Hier et Aujourd’hui – Etats-Unis, emploi – salaire – chômage
Croissance, les États-Unis la course en tête
L’économie américaine n’en finit pas d’étonner. Elle déjoue les pronostics et semble insensible à la hausse des taux d’intérêt. Au troisième trimestre, la croissance du PIB des États-Unis en rythme annualisé a atteint 4,9 % (+1,2 % par rapport au trimestre précédent), selon les estimations provisoires du gouvernement publiées ce jeudi. Ce résultat est supérieur aux prévisions des analystes qui pariaient sur un taux de 4,7 %. Au deuxième trimestre, la croissance en rythme annuel était de 2,1 %. La croissance loin de ralentir, accélère. La récession maintes fois annoncée, demeure une menace fantôme. Pour le département du Trésor, le PIB est « en voie de retrouver la tendance de croissance prépandémique ».
A la différence de ceux du vieux continent, les ménages américains maintiennent un fort niveau de consommation en puisant dans leur cagnotte covid. Lors du dernier trimestre, ils ont dépensé plus en loyers, en dépenses de santé, en voitures, en services financiers, en restauration, en loisirs qu’au deuxième trimestre. Les investissements des ménages sont en forte croissance, laissant penser que l’immobilier surmonte la hausse des taux. Ils ont augmenté de 12 % au troisième trimestre et de 30 % en un an. Ce rebond s’explique par les offres promotionnelles des promoteurs immobiliers destinées à compenser le coût des prêts hypothécaires, leurs taux atteignant désormais 8 %. Si l’investissement dans l’industrie est en recul il reste, néanmoins, à un haut niveau.
De leur côté, les dépenses du gouvernement fédéral ont progressé plus vite au troisième trimestre qu’au deuxième tandis que celles des États et des collectivités locales décéléraient. Les exportations ont progressé.
L’économie américaine est inoxydable. Elle résiste à la hausse des taux d’intérêt, à la fin du moratoire sur le remboursement des prêts étudiants, à la remontée du prix de l’essence, aux grèves dans l’automobile et dans le cinéma, à la crainte d’un blocage des dépenses fédérales en raison de l’instabilité politique du Congrès (« shutdown »), à la crise au Proche-Orient. Les créations d’emplois ont été supérieures aux attentes en septembre avec 336 000 postes nets de plus. Les prévisionnistes parient sur une croissance de 2,2 % en 2023 et de 1,1 % en 2024. Pour autant, les cassandres prévoient un ralentissement de la croissance dans les prochaines semaines avec la disparition de la cagnotte covid et la poursuite de la baisse de l’investissement sur fond de taux d’intérêt élevé.
La confiance des ménages en légère hausse en octobre en France
En octobre, la confiance des ménages s’améliore légèrement, selon l’INSEE, tout en restant dégradée. À 84, l’indicateur qui la synthétise augmente d’un point mais reste bien au-dessous de sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2022).
En octobre, le solde d’opinion des ménages relatif aux perspectives d’évolution de leur situation financière augmente (+2 points) tout comme celui sur leur situation financière passée (+1 point). À l’inverse, le solde relatif à l’opportunité de faire des achats importants perd 2 points.
En octobre, les ménages semblent être moins portés à l’épargne. Le solde d’opinion relatif à l’opportunité d’épargner perd, en effet, 8 points. Il reste cependant au-dessus de sa moyenne de longue période. Le solde relatif à la capacité d’épargne actuelle diminue de nouveau (-2 points) et se situe désormais au niveau de sa moyenne de longue période. Celui relatif à la capacité d’épargne future est quant à lui stable et demeure au-dessus de la sienne. Cette baisse des intentions d’épargne est classique au second semestre. Par ailleurs, avec la diminution de l’inflation, les ménages pourraient accroître leurs achats dans les prochains mois. Ce mouvement en faveur de la consommation est envisageable car, en octobre, la part de ménages qui considèrent que le niveau de vie en France améliorera au cours des douze prochains mois augmente légèrement. Le solde correspondant gagne un point (après une baisse d’un point en septembre 2023). Il demeure néanmoins bien inférieur à sa moyenne de longue période. La part de ménages qui considèrent que le niveau de vie en France s’est amélioré au cours des douze derniers mois est quant à elle inchangée. Le solde correspondant se situe également bien au-dessous de sa moyenne.
