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La France continue à créer des emplois
La France, malgré le ralentissement de la croissance et le poids des incertitudes continue à créer un grand nombre d’emplois. Entre fin juin et fin septembre, l’emploi salarié du secteur privé augmente à un rythme proche de celui des deux premiers trimestres de l’année. Le taux de croissance de l’emploi privé est de +0,4 %, soit 89 400 créations nettes d’emplois après +0,5 % au deuxième trimestre (+93 000 emplois) et +0,4 % au premier (+88 200 emplois). Au total, fin septembre 2022, l’emploi salarié privé est supérieur de 2,2 % à son niveau de fin septembre 2021 (soit +445 000 emplois) et de 4,3 % à son niveau de fin 2019, avant la crise sanitaire (soit +856 800 emplois). Les contrats d’alternance, et notamment d’apprentissage contribuent toujours à cette augmentation de manière non négligeable.
Au troisième trimestre 2022, l’emploi intérimaire a progressé de +2,3 % (soit +18 300 emplois) après deux trimestres consécutifs de baisse. Au troisième trimestre 2022, il est supérieur de 3,9 % à son niveau d’avant-crise. Hors intérim, l’emploi salarié privé continue d’augmenter dans le tertiaire marchand et dans l’industrie. L’emploi industriel (hors intérim) augmente de nouveau au troisième trimestre 2022, +0,4 % (+12 500 emplois) après +0,3 % au trimestre précédent. Il dépasse de 0,4 % (soit +12 900 emplois) son niveau d’avant crise sanitaire, et se situe à son plus haut niveau depuis le premier trimestre 2015. Dans la construction, l’emploi salarié privé (hors intérim) demeure quasi stable au troisième trimestre 2022 : +0,1 % (+1 600 emplois), après 0,0 % au trimestre précédent. Il avait toutefois nettement augmenté les deux années précédentes. Il dépasse de 6,4 % (+94 500 emplois) son niveau de fin 2019. Dans le tertiaire marchand hors intérim, l’emploi salarié privé augmente de nouveau au troisième trimestre 2022 de +0,5 % après +0,8 % (soit +60 400 après +92 500 emplois). Ce dynamisme explique l’essentiel de la hausse totale de l’emploi salarié privé. Dans ce secteur, l’emploi dépasse de 2,7 % son niveau d’un an auparavant (soit +323 500 emplois) et de 5,2 % celui d’avant-crise (soit +601 500 emplois). L’emploi salarié privé dans le tertiaire non marchand augmente modérément au troisième trimestre 2022, +0,1 % après +0,4 % (soit +1 800 après +10 800 emplois). Il dépasse amplement son niveau de fin 2019 (+4,4 % soit 114 100 emplois).
Baisse de pouvoir d’achat des salaires limitée en France
L’indice du salaire mensuel de base (SMB) dans le privé a augmenté de 0,9 % au troisième trimestre par rapport au deuxième et progressé de 3,7 % sur un an, selon des données provisoires publiées par le ministère du Travail. Le SMB, mesuré dans les entreprises privées (hors agriculture) de 10 salariés et plus, représente le salaire brut, c’est-à-dire avant la déduction des cotisations sociales et le versement des prestations sociales. Il ne prend en compte ni les primes, ni les heures supplémentaires.
Par secteur d’activité, le SMB a progressé, au cours du 3e trimestre, de 1,0 % dans le tertiaire, de 0,9 % dans l’industrie et de 0,7 % dans la construction. Sur un an, la hausse est de 3,8 % pour le tertiaire, de 3,6 % pour l’industrie, et de 3,1 % pour la construction.
Par catégorie socioprofessionnelle, le SMB a augmenté au 3e trimestre de 1,2 % pour les ouvriers, de 1,1% pour les employés, de 0,7 % pour les professions intermédiaires, et de 0,6 % pour les cadres. Sur un an, il a grimpé de 4,4 % pour les ouvriers, de 4,5 % pour les employés, de 2,8 % pour les professions intermédiaires et de 2,7% pour les cadres.
