22 juillet 2022

Le Coin des graphiques – CO2

Les importations responsables de la plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre de la France

Les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) s’élèvent en 2018 à 46,8 milliards de tonnes d’équivalent CO2 (Gtéq CO2). Ces émissions proviennent principalement de l’utilisation de combustibles fossiles (charbon, gaz naturel et pétrole). Elles résultent des activités économiques et des activités domestiques (transport et logement) des ménages.

 L’Union européenne (UE) émet 1,5 fois plus de gaz à effet de serre (GES) par habitant que la moyenne mondiale et les États-Unis, près de trois fois plus. Cependant, rapportées à leur PIB, leurs émissions de GES sont inférieures à la moyenne mondiale.

En 2018, l’empreinte carbone par habitant de l’UE est de 11 tonnes d’équivalent CO2, contre 21 aux États-Unis et 8 en Chine. Un tiers environ de l’empreinte de l’UE correspond à des processus de production localisés en dehors de son territoire.

Entre 2000 et 2018, les émissions mondiales de GES ont augmenté de moitié quand la population augmentait d’un quart. Les émissions produites par l’UE ont diminué mais elles ont triplé dans le même temps en Chine.

L’empreinte carbone de la France représente 1,3 % de l’empreinte mondiale pour un poids démographique de 0,9 %. L’Italie est très proche de la France, tandis que l’Allemagne représente une part plus importante de de l’empreinte mondiale (2,6 %).

La France se distingue par une production non exportée particulièrement peu émettrice en gaz à effet de serre du fait d’importance du nucléaire dans la production d’électricité. La moitié des GES émis par la production française est exportée cette proportion est la plus élevée parmi toutes les économies étudiées. Cette situation est imputable à la faible taille de l’industrie française et du poids des importations de biens manufacturés.

Cercle de l’Épargne – données INSEE

Cercle de l’Épargne – données INSEE