En octobre, les Français sont un peu plus confiants qu’en septembre sur le front de l’emploi. Les craintes des ménages concernant l’évolution du chômage diminuent. Le solde correspondant perd 3 points (après une hausse de 3 points en septembre 2023) et demeure en-dessous de sa moyenne de longue période.
En octobre, la part des ménages estimant que les prix augmenteront au cours des douze prochains mois diminue. La part des ménages qui considèrent que les prix ont augmenté au cours des douze derniers mois est de nouveau en hausse. Le solde d’opinion associé gagne deux points et demeure bien au-dessus de sa moyenne de longue période.
Cercle de l’Épargne – données INSEE
Légère augmentation du chômage en France au troisième trimestre
Pour la première fois depuis 2020, le nombre d’inscrits à Pôle Emploi est en augmentation au troisième trimestre. L’affaiblissement de la croissance commence à se faire ressentir. La Banque de France et l’OFCE prévoient une remontée du chômage qui pourrait concerner jusqu’à 7,9 % de la population active d’ici la fin de l’année au lieu de 7,1 % au premier trimestre.
En moyenne au troisième trimestre 2023, en France métropolitaine, le nombre de personnes inscrites à Pôle emploi et tenues de rechercher un emploi (catégories A, B, C) était de 5 076 600. Selon la DARES, 2 818 800 personnes sont sans emploi (catégorie A) et 2 257 800 exercent une activité réduite (catégories B, C). Au troisième trimestre, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A a augmenté de 0,7 % (+19 300) mais baisse de 3,8 % sur un an. Le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A, B, C augmente de 0,2 % sur ce trimestre (+8 900) et recule de 1,3 % sur un an.
En France (y compris les départements-régions d’outre-mer, hors Mayotte), le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 3 028 500 pour la catégorie A en hausse de 0,6 % sur le trimestre (-3,8 % sur un an). Pour les catégories A, B, C ce nombre s’établit à 5 352 000 en augmentation de 0,2 % sur ce trimestre et en baisse de 1,3 % sur un an.
Cercle de l’Épargne – données INSEE
La structure de la rémunération des salariés français
La rémunération globale des salariés comprend le salaire de base et l’ensemble des éléments variables de rémunération. Parmi ces dernières figurent les primes et compléments (13e mois, primes de vacances, primes de fin d’année, avantages en nature, etc.,), la rémunération des heures supplémentaires (salariés à temps complet) et complémentaires (salariés à temps partiel) et la rémunération due à l’épargne salariale (participation, intéressement et abondement de l’employeur aux plans d’épargne entreprise). Il faut y ajouter les indemnités ponctuelles (indemnités de chômage partiel, de licenciement, de mise à la retraite), le rachat de jours sur le compte épargne-temps (CET), les indemnités pour congés intempéries, et les primes exceptionnelles (prime exceptionnelle de pouvoir d’achat introduite en 2019).
En 2020, la part du salaire de base dans la rémunération brute atteint 74,9 %, en retrait par rapport aux années précédentes. Ce repli est à relier à la hausse des indemnités d’activité partielle (ou chômage partiel) qui représentent 3,9 % de la rémunération brute totale. Le recours à l’activité partielle a fortement augmenté durant la période de l’épidémie de covid. 25,1 % de la rémunération brute totale en 2020 correspond à des éléments variables contre 19,7 % en 2018.