L’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) a progressé de 1,2 % par rapport au deuxième trimestre et de 4,4 % sur un an. Compte tenu de l’augmentation des prix à la consommation de 5,7% entre fin septembre 2021 et fin septembre 2022, le salaire horaire de base des ouvriers sur un an et en euros constants diminue de 1,3 % et le salaire mensuel de base en euros constants de 2,0 %.
Les entreprises françaises à l’étranger, plus de 1 250 milliards d’euros de chiffre d’affaires
Les grandes entreprises françaises se sont internationalisées ces vingt dernières années. Elles sont présentes non seulement en Europe mais aussi en Amérique du Nord et en Asie. Elles emploient ainsi plus de 6,6 millions de salariés à l’étranger, représentant 55 % de leurs effectifs. En 2020, les firmes multinationales françaises contrôlaient 48 600 filiales à l’étranger dans plus de 190 pays. Ses filiales réalisent 1 257 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel consolidé, soit la moitié du chiffre d’affaires consolidé total des firmes multinationales françaises. Le montant des investissements réalisés à l’étranger s’est élevé à 90,4 milliards d’euros.
La moitié des filiales françaises à l’étranger sont implantées dans neuf pays. Les États-Unis (4 900 filiales), l’Allemagne (4 000 filiales) et le Royaume-Uni (3 600 filiales) concentrent un quart des filiales françaises à l’étranger. Pour le chiffre d’affaires, les États-Unis arrivent en tête avec 235 milliards d’euros. Ils devancent l’Allemagne (114 milliards d’euros) et le Royaume-Uni (99 milliards d’euros). Ces trois pays concentrent 36 % du chiffre d’affaires consolidé total réalisé à l’étranger par les firmes multinationales françaises. Avec la Chine (75 milliards), l’Espagne (69 milliards) et l’Italie (66 milliards), ces pays concentrent la moitié du chiffre d’affaires consolidé total (53 %). L’Union européenne (qui, en 2020, n’inclut plus le Royaume-Uni) représente 41 % des filiales de multinationales françaises (soit 19 800 filiales) et 37 % du chiffre d’affaires consolidé total (soit 460 milliards d’euros).
En matière d’effectifs salariés à l’étranger, les trois premiers pays sont les États-Unis (682 000 salariés), le Brésil (474 000) et l’Inde (442 000). Ces trois pays représentent 24 % du total des emplois à l’étranger des multinationales françaises et 36 % des emplois hors Union européenne. Au niveau de l’Union européenne, l’Allemagne (438 000 salariés), l’Espagne (389 000) et la Pologne (262 000) représentent 17 % du total des emplois à l’étranger des multinationales françaises et 50 % des emplois localisés dans l’Union européenne. Cette dernière reste la première zone d’implantation des firmes multinationales françaises, avec 33 % des effectifs à l’étranger, soit 2,2 millions de salariés. Le coût salarial par tête y est significativement plus élevé que dans le reste du monde : 45 000 euros par an en moyenne dans l’Union européenne, contre 33 900 euros. Ainsi, l’Union européenne représente 40 % des frais de personnel à l’étranger des multinationales françaises.
La France, un déficit commercial malheureusement historique
Le déficit commercial de la France au troisième trimestre, en base annuelle a atteint le niveau historique de 150 milliards d’euros. La France a le déficit commercial le plus élevé de l’Union européenne.
Au troisième trimestre 2022, le solde commercial FAB/FAB a été déficitaire de 47,6 milliards d’euros en augmentation de 7,3 milliards d’euros par rapport au deuxième trimestre 2022. Ce déficit record est la conséquence de l’augmentation des importations en valeur.
