑4,7 %). Elle diminue plus modérément dans les industries agro-alimentaires (‑0,5 %). À l’opposé, elle progresse dans la fabrication d’« autres produits industriels » (+0,6 %) et les industries extractives, énergie, eau (+1,2 %).
Cercle de l’Épargne – données INSEE