Les compléments de salaire
97,4 % des salariés perçoivent au moins un élément variable de rémunération en 2020. 88,8 % des salariés touchent des primes et des compléments de salaire. Les rémunérations liées aux heures supplémentaires et complémentaires ne concernent que 43,9 % des salariés. Près d’un salarié sur deux (48,3 %) a accès à l’épargne salariale. En 2020, 45,7 % des salariés touchent également des indemnités de chômage partiel et 30,0 % bénéficient d’autres éléments variables (notamment prime Pepa ou prime partage de la valeur, indemnités de licenciement, etc.).
La proportion de salariés bénéficiant de compléments de salaire dépend de la taille de l’entreprise. Dans celles de 500 salariés et plus, 97,9 % des salariés sont concernés par des éléments variables de rémunération, alors qu’ils ne sont que 95,8 % à l’être dans les entreprises de 10 à 19.
Les compléments de salaire fonction des secteurs d’activité et des branches professionnelles
Les éléments variables de rémunération dépendent du secteur d’activité et de la branche professionnelle. En 2020, l’épargne salariale est distribuée à près des deux tiers des salariés des secteurs industriels. Les heures supplémentaires et complémentaires concernent en premier lieu les salariés de la construction et moins fréquemment ceux des services. Les indemnités de chômage partiel sont avant tout versées aux salariés dans la construction et l’industrie en 2020, respectivement 69,2 % et 52,5 %. Dans les services, si la part moyenne est moindre, il y a de très fortes disparités suivant les secteurs d’activité. L’épargne salariale est très répandue dans le regroupement de branches « banques, établissements financiers et d’assurance » et, à un degré moindre, dans la « métallurgie et sidérurgie » et la « chimie et pharmacie ». Les heures supplémentaires ou complémentaires touchent une part très importante des salariés des regroupements de branches « hôtellerie, restauration et tourisme » et « nettoyage, manutention, récupération et sécurité ». En 2020, les salariés de la branche « hôtellerie, restauration et tourisme » sont les plus concernés par le versement des indemnités de chômage partiel, en raison de l’épidémie de covid.
Les compléments de salaire, fonction du niveau de salaire
Les salariés ayant les rémunérations les plus élevées sont ceux dont le poids des éléments variables sont les plus importants. En 2020, pour les 10 % des salariés ayant les rémunérations brutes les plus basses, le salaire de base représente 83,7 % de la rémunération brute totale, les primes et compléments 6,4 % et l’épargne salariale 0,7 %. Pour les 10 % des salariés ayant les rémunérations brutes les plus élevées, la part du salaire de base décroît à 70,9 %, tandis que les primes et compléments en représentent 20,3 % et l’épargne salariale 5,2 %. En 2020, parmi les 10 % de salariés percevant les rémunérations les plus basses, 78,5 % sont concernés par les primes et compléments, contre 96,8 % parmi les 10 % de salariés se situant à l’autre extrémité de l’échelle des rémunérations.
En 2020, la part variable représente 26,3 % de la rémunération brute totale des ouvriers, contre 24,9 % de la rémunération brute totale des cadres et professions intellectuelles supérieures. Cet écart est essentiellement imputable aux heures supplémentaires et complémentaires, dont la part est plus élevée pour les ouvriers, 4,7 % de la rémunération brute totale, contre 0,5 % pour cadres et professions intellectuelles supérieures. Ces derniers sont soumis, en effet, pour une part non négligeable d’entre-eux, au régime du forfait jour.
La part des indemnités de chômage partiel dans le contexte particulier de la crise sanitaire est élevée pour les employés (7,0 %). Les primes et compléments de salaire représentent 10,0 % de leur rémunération brute totale, contre 15,9 % pour les cadres et professions intellectuelles supérieures.
