Le Coin des graphiques – coût du travail – hébergement -restauration – crédits des ménages
Difficultés de recrutement dans le secteur de l’hébergement-restauration
Depuis la fin des confinements, le secteur du tourisme connait une forte croissance. Les entreprises éprouvent des difficultés importantes à recruter. Elles n’ont pas réussi à récupérer le personnel dont elles disposaient avant la crise. La pénibilité du travail et le dynamisme du marché du travail expliquent cette situation.
Au quatrième trimestre 2022, 75 % des entreprises de l’hébergement-restauration déclarent rencontrer des difficultés de recrutement. Ce secteur enregistre des fluctuations d’effectifs importantes. Ainsi, pendant la période estivale, il compte 368 000 salariés en plus par rapport à la moyenne des mois de janvier à juillet. Près de 40 % des emplois saisonniers sont occupés par des personnes qui n’appartiennent pas, le reste de l’année, à ce secteur.
Les difficultés de recrutement dans le secteur de l’hébergement-restauration se sont intensifiées depuis la crise sanitaire (hausse de 11 points entre le troisième trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023). Une décrue des difficultés est néanmoins enregistrée en 2023. À la fin du troisième trimestre, une entreprise sur deux de ce secteur rencontre un problème de recrutement, soit le même taux que pour l’ensemble des entreprises des services. Ce taux reste néanmoins supérieur à sa moyenne de longue période d’avant crise sanitaire.
Cercle de l’Épargne – données DARES
Le coût du travail en hausse en France
Au troisième trimestre 2023, la masse salariale versée par les employeurs augmente davantage que les heures rémunérées. Cette hausse résulte de la prise en compte de l’inflation dans les négociations salariales.
Sur un an, le coût horaire du travail (salaires, cotisations et taxes, déduction faite des subventions) dans les secteurs marchands non agricoles augmente de 4,0 % au troisième trimestre 2023, après +4,5 % au trimestre précédent.
Cercle de l’Épargne – données INSEE
Stabilisation de l’encours des crédits aux ménages
Sur fond de hausse des taux d’intérêt, la production de prêts pour les ménages continue à reculer. La production de crédits à l’habitat hors renégociations a été en septembre de 9,2 milliards d’euros, contre 9,9 milliards d’euros en août. Le taux de croissance annuel des encours de crédit à l’habitat poursuit s’élevait à 1,8 % en septembre ; après +2,4 % en août). Cette croissance demeure cependant supérieure à celle de la zone euro. .
Le taux d’intérêt moyen des crédits à l’habitat, hors frais et assurances, était de 3,73 % en septembre pour les nouveaux prêts hors renégociations, en hausse de 11 points de base par rapport au mois précédent, un niveau toujours en deçà des taux moyens pratiqués dans les autres grands pays de la zone euro.
Le taux de croissance annuel des encours de crédits à la consommation s’établit à +1,9 % en septembre (après +2,4 % en août).
L‘encours des crédits des ménages s’élevait fin septembre à 1527 milliards d’euros dont 1294 milliards d’euros au titre des emprunts immobiliers, 2014 milliards d’euros au titre des crédits à la consommation.
Banque de France