Le Coin des graphiques
Les entreprises françaises s’endettent toujours
Au mois de novembre dernier, sur un an, le taux de croissance du financement des sociétés non financières en France est 14,6 %, contre 13,6 % au mois d’octobre. Le montant global des financements des sociétés non financières s’élevait, fin novembre, à 1 931 milliards d’euros dont 1 230 milliards d’euros au titre des crédits bancaires. Le financement par le marché représente 701 milliards d’euros. Sur un an, la croissance est imputable aux crédits bancaires. Les entreprises françaises ont eu recours aux Prêts Garantis d’État et souscrivent également des prêts auprès des établissements financiers pour investir en profitant de taux d’intérêt faibles.
Le coût du financement bancaire baisse, passant de 1,15 % en octobre 2021 à 1,08 % en novembre 2021, tandis que celui du financement de marché se stabilise à 0,90 %. Le coût moyen des financements des sociétés non financières recule très légèrement et s’établit ainsi à 1,02 % en novembre 2021.
Plus de 800 000 intérimaires en France
En France, 803 300 personnes occupaient un emploi intérimaire à la fin du mois de novembre 2021. L’intérim a retrouvé son niveau d’avant crise (793 000 en février 2020). Ce secteur ne profite pas que marginalement de la reprise de l’activité. En termes d’effectifs, il reste en-dessous de son record de décembre 2017 (816 000). Les problèmes de recrutement expliquent cette situation tout comme la concurrence du travail indépendant.
La montée des ruptures conventionnelles
La rupture conventionnelle est une procédure permettant à l’employeur et au salarié de convenir en commun des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie. Cette rupture résulte d’une convention signée par les parties au contrat. Elle a été introduite dans le droit du travail par la loi portant modernisation du marché du travail du 25 juin 2008.
En 2020, le nombre de ruptures conventionnelles a diminué en raison de la crise sanitaire. Il s’élevait à 420 000, contre 437 000 en 2019. Un quart des ruptures conventionnelles sont signées en Île-de-France. Sur douze mois glissant, le nombre de ruptures conventionnelles a atteint, en novembre 2021 près de 450 000, ce qui constitue un nouveau record. Cette hausse est tout à la fois la conséquence de la baisse de 2020 et d’une aspiration chez certains salariés de changer d’emploi voire de vie.
De septembre à novembre 2021, le nombre d’homologations de ruptures conventionnelles était en hausse de +8,2 % relativement aux trois mois précédents.
10 % des salariés français sont syndiqués
En 2019, 10,3 % des salariés déclarent adhérer à un syndicat, 11,0 % des hommes et 9,5 % des femmes, en France (hors Mayotte). Le taux s’est stabilisé depuis une vingtaine d’années.