Le Coin des Epargnants du 2 avril 2016
Le tableau financier de la semaine
Résultats
1er avril 2016 |
Evolution
sur 5 jours |
Résultats
31 décembre 2015 |
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CAC 40 | 4 322,24 | -0,17 % | 4 637 |
Dow Jones | 17 792,75 | +1,58 % | 17 423 |
Nasdaq
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4 914,54 | +2,95 % | 5107 |
Daxx Allemand
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9 794,64 | -0,8 % | 10 743 |
Footsie
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6 146,05 | +0,65 % | 6 242 |
Euro Stoxx 50 | 2 953,28 | +1,12 % | 3 100 |
Nikkei
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16 164,16 | -4,93% | 19 033 |
Taux de l’OAT France à 10 ans | 0,379 % | -0,084 | 0,993 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans | 0,128 % | -0,054 | 0,634 % |
Taux du Trésor US à 10 ans | 1,776 % | -0,124 | 2,269 % |
Cours de l’euro / dollars | 1,1396 | +2,09 % | 1,0854 |
Cours de l’once d’or en dollars | 1 213,600 | -0,61 % | 1061 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars | 38,620 | -4,43 % | 37,570 |
Un étrange premier trimestre
L’année a commencé sur fond de pessimisme généralisé avec la chute des bourses chinoises et celle du prix du pétrole. Les doutes sur la solidité de certaines banques supposées trop engagés en matière pétrolière ont conduit à générer un petit vent de panique.
La politique monétaire américaine a également continué à être le fil rouge des marchés et créer des remous. Les banques centrales comme cela est la règle depuis de nombreuses années ont joué leur rôle de planche de salut. La FED après avoir augmenté de 0,25 point ses taux directeurs a décidé de laisser un peu de temps au temps quand en parallèle la BCE a décidé de passer à la vitesse supérieure au niveau de sa politique dite non conventionnelle.
Les investisseurs en proie à une aversion aux risques ont fui tout à la fois les actions et les pays émergents.
Si à la fin de ce premier trimestre, le Dow Jones est en légère progression par rapport à la fin de l’année dernière (+2,11 %), les indices des grandes places internationales sont encore en retrait de quelques points. La chute la plus importante concerne le Nikkei (-15 % depuis le 1er janvier). La bourse paie japonaise paie cas le ralentissement des pays émergents d’Asie et les difficultés inhérentes à l’économie japonaise.
Un pétrole toujours versatile avec une entente pas encore cordiale entre producteurs
Le pétrole évolue autant au rythme des rumeurs et des déclarations qu’en fonction de l’évolution de l’offre et de la demande. Après s’être installé sur la crête des 40 dollars le baril, le pétrole a eu, en fin de semaine, un accès de faiblesse en raison de la déclaration du vice-prince héritier d’Arabie saoudite. Celui-ci a, en effet, indiqué que « si tous les pays acceptent de geler leur production, nous nous joindrons à eux » laissant entendra qu’un accord à l’issue de la réunion de Doha du 17 avril prochain n’était pas garanti. Cette sortie a également comme objectif de mettre les différents producteurs face à leurs responsabilités.