Le Coin des Epargnants du 31 mars 2018
Le tableau économique et financier
Résultats
30 mars 2018 |
Évolution
sur 5 jours |
Résultats
31 déc. 2017 |
|
CAC 40 | 5 167,30 | +1,01 % | 5 312,56 |
Dow Jones | 24 103,11 | -0,41 % | 24 754,06 |
Nasdaq | 7 063,44 | -2,18 % | 6 959,96 |
Dax Allemand | 12 096,73 | +1,05 % | 12 917,64 |
Footsie | 7 056,61 | +0,81 % | 7 687,77 |
Euro Stoxx 50 | 3 361,50 | +1,34 % | 3 503,96 |
Nikkei 225 | 21 454,30 | +4,06 % | 22 764,94 |
Taux de l’OAT France à 10 ans (18 heures) | 0,734 % | -0,005 pt | 0,778 % |
Taux du Bund allemand à 10 ans (18 heures) | 0,497 % | -0,032 pt | 0,426 % |
Taux du Trésor US à 10 ans (18 heures) | 2,741 % | -0,096 pt | 2,416 % |
Cours de l’euro / dollars
(18 heures) |
1,2317 | -0,28 % | 1,1848 |
Cours de l’once d’or en dollars (18 heures) | 1 325,030 | -1,63 % | 1 304,747 |
Cours du baril de pétrole Brent en dollars (18 heures) | 69,330 | -1,34 % | 66,840 |
Une trêve pascale bienvenue
Les marchés occidentaux sont fermés vendredi et certains le seront lundi comme à Paris. Le congé pascal marque également la fin du premier trimestre qui a été marqué par une forte correction en février du fait d’une légère tension inflationniste aux Etats-Unis suivie en mars par la menace d’une guerre commerciale entre les deux premiers acteurs du commerce international. De ce fait, la majorité des indices sont en recul sur les trois premiers mois de 2017. Le CAC 40 a reculé de 2,73 points. L’indice allemand DAXX cède 6,35 % quand l’indice londonien Footsie perd plus de 8 %. Si le Dow Jones recule depuis le 1er janvier de près de 2,5 %, en revanche le NASDAQ gagne encore 2,32 % et cela malgré les problèmes rencontrés par Facebook. Néanmoins, au mois de Mars, l’indice des valeurs technologiques est en recul de 1,63 %.
Résultats du 1er trimestre 2018 |
Résultats |
CAC au 29 décembre 2017
CAC au 29 mars 2018 Évolution en mars Évolution depuis le 1er janvier |
5 312,56
5 167,30 +0,60 % -2,73 % |
DAXX au 29 décembre 2017
DAXX au 29 mars 2018 Évolution en mars Évolution depuis le 1er janvier |
12 917,64
12 096,73 +1,54 % -6,35 % |
Footsie au 29 décembre 2017
Footsie au 29 mars 2018 Évolution en mars Évolution depuis le 1er janvier |
7 687,77
7 056,61 -0,19 % -8,21 % |
Euro Stoxx au 29 décembre 2017
Euros Stoxx au 29 mars 2018 Évolution en mars Évolution depuis le 1er janvier |
3 609,29
3 361,50 +1,11 % -4,07 % |
Dow Jones au 29 décembre 2017
Dow Jones au 29 mars 2018 Évolution en mars Évolution depuis le 1er janvier |
24 719,22
24 103,11 -2,06 % -2,49 % |
Nasdaq au 29 décembre 2017
Nasdaq au 29 mars 2018 Évolution en mars Évolution depuis le 1er janvier |
6 903,39
7 063,44 -1,63 % +2,32 % |
Nikkei au 29 décembre 2017
Nikkei au 28 février 2018 Évolution en mars Évolution depuis le 1er janvier |
22 764,94
21 454,30 -4,18 % -5,67 % |
Parité euro/dollar au 29 décembre 2017
Parité euro/dollar au 28 février 2018 Évolution en mars Évolution depuis le 1er janvier |
1,1894
1,2317 +0,71 % +2,67 % |
Once d’or au 29 décembre 2017
Once d’or au 28 février 2018 Évolution en mars Évolution depuis le 1er janvier |
1 304,747
1 325,030 +0,50 % -1,12 % |
Pétrole Brent au 29 décembre 2017
Pétrole Brent au 28 février 2018 Évolution en mars Évolution depuis le 1er janvier |
66,840
69,330 +4,44 % +4,08 % |
L’or noir reprend des couleurs
Au mois de mars, le baril de Brent a franchi la barre des 70 dollars. Le cours du pétrole profite non seulement de l’accélération de la croissance de l’économie mondiale mais aussi des tensions internationales. L’arrivée de faucons dans l’équipe du Président Donald Trump qui pourrait se traduire par une remise en cause de l’accord avec l’Iran, favorise la hausse des prix. Par ailleurs, l’annonce d’un accord de long terme entre la Russie et l’Arabie saoudite a surpris les acteurs du marché pétrolier. L’objectif des deux Etats serait de mettre en place un dispositif qui prendrait le relais de l’accord de réduction de la production signé par les membres de l’OPEP, mais aussi par la Russie. L’engagement de discussions entre la Russie et l’Arabie Saoudite intervient au moment où les Etats-Unis devrait devenir d’ici 2019 le premier producteur mondial.
L’augmentation de ces derniers jours est imputable à une baisse des stocks et à une diminution du nombre de puits aux Etats-Unis. Les réserves commerciales de brut ont ainsi augmenté plus que prévu de 1,6 million de barils pour s’établir à 429,9 millions, mais les réserves d’essence ont dans le même temps fortement baissé de 3,5 millions de barils et celles d’autres produits distillés ont régressé de 2,1 millions de barils.
S’ils prévoient que la production des pays de l’OPEP pourrait légèrement diminuer en 2019, à 32,3 millions de barils par jour en moyenne contre 32,6 millions en 2018, les experts estiment que la progression de la demande de pétrole est moins rapide que prévu. De ce fait, la possibilité d’une nouvelle hausse du cours au-delà de 75 dollars est a priori peu probable.