12 septembre 2024

Le Coin des Graphiques – emplois vacants – financement entreprises

Les emplois vacants : en baisse mais toujours à un haut niveau

Au 2e trimestre 2024, le taux d’emplois vacants s’élève, selon la DARES, en France, à 2,7 % dans les entreprises du secteur privé (hors agriculture, intérim, particuliers employeurs et activités extraterritoriales). Il reste stable par rapport au trimestre précédent, et baisse de 0,6 point sur un an.

Sur un an, le taux d’emplois vacants recule dans tous les grands secteurs. Cette baisse est plus marquée dans la construction et le tertiaire marchand (respectivement -1,0 et -0,6 point) que dans l’industrie (-0,5 point) et le tertiaire non-marchand (-0,3 point).

Au total, 539 000 emplois sont vacants au 2e trimestre 2024 dans les entreprises du secteur privé (hors agriculture, particuliers employeurs et activités extraterritoriales), soit une très légère baisse par rapport au trimestre précédent (-1 %). Le nombre d’emplois vacants se replie dans l’industrie (–10 %) et dans le tertiaire non-marchand (-6 %), mais reste quasiment stable dans le tertiaire marchand et la construction. Le nombre d’emplois vacants demeure nettement plus élevé qu’avant la crise sanitaire (+27 % par rapport au 4e  trimestre 2019).

Au 2e trimestre 2024, 46 % des emplois déclarés vacants correspondent à des emplois inoccupés, 30 % à des emplois nouvellement créés et 23 % à des emplois encore occupés et sur le point de se libérer.

Faible augmentation du financement des entreprises en France

L’encours des financement des sociétés non financières, en France, s’élevait, à fin juillet 2024, à 2076,7 milliards d’euros dont 1366,8 milliards au titre des crédits bancaires et 709,8 milliards au titre du financement de marché. L’encours des crédits d’investissement a atteint fin juillet 976,6 milliards d’euros et celui des crédits de trésorerie 314,2 milliards d’euros.

En juillet 2024, la croissance sur un an des financements accordés aux sociétés non financières (SNF) ralentit légèrement (+2,2 % en rythme annuel, après +2,6 % en juin) sous l’effet d’une moindre progression des financements sous forme de titres de dette (+3,0%, après +3,7% en juin) et des crédits bancaires (+1,8 %, après +2,0 % en juin). Au sein de ces derniers, l’encours de crédits de trésorerie continue de se réduire sur un an (-4,4% après -3,3% en juin) tandis que celui des prêts à l’investissement progresse à nouveau (+3,2% après +3,1% en juin).

Le coût global des nouveaux financements s’inscrit en légère baisse en juillet (4,27% après 4,37% en juin) en raison de la diminution du coût des nouvelles émissions de titres de dette (3,53% après 3,83% en juin), les taux d’intérêt des crédits bancaires étant stables à 4,65%.

Cercle de l’Épargne – données Banque de France

En juillet 2024, la croissance sur un an du crédit ralentit pour toutes les tailles d’entreprises. Les encours de crédits croissent de +1,0% pour les PME et tailles indéterminées (après +1,4% en juin), de +1,6% pour les ETI (après +2.6%), et de +0,3% pour les grandes entreprises (après +0,9%). La dynamique pour les grandes entreprises est notamment due au désendettement d’un grand groupe.

Le coût moyen du crédit se stabilise relativement à juin 2024, pour toutes les catégories d’entreprises.

Banque de France