Au troisième trimestre 2022, les exportations françaises de biens continuent de croître en valeur (+5,1 %), à un rythme légèrement supérieur à celui du deuxième trimestre (+4,0 %). Les trois quarts de cette croissance sont dus aux biens manufacturés, dont le dynamisme est porté par les ventes d’équipements mécaniques, électroniques et informatiques, celles d’automobiles, ainsi que par le vif rebond des exportations aéronautiques – ces dernières sont toutefois loin d’avoir retrouvé leur niveau d’avant crise sanitaire. Les exportations agricoles, portées par le blé, atteignent un niveau record depuis 2009.
Les importations ont, de leur côté, au troisième trimestre, augmenté de +8,0 %, après +7,8 % au deuxième trimestre. La moitié de cette hausse est due à l’énergie, et plus particulièrement à l’électricité – dont les montants importés ont été multipliés par 42 par rapport à leur niveau moyen de 2019 – mais aussi le gaz naturel liquéfié dont les approvisionnements ont bondi depuis le début de la guerre en Ukraine.
Le solde commercial énergétique s’est dégradé de 7,3 milliards au troisième trimestre, en raison du renchérissement de la facture des achats d’électricité et de gaz naturel liquéfié. Le déficit manufacturier s’accroît plus modérément de 1,7 milliard euros, en dépit de la nette amélioration du solde aéronautique. Le solde des produits agricoles s’améliore également, de 1,4 milliard et atteint 2,2 milliards, un niveau record depuis 2009.
Au troisième trimestre 2022, la plus forte baisse du solde par zone est enregistrée avec l’Amérique (-3,7 milliards d’euros). Elle s’explique essentiellement par la dégradation du solde avec les États-Unis (-3,1 milliards d’euros), en raison d’un accroissement des approvisionnements de gaz naturel liquéfié (GNL) qui ont fortement augmenté depuis le début de la guerre en Ukraine. Le solde se détériore également fortement avec l’Europe hors Union européenne (-2,3 milliards d’euros) compte tenu de la dégradation du solde avec le Royaume-Uni (-2,2 milliards d’euros) et la Norvège (-1,0 milliard d’euros). La hausse des importations d’électricité originaires du Royaume-Uni et celle des importations d’hydrocarbures naturels de Norvège sont les principaux facteurs expliquant cette dégradation. Au total, le solde avec le Royaume-Uni, qui constituait notre premier excédent en 2019, est ce trimestre devenu déficitaire, pour la première fois depuis 2009. La dégradation du solde avec le Proche et Moyen-Orient (-1,0 milliard d’euros) s’explique principalement par la détérioration avec le Qatar (-1,2 milliard d’euros) et l’Arabie Saoudite (-0,9 milliard d’euros) en raison d’une hausse des importations d’hydrocarbures. Le solde se détériore également avec l’Union européenne (-0,9 milliards d’euros) en raison de la baisse du solde avec l’Allemagne (-0,5 milliard d’euros) et les Pays-Bas (-0,5 milliard d’euros).
L’Italie et son commerce extérieur
À la différence de la France, l’Italie a réussi à développer un important excédent commercial depuis le début des années 2000. Ce solde commercial qui repose sur la vitalité des entreprises familiales du Nord est aujourd’hui remis en cause par le ralentissement de la croissance et la forte augmentation des importations énergétiques.
En 2021, l’excédent commercial atteint 50,416 milliards d’euros (contre +63,289 en 2020) tandis que l’excédent hors facture énergétique a atteint 89,452 milliards, soit 4 milliards de plus qu’en 2020 (il était de +85,656). En 2021, la France a enregistré un déficit commercial de 85 milliards d’euros faisant suite à un déficit de plus de 64 milliards d’euros en 2020.
