Le Coin des Graphiques
La France au 7e rang pour les dépenses publiques en faveur du sport et des loisirs
En 2017, les 28 États membres de l’Union Européenne (UE) ont consacré 51,3 milliards d’euros aux dépenses publiques destinées aux loisirs et au sport. Dans l’ensemble de l’Union, les dépenses des administrations publiques en loisirs et sports sont restées stables en pourcentage des dépenses totales depuis 2004.
En 2017, le ratio des dépenses publiques consacrées aux loisirs et au sport par rapport aux dépenses totales variait d’un État membre de l’UE à l’autre, allant de 0,2 % des dépenses totales en Croatie à 0,4 % en Irlande, à Malte, en Slovaquie et au Royaume-Uni, à 1,2 % au Luxembourg, à 1,4 %. en Estonie et 2,5 % en Hongrie.
Les dépenses publiques de loisirs et de sport par habitant étaient supérieures à 200 € dans trois États membres de l’UE en 2017 : le Luxembourg (492 € par habitant), la Suède (256 €) et la Finlande (206 €), suivis de près par les Pays-Bas (199 €), le Danemark (192 €) et la France (183 €).
En revanche, les dépenses de loisirs et de sport par habitant les plus faibles ont été enregistrées en Croatie (13 euros par habitant) et en Bulgarie (16 euros), suivies par la Slovaquie (23 euros), la Roumanie (25 euros), la Lituanie (31 euros) et Malte (32 €).
Part des dépenses consacrées aux sports et aux loisirs dans les dépenses publiques en %
Wallis-et-Futuna en voie de dépopulation
Le territoire des îles Wallis-et-Futuna est une collectivité d’outre-mer française située dans l’océan Pacifique occidental. Ce territoire a été intégré à la République française en 1959. Ce sont les îles les plus éloignées de la métropole (16 000 km). Elles se situent à 8 000 km de Los Angeles et à 4 000 km de Sydney. Elles sont à 1 871 km de la Nouvelle-Calédonie et à 2 891 km de Tahiti. Ce territoire est constitué de trois îles, Wallis (75,64 km2), Futuna (46,28 km2) et Alofi (17,78 km2). Elles se trouvent en Océanie lointaine (c’est-à-dire où l’on ne peut parvenir par mer qu’en perdant les terres de vue).
En juillet 2018, 11 558 personnes résident à Wallis-et-Futuna. La population a baissé de 5,2 % entre 2013 et 2018, soit environ 600 personnes. Cette diminution est deux fois moins forte que celle des périodes précédentes (-10,0 % entre 2003 et 2008, -9,3 % entre 2008 et 2013).
De 1959 à 2000, la population n’avait cessé de croître, sous l’effet d’une forte natalité. Elle avait atteint un pic en 2003, avec près de 15 000 habitants. La tendance s’est inversée, avec une natalité plus faible et un solde migratoire négatif. Les îles ont perdu plus d’un cinquième de leur population en quinze ans : -17,3 % pour Wallis et -33,8 % pour Futuna.
Wallis concentre la majorité de la population (72 % des habitants) et son poids se renforce au fil des années (70 % en 2013). La dynamique démographique est contrastée entre les deux îles : le recul reste plus important à Futuna qu’à Wallis (-10,7 % entre 2013 et 2018 contre -2,9 %).
Entre 2013 et 2018, le nombre de naissances reste encore supérieur à celui des décès (750 contre 350). Cependant, l’écart se réduit. L’excédent naturel diminue régulièrement depuis le début des années 1970.
Le solde migratoire apparent est négatif, de l’ordre de 1 000 habitants entre 2013 et 2018. Les jeunes quittent de plus en plus le territoire, soit pour poursuivre leurs études, soit pour rechercher un emploi. En 2013, Wallis-et-Futuna comptait près de 1 800 personnes âgées de 15 à 24 ans. Cinq ans après, les personnes âgées de 20 à 29 ans ne sont plus que 1 200.
Les personnes s’installant à Wallis-et-Futuna proviennent essentiellement de métropoles (500 personnes sur 1200 entre 2013 et 2018) et de Nouvelle-Calédonie. Ce sont avant tout des fonctionnaires.
Avec l’émigration, la part des habitants de 20 à 39 ans est faible au regard de celle des autres générations et diminue. Il en résulte un vieillissement rapide de la population ; l’âge médian est de 35 ans en 2018 contre 32 ans en 2013 et 28 ans en 2008. La part des personnes de 60 ans ou plus atteint 17 % contre 14 % il y a 5 ans et celle des moins de 20 ans est passée de 38 % en 2013 à 34 % en 2018.
17 % des habitants sont nés hors du territoire. La majorité d’entre eux (un peu plus d’un millier) est née en Nouvelle-Calédonie. Depuis 1989, les personnes vivant en Nouvelle-Calédonie et déclarant appartenir à la communauté wallisienne et futunienne sont plus nombreuses que les personnes vivant à Wallis-et-Futuna. La quasi-totalité de la population de Wallis-et-Futuna est française : en 2018, seulement une quarantaine de personnes sont de nationalité étrangère.