28 avril 2017

Le Coin des Epargnants du 29 avril 2017

Le tableau économique et financier

 

  Résultats

28 avril 2017

Évolution

sur 5 jours

Résultats

31 décembre 2016

CAC 40 5 267,33 +4,11 % 4 862,31
Dow Jones 20 940,51 +1,91 % 19 762,60
Nasdaq 6 047,61 +2,32 % 5 383,12
Dax Allemand 12 438,01 +3,23 % 11 481,06
Footsie 7 203,94 +1,26 % 7 142,83
Euro Stoxx 50 3 559,59 +3,47 % 3 290,52
Nikkei 225 19 196,74 +3,09 % 19 114,37
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) 0,771 %

0,896 %

-0,026 pt 0,687 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) 0,321 %

0,253 %

+0,065 pt 0,208 %
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) 2,300 %

2,214 %

-0,018 pt 2,454 %
Cours de l’euro / dollars

(18 heures)

1,0903 +1,65 % 1,0540
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) 1 266,670 -1,37 % 1 154,570
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) 51,965 +0,01 % 56,620

 

Un mois presque en or

L’indice parisien a gagné en avril près de 5 % portant la hausse à 8,33 % depuis le début de l’année. Tous les indices à l’exception du Footsie londonien ont enregistré une forte appréciation.

 

  Evolution avril Evolution depuis le 1er janvier
CAC 40 +4,98 % +8,33 %
DAXX +3,68 % +8,34 %
Footsie -1,23 % +0,86 %
Eurostox + 3,56 % +8,18 %
Dow Jones +1,90 % +5,96 %
Nasdaq +3,55 +12,84 %

La BCE ne change rien en attendant de changer

Sans surprise, la Banque centrale européenne n’a pas modifié le jeudi 28 avril ses taux directeurs. Le taux directeur principal a été maintenu à zéro et celui sur les dépôts à -0,40%. Le conseil des Gouverneurs a maintiendrait bas ses taux et cela bien au-delà après l’arrêt des rachats d’actifs prévue au mieux pour la fin de l’année.

La BCE a pris acte du repli de l’inflation de l’inflation en raison de la sagesse des prix du pétrole. En mars le taux d’inflation au sein de la zone euro a été de 1,5 % contre 2 % en février.

Le Président de la BCE, Mario Draghi, n’a pas voulu modifier quoi que ce soit à la politique monétaire de la zone euro avant le deuxième tour de l’élection présidentielle française. Certes, plusieurs facteurs auraient pu le conduire à amorcer un teasing sur une évolution du discours officiel. La normalisation de la situation économique devrait  à terme le lancement de nouveaux éléments de langage.

Plusieurs Etats de l’Union européenne ont renoué avec le plein emploi. Le déficit public de la zone euro est nettement inférieur à 3 % du PIB et 12 Etats dégagent même des excédents budgétaires. Si la dette publique reste, en moyenne, supérieure à 60 %, elle baisse dans la quasi-totalité des Etats membres. L’inflation même si son évolution dépend encore de celle du prix du pétrole se rapproche de l’objectif des 2 %. Les menaces pesant sur l’existence de l’eu du fait de l’éventuelle victoire d’un parti eurosceptique se sont estompées après les élections aux Pays-Bas et le premier de l’élection présidentielle française.

Du fait de la pénurie de certains actifs, le programme de rachats pourrait faire l’objet de modifications. Le changement de discours pourrait servir les intérêts d’Angela Merkel qui se doit de rassurer les épargnants et les électeurs allemands avant les élections législatives du 24 septembre prochain.