Le coin des Epargnants du 19 juillet 2014
L’attentisme est de rigueur
Le CAC 40 a terminé la semaine à 4335 points en hausse, sur une semaine, de 0,35 %. Le CAC 40 enregistre depuis le début de l’année une toute petite hausse de 0,47 %. Le climat est toujours à la prise de bénéfices en cette période estivale d’autant plus que les derniers évènements internationaux poussent à la prudence.
De son côté, Wall Street a mis un terme, jeudi 17 juillet, avec un recul de 1,19 % à une séquence sans précédent depuis 1995, une séquence de 62 séances pendant lesquelles l’indice Standart & Poor’s n’avait pas enregistré de variation supérieure à 1 %, à la hausse comme à la baisse. Le crash de l’avion en Ukraine, les interrogations sur la force de l’économie américaine ainsi que la volonté des investisseurs de solder leurs gains ont conduit à cette forte baisse.
Néanmoins, l’indice Standard & Poor’s des 500 principales valeurs américaines reste à des niveaux historiques hauts même si une pause semble s’installer. Depuis le début de l’année 2014, l’indice progresse de 6%. La hausse avait atteint 30% en 2013 et 13 % en 2012. Cette appréciation n’est pas déconnectée de la courbe des bénéfices. Corrigés du cycle, ces derniers impliquent un multiple de 20, soit un rendement anticipé de 5%, soit environ deux points et demi de plus que le taux « sans risque » des emprunts d’Etat à dix ans.
Dette publique, les taux au plus bas
Si désormais, la dette publique frôle les 2000 milliards d’euros, jamais la France n’a bénéficié de taux aussi bas pour la financer. Le taux de l’Obligation Assimilable du Trésor est tombé à 1,580% ce jeudi soir sur le marché secondaire où s’échange la dette déjà émise. Au début de l’année, ce taux était de 2,553%. De son côté, le taux du Bund allemand à 10 ans est 1,15 %. Ce faible taux réduit le service de la dette de l’Etat et offre un peu d’oxygène au Gouvernement. En effet, un point d’intérêt en plus renchérit la note de la dette de 10 milliards d’euros…