Coin des graphiques – violence aux femmes – construction
Petite embellie pour la construction de logements en France
En octobre 2024, les autorisations de logements en France ont augmenté de 12,9 % par rapport à septembre 2024, atteignant 28 900 unités. Toutefois, le nombre de logements autorisés reste inférieur de 25 % à son niveau moyen des 12 mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO). De novembre 2023 à octobre 2024, 335 600 logements ont été autorisés à la construction, soit 39 300 de moins que lors des 12 mois précédents (-10,5 %) et 27 % de moins qu’au cours des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
En octobre 2024, environ 20 400 logements auraient été mis en chantier, soit 2 100 de plus qu’en septembre 2024 (+11,5 %). Cependant, le nombre de logements commencés reste inférieur de 36 % à la moyenne des 12 mois précédant la crise sanitaire.
Sur les 12 derniers mois, 259 000 logements auraient été mis en chantier, soit une baisse de 33 % par rapport aux 12 mois précédant la crise sanitaire.
Cercle de l’Epargne – données SDES, Sit@del2, estimations à fin octobre 2024
Plus de 30 % des femmes européennes victimes de violences physiques ou sexuelles
Selon l’enquête de l’Union Européenne (UE) sur la violence basée sur le genre (vague 2021), environ 50 millions de femmes âgées de 18 à 74 ans dans l’UE, soit 31 %, ont été victimes de violences physiques (y compris des menaces) ou sexuelles à l’âge adulte.
En comparant la prévalence de la violence basée sur le genre selon les groupes d’âge, 35 % des femmes âgées de 18 à 29 ans ont déclaré avoir été victimes de violence basée sur le genre, contre 24 % des femmes du groupe d’âge de 65 à 74 ans.
Les données révèlent également que la maison n’est pas toujours un endroit sûr pour de nombreuses femmes. En 2021, 18 % des femmes ayant déjà eu un partenaire ont déclaré avoir subi des violences physiques ou sexuelles de la part de leur partenaire. Lorsque l’on inclut les violences psychologiques, ce chiffre grimpe à 32 %, indiquant qu’une femme sur trois a ou a eu un partenaire violent au cours de sa vie.
Cercle de l’Épargne – données Eurostat
Selon l’enquête de l’UE, 20 % des femmes ont été victimes de violences physiques (y compris des menaces) ou sexuelles de la part d’un non-partenaire. Parmi elles, 9 % ont déclaré avoir subi des actes dégradants ou humiliants autres que le viol, 7 % ont rapporté des violences physiques non sexuelles, et 4 % ont indiqué avoir été victimes de viol.
Le pourcentage de femmes déclarant avoir subi des violences non conjugales est le plus élevé en Finlande (47 %), en Suède (42 %), au Danemark (38 %), aux Pays-Bas (36 %) et au Luxembourg (34 %). En revanche, les taux les plus faibles ont été enregistrés en Bulgarie (6 %), en Pologne (8 %) et en Tchéquie (10 %).
L’analyse de la violence non conjugale par type révèle que les plus grandes disparités entre les pays de l’UE concernent la prévalence des actes sexuels dégradants ou humiliants autres que le viol. Ces prévalences varient de 24 % en Finlande et 22 % en Suède à moins de 2 % en Bulgarie, en Tchéquie et en Pologne.