4 février 2017

Le Coin des Epargnants du 3 février 2017

Le tableau économique et financier

 

  Résultats

3 février 2017

Évolution

sur 5 jours

Résultats

31 décembre 2016

CAC 40 4 825,42 -0,30 % 4 862,31
Dow Jones 20 071,46 -0,11 % 19 762,60
Nasdaq 5 666,77 +0,11 % 5 383,12
Dax Allemand 11 651,49 -1,38 % 11 481,06
Footsie 7 188,30 +0,05 % 7 142,83
Euro Stoxx 50 3 273,11 -0,91 % 3 290,52
Nikkei 225 18 918,20 -2,82 % 19 114,37
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) 1,107 % +0,075 pt 0,687 %
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) 0,413 % -0,049 pt 0,208 %
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) 2,446 % -0,053 pt 2,454 %
Cours de l’euro / dollars

(18 heures)

1,0782 +0,82 % 1,0540
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) 1 219,020 +2,40% 1 154,570
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) 56,860 +2,51 % 56,620

 

Quand les doutes gagnent les esprits

Entre deux déclarations de Donald Trump et les incertitudes croissantes des élections en France, les marchés ont apprécié à leur juste mesure les résultats de l’emploi aux Etats-Unis.

227.000 emplois ont été créés aux Etats-Unis en janvier, contre 180.000 attendus et 157.000 en décembre. C’est le meilleur résultat enregistré depuis le mois de juillet 2016 où 291.000 embauches nettes avaient été comptabilisées.

La remontée du taux de chômage est due à un accroissement du taux de participation à l’emploi. Des Américains ont décidé de revenir sur le marché du travail pensant retrouver plus facilement qu’auparavant un emploi en adéquation avec leurs attentes. Le taux de chômage est ainsi passé de 4,7 à 4,8 % de la population active et le taux de participation remonte en effet de 0,2 point, de 62,7 à 62,9 %. Autre bonne nouvelle, le salaire horaire moyen a augmenté de 0,1 % sur un mois et de 2,5 % sur un an.

Malgré ses résultats, les bourses ont perdu un peu de terrain cette semaine. Après une euphorie sans nul doute excessive, le réalisme serait certainement de rigueur. La volonté de plus en plus explicite des Républicains de mettre au pas la FED a de quoi inquiéter. La crise de 2008/2009 a été jugulé par une action concertée des gouvernements et des banques centrales. Huit ans plus tard, la gestion de l’économie mondiale repose essentiellement sur les banques centrales qui se concertent et coordonnent leur politique. Une remise en cause de ce multilatéralisme implicite ne serait pas sans conséquence sur l’évolution de l’économie mondiale.

Il faut également souligner que durant cette semaine l’écart de taux entre la France et l’Allemagne s’est encore accru pour atteindre près de 0,7 point contre 0,5 point à la fin de l’année dernière.

La Fed attend d’en savoir plus

A défaut de connaître et de comprendre l’ensemble de la politique économique de la nouvelle administration, la FED a opté pour la prudence. Lors de sa dernière réunion,  les taux n’ont pas été modifiés. La FED considère que l’objectif d’inflation sera atteint. A demi-mot, elle semble mettre en garde contre une relance budgétaire qui pourrait aboutir à une surchauffe et donc à une hausse des prix supérieure à ce qui est souhaitable.