L’Italie a, à partir des années 2010, connu une forte progression de ses exportations. Plusieurs secteurs d’activité ont dégagé des excédents croissants. Le secteur agro-alimentaire a ainsi enregistré un solde positif de 51 milliards. Pour le secteur pharmaceutique de 32,7 milliards et le secteur de la plaisance, l’excédent est de plus de 3 milliards. L’Italie est devenue en quelques années le deuxième exportateur mondial de produits verts. Le pays est un des principaux déposants de brevets environnementaux. Pour les exportations, l’Italie se classe au deuxième rang mondial dans l’indice de complexité verte établi par l’université d’Oxford, après l’Allemagne et devant les États-Unis, l’Autriche, le Danemark et la Chine. Plus de 432 000 entreprises industrielles et de services (31,2 % de l’ensemble des entreprises) ont investi dans des produits et technologies verts au cours de la période 2015-2019. Depuis 2015, le nombre d’investissements dans les technologies vertes a presque triplé. L’Italie comprend plus de 3,1 millions d’emplois verts ce qui la place en tête des pays de l’Union européenne.
L’économie italienne bénéficie toujours du dynamisme de plusieurs secteurs d’activité qui reposent sur des entreprises familiales du Nord. En 2021, les exportations ont été principalement tirées à la hausse par les ventes de métaux de base et de produits métalliques, (+26 %), de machines et équipements (+14,7 %), de produits pétroliers raffinés (+70,5 %), de produits chimiques (+19 %) et de moyens de transport hors véhicules automobiles (+19,5 %). L’industrie de la mode concourt également aux excédents avec comme capitale Milan. L’industrie italienne reste dépendante des commandes allemandes et suisses. Elle a su rester compétitive en jouant sur le haut de gamme et la robotisation. L’industrie emploie 14 % des salariés en Italie contre 9 % en France. Le tissu des entreprises industrielles y est plus dense et diversifié qu’en France.
Un excédent remis en cause par la facture énergétique
Depuis le mois de janvier, l’excédent commercial a disparu en raison de la hausse des prix de l’énergie. l’Italie est dépendante des importations de pétrole et du gaz en particulier russe. 74 % de l’énergie consommée dans le pays provenait de l’étranger ; l’Italie est le deuxième importateur net d’électricité au monde en 2019, le quatrième importateur de gaz naturel en 2020 et le huitième importateur de pétrole en 2019. En raison d’une forte contestation populaire, le pays a abandonné tout programme nucléaire dans les années 1980. À la suite d’un référendum approuvé par 62 % de la population, l’Italie a renoncé à l’utilisation du nucléaire civil en 1987. Les centrales nucléaires alors en activité (1 312 MW) ont été progressivement arrêtées.
La belle saison estivale 2022
Le secteur touristique a connu un bel été 2022 avec le retour des touristes étrangers à l’exception des Asiatiques. Les résidents français ont été nombreux à partir en vacances permettant des taux de fréquentation élevés, supérieurs à ceux d’avant crise sanitaire.
Au troisième trimestre, en France, la fréquentation dans les hébergements collectifs touristiques, exprimée en nombre de nuitées, a été ainsi supérieure de 3,2 % à son niveau du troisième trimestre 2019. La fréquentation a été supérieure dans les campings de +6,2 % par rapport à 2019. Elle a dépassé également son niveau de 2019 dans les hôtels, mais dans une moindre mesure (+1,3 %). La fréquentation des autres hébergements collectifs de tourisme (AHCT) reste néanmoins inférieure à son niveau d’avant-crise (-1,0 %).
Les hôtels ont retrouvé leur clientèle
Fortement touchés en 2020 et convalescents en 2021, les hôtels ont, en 2022, bénéficié d’un taux de remplissage élevé. Les craintes liées au covid-19 se sont estompées. Les ménages qui avaient privilégié les hébergements individuels sont retournés dans les structures collectives.
Au troisième trimestre, pour la première fois depuis la crise sanitaire, la fréquentation hôtelière est ainsi supérieure à son niveau de 2019. Les résidents sont en grande partie responsable de ce bon résultat. Le nombre de nuitées hôtelières de la clientèle résidant en France est ainsi supérieur de 3,2 % au troisième trimestre par rapport à celui du troisième trimestre 2019, ce qui représente près de 1,4 million de nuitées supplémentaires. Le nombre de nuitées de la clientèle non-résidente se situe un peu en-deçà de son niveau d’avant la crise (-1,7 %, soit une baisse d’un demi-million de nuitées par rapport à 2019).