Les salaires réels en hausse en France
Entre 1996 et 2021, selon l’INSEE, le salaire net moyen en équivalent temps plein des salariés du secteur privé a augmenté de 15,6 %, en euros constants (c’est-à-dire corrigé de l’inflation), soit de 0,6 % par an en moyenne. Le salaire des ouvriers a progressé de 17,4 % sur cette période, soit plus rapidement que celui des autres catégories socioprofessionnelles (+12,1 % pour les employés, +4,7% pour les cadres et +3,3 % pour les professions intermédiaires). Le SMIC qui bénéficie de règles d’indexation a un effet d’entraînement important pour les salaires les plus modestes.
Moindre progression des salaires dans les fonctions publiques
Entre 2011 et 2021, le salaire net en équivalent temps plein a progressé en moyenne de 4,9 % en euros constants dans le privé, soit une hausse de 0,4 % en moyenne par an. Dans la fonction publique, sur la même période, le salaire net moyen en équivalent temps plein a augmenté de 2,1 % en euros constants. Le salaire net moyen des fonctionnaires a augmenté de 2,6 % entre 2011 et 2021 (-1,1 % pour les fonctionnaires de catégorie A, -0,2 % pour ceux de catégorie B et +4,4 % pour ceux de catégorie C), celui des non-fonctionnaires (hors personnels médicaux) a augmenté de 1,5 % et celui des personnels médicaux de 10,9 %.
Réduction des écarts de salaire entre femmes et hommes
L’écart de salaire moyen en équivalent temps plein entre femmes et hommes dans le privé est de 14,5 % en 2021, en incluant apprentis et stagiaires (en les excluant, il est de 14,8 %). Cet écart est imputable aux différences de structure des emplois des femmes et des hommes et de rémunération. L’écart s’est réduit de près de 7,9 points, soit d’un tiers, par rapport à son niveau de 1996. Le salaire net moyen des femmes a progressé plus rapidement que celui des hommes sur la période : +0,9 % par an en moyenne en euros constants pour les premières, contre +0,5 % pour les seconds. La réduction de l’écart salarial entre femmes et hommes provient de la part croissante des femmes parmi les emplois les plus qualifiés (en particulier parmi les cadres, leur part passant de 24 % en 1996 à 37 % en 2021), même si elles demeurent minoritaires parmi les emplois les mieux rémunérés. Entre 2011 et 2021, l’écart de salaire moyen dans la fonction publique entre les femmes et les hommes s’est réduit de 3 points pour s’établir à 11,3 % en 2021.
Cercle de l’Épargne – données INSEE
France, un taux d’activité en forte augmentation
Depuis une trentaine d’années, selon l’INSEE, le taux d’activité des personnes en âge de travailler est en augmentation en France, à l’exception de la période du début de l’épidémie de covid. En moyenne sur l’année 2022, 73,6 % des personnes de 15 à 64 ans sont actives au sens du Bureau international du travail (BIT). Ce taux est le plus élevé constaté depuis qu’il est mesuré par l’INSEE (1975).
Entre 2014 et 2022, la progression du taux d’activité en France est liée au recul de l’âge de départ à la retraite à 62 ans décidé en 2009 et à la baisse du chômage des jeunes. Le taux d’activité des 55/64 ans a augmenté sur la période de 8,2 points quand celui des 15/29 ans a augmenté de 2 points. Le taux d’activité des personnes d’âge médian (30 à 54 ans) a légèrement reculé (-0,5 point).
Cercle de l’Épargne – INSEE
37,5 % des 15/29 ans sont inactifs car ils poursuivent leurs études. Entre 2014 et 2022, le taux d’inactivité des jeunes recule de 2,0 points. Cette baisse s’explique avant tout par un nombre de jeunes en formation plus élevé.
La retraite constitue le principal motif d’inactivité des 55/64 ans. Près d’un quart de cette tranche d’âge (24,6 %) est inactif pour cette raison. Avec la mise en place des différentes réformes engagées depuis 1993, la part des 55/64 ans inactifs pour motif de retraite a reculé de 8,3 points entre 2014 et 2022. L’inactivité des seniors pour raisons familiales a diminué de 1,4 point et celle pour découragement de 0,6 point. En revanche, l’inactivité pour invalidité ou problèmes de santé a progressé de 1,7 point au sein des personnes de 55 à 64 ans. Tous âges confondus, l’inactivité pour invalidité ou problèmes de santé est en augmentation en France. La hausse a été entre 2014 et 2022 de 3,8 points parmi les inactifs de 16 à 64 ans.
