Le Coin des Graphiques – financement entreprise – éducation – immobilier
La France avant-dernière pour le nombre d’élèves en classe de primaire
En 2019, il y avait 2,0 millions d’enseignants (85 % de femmes, 15 % d’hommes) et 24,5 millions d’élèves au niveau de l’enseignement primaire dans les États membres de l’Union européenne.
Dans l’Union, le nombre moyen d’élèves par enseignant au niveau primaire a légèrement diminué, passant de 14,1 en 2013 à 13,5 en 2019. Les ratios les plus faibles ont été enregistrés en Grèce (8,7), au Luxembourg (9,0) et en Pologne (9,6).
À l’autre extrémité du spectre, la Roumanie a maintenu le ratio élèves-enseignant le plus élevé (19,4). La France et la Tchéquie suivaient avec des ratios respectifs de 18,8 et 18,7. En 2013, pour la France, le ratio était de 19,7.
Un marché immobilier en hausse mais différemment
Au deuxième trimestre 2021, la hausse des prix des logements anciens en France (hors Mayotte) a été de +1,6 % par rapport au premier trimestre (données provisoires corrigées des variations saisonnières), après +1,2 % et +2,2 % aux trimestres précédents.
Sur un an, la hausse des prix s’est élevée à +5,9 %, après +6,0 % et +6,4 %. Depuis le quatrième trimestre 2020, la hausse est plus marquée pour les maisons (+6,9 % en un an au deuxième trimestre 2021) que pour les appartements (+4,6 %), ce qui ne s’était pas produit depuis fin 2016.
Au deuxième trimestre 2021, les prix des logements anciens en Île-de-France sont quasi stables : +0,1 % par rapport au premier trimestre, après +0,5 % et +1,7 %. Sur un an, les prix ralentissent : +3,1 % entre le deuxième trimestre 2020 et le deuxième trimestre 2021, après +4,8 % au premier trimestre et +6,3 % au quatrième trimestre 2020. Ce ralentissement concerne aussi bien les prix des maisons (+5,1 % sur un an, après +7,3 % au premier trimestre et +6,8 % au quatrième trimestre 2020) que ceux des appartements (+2,1 % sur un an, après +3,6 % et +6,1 %). Comme pour l’ensemble du territoire, depuis le quatrième trimestre 2020, la hausse annuelle des prix des maisons en Île-de-France est ainsi davantage marquée que celle des appartements, une première depuis 2016.
À Paris, pour le deuxième trimestre consécutif, les prix des appartements sont en baisse, -0,6 % entre le premier et le deuxième trimestre 2021, après -1,1 % au trimestre précédent. Sur un an, les prix des appartements parisiens sont néanmoins quasi stables (-0,2 %). L’Île-de-France hors Paris évolue de manière indépendante de Paris. Les villes résidentielles cotées comme Sceaux ou Saint-Germain-en-Laye connaissent une forte demande poussant les prix à la hausse.
Au deuxième trimestre 2021, les prix des logements anciens en province augmentent de +2,1 %, après +1,5 % au premier trimestre et +2,4 % au quatrième trimestre 2020. Sur un an, la hausse des prix s’accentue : +7,0 % entre le deuxième trimestre 2020 et le deuxième trimestre 2021, après +6,4 % et +6,5 %. Comme au premier trimestre 2021, la hausse des prix des maisons (+7,1 % sur l’année au deuxième trimestre) est légèrement plus forte que celle des appartements (+6,7 %), ce qui n’était plus le cas depuis 2018. Si Bordeaux semble être en phase de consolidation, des villes comme Marseille bénéficient d’un intérêt croissant malgré les problèmes d’insécurité.
Les entreprises se financent toujours à faibles coûts
Au cours du mois de juillet, selon la Banque de France, le financement des sociétés non financières a progressé de 1,9 % en rythme annuel, après 2,5 % en juin. Le niveau du financement demeure élevé à +14,3 % par rapport aux niveaux pré-crise d’il y a deux ans. Le montant total des financements des sociétés non financières a atteint 1 913 milliards d’euros. L’encours des crédits était de 1 213 milliards d’euros en hausse depuis le mois de mars 2020 de plus de 14 % mais cette augmentation s’est accompagnée de la progression de la trésorerie des entreprises. Le financement par le marché est plus stable. L’encours de titres est de 699 milliards d’euros en hausse de 8 % depuis le début de la crise. En juillet, le taux moyen des crédits est de 1,2 % quand celui à 5 ans du financement de marché des entreprises s’élève à 0,5 %.