16 août 2024

Graphiques – endettement entreprises – lecture

La progression des financements aux entreprises non financières s’accentue en juin

Fin juin, l’endettement  des sociétés non financières, en France, atteignait, selon la Banque de France, 2074,5 milliards d’euros dont 1359,9 milliards au titre des financement par crédit bancaire et 714,5 milliards au titre du financement par le marché.

En juin, les encours de financements accordés aux sociétés non financières augmentent de +2,5 % sur un an (après +1,8 % en mai et +1,6 % en avril) grâce à la fois à la progression des financements par titres de dette (+3,7 % en forte hausse par rapport à mai) et des crédits bancaires (+2,0 %). Au sein de ces derniers, la contraction des crédits de trésorerie continue à se modérer ( -3,2 %, après -5,0 % en mai) tandis que les crédits à l’investissement progressent toujours (+3,1 % après +3,4 % en mai).

En juin, le crédit bancaire aux sociétés non financière a progressé de 2,0 % (après +1,7% en mai). Cette croissance est importante pour les entreprises de taille intermédiaire (2,5 % après 2,3 % en mai). Elle progresse également pour les grandes entreprises (+0,8 % après -0,4 % en mai). Pour les PME, la croissance ralentit (+1,3 % après +1,6 % en mai).

La croissance de l’encours des crédits mobilisés est toujours très différenciée selon les secteurs économiques. Elle reste forte pour le secteur des conseils et services aux entreprises (+10,0 %), pour l’information et communication (+9,7 %) pour le transport et entreposage (+7,4 %), et significative pour les activités immobilières (+3,6 %) et l’agriculture, sylviculture et pêche (+2,8 %). En revanche, l’encours de crédits mobilisés continue sa contraction pour les activités industrielles (-3,7 %), le commerce (-2,9 %) et le secteur hébergement-restauration (-2,5 %).

Cercle de l’Epargne – données Banque de France

Le coût global des nouveaux financements (4,37 %) revient à un niveau légèrement inférieur à celui du mois d’avril (4,44 %) et à ceux du 1er trimestre, après une baisse marquée en mai (à 4,16%) en raison d’une opération exceptionnelle d’une grande entreprise. De son côté, le coût des titres de dette enregistre une légère baisse (3,83 % après 3,89 % en mai).

Après une baisse ponctuelle marquée en mai, le coût moyen du crédit remonte pour toutes les tailles d’entreprises et en particulier pour les grandes entreprises (4,66% après 3,88% en mai et 4,75% en avril), tout en restant sur une tendance baissière.

Cercle de l’Epargne – données Banque de France

Plus de la moitié de la population européenne a lu un livre en 2022

En 2022, 52,8 % de la population de l’Union Européenne, âgée de 16 ans ou plus ont déclaré, selon Eurostat, avoir lu des livres au cours des 12 derniers mois. Les 16/29 ans, lisent davantage (60,1 %) que les 30 à 54 ans (53,5 %) et les 55 à 64 ans (52,6 %). Les plus de  65 ans sont ceux qui lisent le moins (47,2 %).

Au sein de l’Union, les femmes lisent davantage de livres (60,5 %) que les hommes (44,5 %).

Cette différence se maintient chez les lecteurs les plus assidus. 28,8 % des femmes et 24,8 % des hommes lisent moins de 5 livres, 14,3 % des femmes et 9,8 % des hommes lisent 5 à 9 livres, tandis que 17,4 % des femmes et des hommes lisent moins de 5 livres. 9,9 % des hommes lisent 10 livres ou plus.

Parmi les pays de l’Union, le Luxembourg est le pays ayant la proportion la plus élevée de lecteurs (75,2 %), suivi du Danemark (72,1 %) et de l’Estonie (70,7 %). En revanche, en Roumanie, seulement 29,5 % des personnes avaient lu des livres au cours des 12 mois précédant l’enquête, 33,1 % à Chypre et 35,4 % en Italie. La France se situait au-dessus de la moyenne européenne à la 10e place.

Eurostat