Le Coin des Graphiques
Avant la crise sanitaire, l’immobilier portait beau
Au premier trimestre 2020, les prix des logements anciens en France (hors Mayotte) ont augmenté de 1,9 % par rapport au quatrième trimestre de l’année dernière (données provisoires corrigées des variations saisonnières), après une hausse de 1,3 % et de 1,0 % aux trimestres précédents.
Sur un an, la hausse des prix s’élève à 5,0 %. Comme observé depuis fin 2016, la hausse est plus marquée pour les appartements (+6,4 % en un an) que pour les maisons (+4,0 %).
Sources : Insee, ADSN-BIEN-Notaires du Grand Paris, Notaires de France – Perval.
L’Île de France, toujours en pointe
Au premier trimestre, les prix des logements anciens en Île-de-France ont augmenté de +2,2 % par rapport au quatrième trimestre 2019. Sur un an, la hausse atteint 5,7 %s prix. Cette hausse continue d’être principalement portée par les prix des appartements, qui augmentent de +6,8 % sur un an contre +3,4 % pour les maisons. A Paris, les prix des appartements ont connu une vive augmentation, +8,0 % sur un an au premier trimestre 2020, après +6,7 % au quatrième trimestre 2019. Hors Paris, la hausse annuelle des prix des logements anciens reste notable, mais est moins marquée, +4,6 %.
Dans les autres régions, la hausse également au rendez-vous
Au premier trimestre, les prix des logements anciens en province ont progressé de 1,7 % après +1,2 %. Sur un an, la hausse des prix continue de s’accentuer, elle est similaire ce trimestre à celle observée en Île-de-France hors Paris, +4,7 % entre le premier trimestre 2019 et le premier trimestre 2020, après +3,6 %. Comme pour l’Île-de-France, ce sont les prix des appartements qui sont les plus dynamiques (+6,0 % sur l’année), même si ceux des maisons augmentent également de façon soutenue (+4,1 %).
Avant crise, le marché de l’immobilier était dynamique
Au premier trimestre, le volume annuel de transactions a diminué mais sur douze mois, le nombre de transactions restait supérieur à un million (1 037 000, après 1 065 000 fin décembre 2019). Ce résultat a été obtenu malgré les deux semaines de confinement d mois de mars. Ce nombre de transactions rapporté au stock de logements disponibles, qui augmente d’environ 1 % par an, dépasse depuis début 2019 le niveau haut observé au début des années 2000.