La création d’entreprises se porte bien tout comme les faillites
La France se démarque de ses partenaires européens en matière de création mais aussi en matière de faillites d’entreprises. En effet, plus de 500 000 entreprises sont créées en France chaque année contre 310 000 en Allemagne ou 260 000 au Royaume-Uni. Néanmoins, le résultat français est à relativiser. En effet, 50 % des créations émanent des auto-entrepreneurs. Par ailleurs, selon Eurostat, en 2011, seulement 28 000 entreprises employeuses ont été créées en France, contre 86 000 en Allemagne et 225 000 au Royaume-Uni. En termes d’emplois, cela représente seulement 83 000 nouveaux emplois en France contre 163 000 en Allemagne et presque 580 000 au Royaume-Uni. La création d’entreprise est un succédané à l’emploi salarié en période de crise. Ainsi, du mois de novembre 2013 au mois de novembre 2014, le nombre cumulé de créations a augmenté par rapport aux douze mois précédents de +2,4 %.
La France se caractérise également par un nombre élevé de faillites, en moyenne plus de 60 000 par an depuis le début de la crise de 2009. De septembre 2013 à septembre 2014, le nombre de défaillances d’entreprise s’élève, en France, à 63 322 (source Banque de France). En Allemagne, le nombre annuel de faillite est de 26 000 et au Royaume-Uni de 30 000. Ce très grand nombre de faillite pose le problème de l’accompagnement des dirigeants de PME et de TPE. La nécessité de développer des réseaux de conseil s’impose. Il pourrait même être imaginé des chèques conseils gérés par les Chambres de Commerce ou par d’autres organismes (banques – assurances) permettant à des chefs d’entreprise d’accéder à des coachs spécialisés.