Le Coin des Graphiques
Les besoins de financement des entreprises toujours en hausse
Selon la Banque de France, l’encours des financements des sociétés non financières a atteint 1 987 milliards d’euros à la fin du mois de juin dernier, dont 1 284 au titre des crédits bancaires et 703 au titre du financement de marché. Au mois de juin, la progression du financement des sociétés non financières en France s’établit à +4,4 % en rythme annuel, après +4,2 % en mai. Le taux de croissance annuel des crédits bancaires atteint 6,5 % après 5,9 % en mai tandis que celui du financement de marché diminue légèrement à 0,7 % en juin 2022, après 1,2 % en mai.
Le coût moyen des financements des sociétés non financières atteint 2,37% pour le mois de juin, après 1,86% le mois précédent, principalement sous l’effet de la hausse des taux de marchés, les taux des crédits bancaires n’augmentant par contre que très progressivement.
Les ruptures conventionnelles en hausse en 2021
La rupture conventionnelle s’est imposée rapidement dans le droit du travail permettant un divorce à l’amiable entre un salarié et son employeur. Si initialement, elle devait permettre de simplifier et sécuriser les procédures de séparation pour les employeurs, elle est également devenue un outil entre les mains des salariés qui demandent à pouvoir en bénéficier afin de pouvoir accéder aux indemnités chômage.
En 2021, en France métropolitaine, 454 000 ruptures conventionnelles individuelles ont été, homologuées dans le secteur privé. Après la baisse de 2020 en lien avec la crise sanitaire, leur nombre a progressé de +6,1 % en 2021, après un repli de 3,6 % en 2020. Les ruptures conventionnelles dépassent de 2,3 % leur niveau de 2019. Ce rebond se manifeste dans toutes les régions et dans la plupart des secteurs d’activité, excepté l’information-communication et les activités financières et d’assurance (respectivement -4,5 % et -0,4 % par rapport à 2020). Les ruptures conventionnelles augmentent pour toutes les tranches d’âges. Si elles ralentissent chez les cadres (+1,6 % après +2,3 % en 2020 et +10,0 % en 2019), elles repartent fortement à la hausse dans les autres catégories socio-professionnelles où elles s’étaient repliées en 2020. À rémunération et ancienneté données, les cadres ont de meilleures indemnités de rupture, la moitié d’entre eux recevant au moins 0,30 mois de salaire par année d’ancienneté, contre 0,25 chez les ouvriers et les employés.