27 décembre 2024

Graphiques – énergies renouvelables – démographie – immobilier

Energie renouvelable : un quart de la consommation

En 2023, 24,5 % de la consommation finale brute d’énergie dans l’Union européenne (UE) provenait de sources renouvelables, soit une augmentation de 1,4 point de pourcentage par rapport à 2022. Cette part reste inférieure de 18 points de pourcentage (pp) à l’objectif fixé pour 2030 (42,5 %), qui nécessiterait une augmentation annuelle moyenne de 2,6 pp entre 2024 et 2030.

La Suède se classe au premier rang des pays de l’UE, avec deux tiers (66,4 %) de sa consommation finale brute d’énergie provenant de sources renouvelables en 2023. La Suède s’appuie principalement sur les biocarburants solides, l’hydraulique et l’éolien. La Finlande suit avec 50,8 %, reposant également sur les biocarburants solides, l’éolien et l’hydraulique, tandis que le Danemark arrive en troisième position avec 44,9 %, la majeure partie de son énergie renouvelable provenant des biocarburants solides et de l’éolien.

Les parts les plus faibles d’énergies renouvelables ont été enregistrées au Luxembourg (11,6 %), en Belgique (14,7 %) et à Malte (15,1 %). La France, avec un taux de 22 %, se situe juste en dessous de la moyenne européenne. L’énergie nucléaire, bien que non renouvelable mais non émettrice de gaz à effet de serre, joue un rôle plus important en France que dans les autres pays.

Cercle de l’Epargne – Eurostat

Stabilisation des prix de l’immobilier en France

Avec la baisse des taux d’intérêt et malgré les incertitudes politiques, un léger frémissement est constaté sur le marché immobilier. Au troisième trimestre 2024, les prix des logements (neufs et anciens) en France métropolitaine sont stables en données corrigées des variations saisonnières, après six trimestres consécutifs de baisse (-0,5 % au deuxième trimestre et -1,4 % au premier trimestre 2024). Les prix des logements anciens sont quasi stables (+0,1 %, après -0,5 %) et ceux des logements neufs augmentent (+0,7 % par rapport au trimestre précédent, après +0,4 % au deuxième trimestre 2024).

Sur un an, les prix des logements baissent de 3,5 %, après -4,6 % au deuxième trimestre 2024. Ce recul est principalement porté par celui des logements anciens (-3,9 %, après -4,9 %). Les prix des logements neufs baissent de manière plus modérée (-0,5 %, après -1,5 %).

Cercle de l’Epargne – Source : Insee, SDES, Notaires de France – Groupe ADSN, Notaires du Grand Paris – PNS.

Déclin démographique de Paris

Parmi les 34 918 communes françaises hors Mayotte, 42 dépassent le seuil des 100 000 habitants. Elles regroupent un peu plus de 10 millions d’habitants/

Les communes de plus de 100 000 habitants enregistrant les plus fortes progressions de population, telles que Montpellier, Villeurbanne et Toulouse, tirent leur croissance à la fois du solde naturel et du solde migratoire apparent. Toulon, qui se classe à la quatrième place, bénéficie essentiellement d’un apport de population extérieure.

À l’opposé, les populations de Mulhouse et Paris connaissent les plus fortes diminutions relatives malgré un solde naturel favorable. Paris enregistre ainsi la deuxième plus forte baisse de population, en pourcentage, parmi les communes de plus de 100 000 habitants. L’excédent des naissances sur les décès ne compense pas le déficit des départs par rapport aux arrivées.

INSEE