Le Coin des Graphiques – crédits – mortalité infantile – ruptures conventionnelles
Près de 1500 milliards d’euros de crédits pour les particuliers
Le taux de croissance annuel de l’encours des crédits aux particuliers poursuit sa progression en février, +6,2 %, après +6,0 % en janvier, toujours soutenu par la composante « crédits à l’habitat » (+6,6 %, après +6,4 % en janvier). Le taux de croissance des crédits à la consommation est stable (+4,0 %).
Le taux des nouveaux crédits est en légère hausse, à 1,14 % en moyenne en février, mais bien moindre que la remontée significative des taux de marché.
L’estimation avancée pour mars 2022 fait apparaitre une légère baisse de la production mensuelle de crédits à l’habitat (23,2 milliards d’euros) par rapport à février
L’encours global des crédits des ménages a atteint en février 1444 milliards d’euros dont 1222 au titre des crédits à l’habitat et 191 au titre des crédits à la consommation.
Stabilité du taux de mortalité infantile depuis une dizaine d’années
Le taux de mortalité infantile en France est stable depuis une dizaine d’années, autour du taux de 3,7 pour mille naissances. Il a baissé constamment depuis le début du vingtième siècle jusqu’aux années 2000, en exceptant les périodes atypiques. La longue canicule de l’été 1911 avait ainsi entraîné un pic de mortalité infantile due aux diarrhées et à la déshydratation chez les nouveau-nés. Un nouveau pic est constaté durant l’épidémie de grippe espagnole en 1918 et durant les deux guerres mondiales. Le taux de mortalité infantile s’élevait à 143 ‰ en moyenne entre 1901 et 1909 en France métropolitaine. Il avoisine 70 pour mille à la fin des années 1930 (autour de 70 ‰). Durant la Seconde Guerre mondiale, il augmente entre 1941 et 1945, année où il culmine à 113,7 ‰, avant de décroître de nouveau régulièrement, jusqu’en 2005. De 51,9 ‰ en 1950, il baisse ainsi à 21,9 ‰ en 1965 puis à 10,0 ‰ en 1980. Le taux de mortalité infantile continue de se réduire jusqu’à 3,6 ‰ en 2005. La mortalité infantile est alors environ 35 fois plus faible qu’un siècle auparavant. Les progrès sanitaires et médicaux ainsi que l’amélioration globale des conditions de vie ont contribué à cette chute de la mortalité infantile. La formation des parents joue également un rôle important.
Haut niveau des ruptures conventionnelles en France
En février, 39 900 ruptures conventionnelles ont été homologuées par le ministère du Travail. Leur nombre est en légère hausse par rapport à janvier (+0,8 %). En revanche, sur les trois derniers mois, le nombre d’homologations est en légère baisse (−0,6 % en moyenne sur les mois de décembre). Par rapport à février 2021, le nombre de ruptures conventionnelles augmente de 11,1 %. Enfin, 4,3 % des demandes de ruptures conventionnelles reçues par l’inspection du travail n’ont pas été validées ce mois-ci.
Le nombre de ruptures conventionnelles demeure à un haut niveau et est au-dessus de son niveau d’avant crise sanitaire.