14 septembre 2019

Le Coin de l’Epargne du 14 septembre 2019

Le tableau financier de la semaine

  Résultats 13 septembre 2019 Évolution hebdomadaire Résultats 31 déc. 2018
CAC 40 5 655,46 +0,92 % 4 678,74
Dow Jones 27 219,52 +1,57 % 23 097,67
Nasdaq 8 176,71 +0,91 % 6 583,49
Dax Allemand 12 468,53 +2,27 % 10 558,96
Footsie 7 367,46 +1,17 % 6 733,97
Euro Stoxx 50 3 550,11 +1,57 % 2 986,53
Nikkei 225 21 988,29 +3,72 % 20 014,77
Shanghai Composite 3 031,24 +1,05 % 2493,89
Taux de l’OAT France à 10 ans (20 heures) -0,169 % +0,172 pt 0,708 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (20 heures) -0,446 % +0,192 pt 0,238 %
Taux du Trésor US à 10 ans (20 heures) 1,880 % +0,328 pt 2,741 %
Cours de l’euro / dollar (20 heures) 1,1072 +0,44 % 1,1447
Cours de l’once d’or en dollars (20 heures) 1 489,616 -1,12 % 1 279,100
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (20 heures) 60,320 -2,03 % 52,973

Les banques centrales une fois de plus à la manœuvre

Face au ralentissement économique de la zone euro, et conformément aux prévisions, la Banque Centrale Européenne (BCE) a abaissé le taux de dépôt de 0,1 point. Il est désormais à -0,5 %. Les banques doivent acquitter 0,5 % sur leurs liquidités placées à la BCE. Par ailleurs, à partir du 1er novembre, la banque centrale reprendra ses achats d’obligations à un rythme de 20 milliards d’euros par mois, et ce « aussi longtemps que nécessaire pour renforcer l’effet accommodant de sa politique de taux bas ». Le montant de l’enveloppe mensuelle est un peu inférieur aux attentes mais cela devrait contribuer à maintenir les taux à des niveaux historiquement bas.  

Les annonces de la BCE visent à favoriser le redressement de l’inflation et, par ricochet, la croissance. Selon les dernières prévisions économiques de la BCE, le taux de croissance ne devrait pas dépasser 1,1 % pour la zone euro en 2019, contre 1,2 % prévu en juin. Pour l’année prochaine, le taux de croissance a été ramené de 1,4 à 1,2 %. « La probabilité d’une récession reste faible, mais elle a augmenté », a prévenu Mario Draghi. D’après la BCE, les prix ne devraient augmenter respectivement que de 1,2 %, 1,0 % et 1,5 % au cours des trois prochaines années, loin de l’objectif de 2 %. Les mesures prises par la BCE ne font pas l’objet d’un consensus au sein du Conseil des Gouverneurs, un tiers d’entre eux ayant voté contre. Entre les représentants latins et ceux de l’Europe du Nord, le fossé se creuserait, ce qui pourrait rendre difficile le début du mandat de Christine Lagarde. Les Présidents des banques centrales allemande et néerlandaise se sont opposés à la reprise des rachats d’actifs par la BCE au nom de la défense des intérêts des épargnants. Cette opposition publique est une première.

Les décisions de la BCE ont eu pour conséquence une progression du cours des actions. Le CAC 40 a enregistré sa quatrième semaine de hausse avec un gain hebdomadaire de 0,92 %. Depuis le 1er janvier, l’indice parisien a gagné près de 20 %. Il s’est rapproché à quelques points de son sommet de l’année.

Aux États-Unis, les ventes de détail ont progressé plus vite qu’escompté grâce aux achats d’automobiles. Par ailleurs, la confiance des ménages américains est en progrès. Malgré ces bonnes nouvelles, les investisseurs anticipent une baisse des taux directeurs de la FED le 18 septembre 2019. Les indices américains se rapprochent dans ce contexte de leur valeur maximale atteinte au mois de juillet.