Cercle de l’Épargne – données INSEE
Le taux d’activité des 30-54 ans en léger repli
Le taux d’activité des personnes des 30/54 ans en France a augmenté entre 1975 et 2014, passant de 77,2 % à 88,9 %. Cette hausse s’explique par la montée en puissance du travail féminin. Le taux d’activité des femmes a progressé de 26,9 points sur la période quand celui des hommes a diminué de 3,3 points. Les taux d’activité des femmes et des hommes d’âge médian se sont rapprochés depuis 1975 avec néanmoins le maintien d’un écart de 8 points (84,5 % pour les femmes contre 92,5 % pour les hommes en 2022).
Si la France est en-dessous de la moyenne de l’Union européenne (UE) pour le taux d’activité des jeunes et des seniors, elle est, en revanche, au-dessus pour les personnes d’âge médian. À 88,4 %, le taux d’activité des 30/54 ans en France en 2022 est supérieur de 1,2 point à cette moyenne et se situe au même niveau qu’en Allemagne. Ce taux est de 87,9 %en Espagne et de 79,8 % en Italie qui affiche le taux d’activité le plus faible de l’UE pour cette tranche d’âge. La France se caractérise par un taux d’activité féminine important. Leur taux d’activité aux âges intermédiaires est de 84,5 % quand la moyenne de l’Union européenne est de 82,0 %. Ce taux est de 83,5 % en Espagne et de 69,2 % en Italie. Depuis 2014, le taux d’activité de la population d’âge médian est en légère baisse, -0,5 point.
En 2022, 4,5 % des personnes d’âge médian étaient inactives pour des raisons familiales et déclarent devoir s’occuper d’un enfant ou d’un proche, et 4,1 % sont inactives en raison d’invalidité ou de problèmes de santé. Parmi les 30/54 ans, les autres raisons d’inactivité sont structurellement moins fréquentes : motifs temporaires (1,2 %), études ou formations (1,2 %) et découragement (0,3 %). L’inactivité pour raisons familiales est plus fréquente entre 30 et 40 ans : elle concerne 5,9 % des 30/34 ans et des 35/39 ans. L’invalidité ou les problèmes de santé sont bien moins fréquents pour ces deux tranches d’âge, tandis qu’ils deviennent la principale raison d’inactivité après 45 ans : 4,9 % des 45/49 ans et même 7,2 % des 50/54 ans sont inactifs pour maladie ou invalidité.
30/54 ans, l’inactivité pour maladie ou formations en légère hausse
Le léger recul du taux d’activité (-0,5 point) des personnes d’âge médian depuis 2014 s’explique par une hausse de l’inactivité pour maladie ou invalidité (+0,4 point entre 2014 et 2022) et par des reprises d’études et de formations (+0,3 point). L’inactivité des personnes d’âge médian pour invalidité ou problèmes de santé a commencé à augmenter avant la crise sanitaire (+0,4 point entre 2015 et 2019). La hausse de l’inactivité pour études ou formation renvoie notamment à l’augmentation du taux d’accès à la formation des demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi.
Près de sept inactifs d’âge médian sur dix sont des femmes. Neuf femmes sur dix sont inactives pour raisons familiales. Les femmes sont plus fréquemment inactives que les hommes par découragement ou pour raisons médicales. Les personnes peu ou pas diplômées sont relativement plus nombreuses parmi les inactifs d’âge médian que dans l’ensemble de la population des 30/54 an (57 % contre 35 %). Elles sont également plus nombreuses parmi les inactifs en situation d’invalidité ou ayant des problèmes de santé.