L’hôtellerie haut de gamme a profité du retour de la clientèle française et internationale. Au troisième trimestre, le nombre de nuitées augmente ainsi dans les hôtels classés 4 et 5 étoiles (+8,2 % par rapport au troisième trimestre 2019) et, à un moindre degré, dans les hôtels 3 étoiles (+3,9 %). Les hôtels bas de gamme classés 1 et 2 étoiles poursuivent leur déclin avec une fréquentation en baisse de 7,9 %. La fréquentation de la clientèle résidente augmente fortement dans les hôtels 4 et 5 étoiles par rapport à 2019. Avec près de 16 millions de nuitées, la fréquentation est particulièrement soutenue dans les hôtels du littoral (+2,7 % par rapport à 2019). La fréquentation hôtelière retrouve son niveau de 2019 dans l’espace urbain, que ce soit en Île-de-France ou en province. La fréquentation de la clientèle résidente est soutenue dans les départements d’outre-mer (+9,6 % par rapport au troisième trimestre 2019) et dans les massifs de ski (+7,4 %), faisant plus que compenser le repli parfois prononcé de la fréquentation de la clientèle non-résidente.
Le tourisme d’affaires, moins important en période estivale retrouve progressivement des couleurs. Les nuitées d’affaires sont ainsi en retrait de 3,2 % au troisième trimestre 2022 par rapport à la même période en 2019. L’Île-de-France est toujours en retrait avec un déficit de 1,1 million de nuitées soit une contraction de près de 14 %.
Les nuitées des non-résidents sont globalement moins nombreuses dans les hôtels de métropole depuis la crise sanitaire (-1,7 %). Tout en restant moins nombreux qu’avant la crise, les touristes britannique sont de retour (néanmoins -6,0 % par rapport à 2019) tout comme les Américains (-2,3 % par rapport à 2019). Les touristes de la zone euro sont revenus en masse. Les nuitées des Allemands augmentent de 10,3 % par rapport à 2019, celles des Belges de 5,8 % et celles des Néerlandais de 40,8 %. Les clientèles du nord et de l’est de l’Europe ont probablement davantage voyagé vers des destinations touristiques occidentales, telle que la France, dans le contexte de guerre en Ukraine et d’inquiétude dans la partie orientale de l’Europe. En revanche, les touristes asiatiques ont été rares pour des raisons sanitaires tout comme les Russes du fait de la guerre en Ukraine.
Forte progression pour les campings
Après les fréquentations décevantes des deux années de crise sanitaire (-15,6 % au troisième trimestre 2020 et -0,8 % au troisième trimestre 2021 par rapport au troisième trimestre 2019), les campings français ont dépassé, au troisième trimestre 2022, de 6,2 % leur niveau de fréquentation d’avant-crise. 102 millions de nuitées entre juillet et septembre 2022 ont été enregistrées. Les campings bénéficient surtout d’une forte hausse de fréquentation des touristes résidents (+8,1 %), et dans une moindre mesure d’un tourisme non-résident plus présent qu’en 2019 (+1,5 %). Avec près de 59 millions de nuitées dans les campings, le littoral reste la principale destination dans ce type d’hébergement.
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Le secteur touristique a souffert du manque de main-d’œuvre durant la période estivale. Les problèmes de recrutement perdurent, obligeant certains professionnels à fermer de manière anticipée leurs établissements. Le tourisme en France est désormais contraint par les problèmes d’effectifs et par une incapacité à allonger la saison au-delà de la période estivale. Le retour des salons et des expositions dans les grandes agglomérations et notamment à Paris devrait entraîner une progression du tourisme d’affaires au quatrième trimestre 2022. Pour le moment, l’inflation a peu d’incidences sur l’activité touristique. Les vacances de la Toussaint qui ont été au début touchées par le blocage des raffineries ont néanmoins donné lieu à d’importantes transhumances en France.