22 juin 2024

Le Coin des Graphiques – immobilier – agriculture bio – infirmières – coût du travail

La baisse des prix des logements se poursuit

Au premier trimestre, selon l’INSEE, les prix des logements (neufs et anciens) en France métropolitaine diminuent de 1,4 % par rapport au trimestre précédent en données corrigées des variations saisonnières (CVS), après ‑1,7 % au quatrième trimestre 2023. Ils baissent pour le cinquième trimestre consécutif. Les prix des logements anciens diminuent à un rythme plus marqué (‑1,6 % par rapport au trimestre précédent, après ‑1,8 % au quatrième trimestre 2023) que ceux des logements neufs (‑0,3 %, après ‑0,5 %).

Sur un an, les prix des logements baissent de 4,8 %, après ‑3,6 % au quatrième trimestre 2023. Ce recul est principalement porté par la baisse des prix des logements anciens (‑5,2 % après ‑3,9 %). Les prix des logements neufs baissent également sur un an : ‑1,2 % après ‑0,9 %.

Cercle de l’Épargne – données INSEE

Augmentation de la superficie destinée à la production agricole biologique en Europe

La superficie utilisée pour la production agricole biologique dans l’Union européenne a atteint 16,9 millions d’hectares (ha) en 2022, contre 15,9 millions d’ha en 2021 et 14,7 millions d’ha en 2020. En 2022, la superficie utilisée pour l’agriculture biologique était équivalente à 10,5 % de la superficie agricole utilisée totale (SAU) dans l’Union.

Entre 2012 et 2022, la superficie consacrée à l’agriculture biologique a augmenté dans presque tous les pays de l’Union. Les taux d’expansion les plus forts au cours de cette période ont été enregistrés en Croatie (+306 %), au Portugal (278 %) et en Bulgarie (182 %).

Les proportions les plus élevées de superficies agricoles biologiques dans la SAU totale se trouvent en Autriche (27 %), en Estonie (23%) et en Suède (20 %). En revanche, la part de l’agriculture biologique était inférieure à 5 % dans cinq pays de l’Union en 2022, les parts les plus faibles étant enregistrées à Malte (moins de 1 %), en Bulgarie et en Irlande (2 % chacune). Avec un taux de 10 %, la France se situe dans la moyenne européenne.

Coût du travail en France, un ralentissement de la hausse

Au premier trimestre 2024, la masse salariale versée par les employeurs des secteurs marchands non agricoles (hors services aux ménages) a augmenté plus vite que les heures rémunérées, ce qui conduit à une hausse du salaire horaire. Cette progression résulte notamment de la revalorisation automatique du Smic de 1,1 % au 1er janvier. Par rapport au trimestre précédent, l’augmentation des salaires ralentit en lien avec la baisse de l’inflation (+2,8 % sur un an en moyenne au premier trimestre 2024, après +3,7 %). Le profil d’évolution des salaires est également marqué par la diminution, début 2024, des versements de prime de partage de la valeur (PPV, ces versements étant soumis au forfait social et à l’impôt sur le revenu pour une partie des bénéficiaires à partir du 1er janvier 2024). 490 millions d’euros ont été versés aux salariés au premier trimestre 2024, contre 2,3 milliards d’euros au quatrième trimestre 2024 et 1,2 milliard d’euros au premier trimestre 2023.

Au premier trimestre 2024, les salaires horaires dans les secteurs marchands non agricoles (hors services aux ménages) ont augmenté de +0,4 % sur le trimestre, après +1,0 % au trimestre précédent (données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables). Sur un an, les salaires ont progressé +2,9 % au premier trimestre 2024, après +3,2 % au trimestre précédent. Les salaires horaires sont plus dynamiques dans l’industrie (+3,0 %) et dans le tertiaire (+2,8 %) que dans la construction (+2,3 %).

Au premier trimestre 2024, le coût horaire du travail de l’ensemble du secteur marchand non agricole (hors services aux ménages) augmente de 0,6 % sur le trimestre, après +0,7 % au trimestre précédent. Sur un an, le coût horaire du travail ralentit aussi, dans le sillage des salaires horaires : +3,0 % au premier trimestre 2024, après +3,4 % au trimestre précédent. Le ralentissement concerne chacun des grands secteurs d’activité (industrie, construction, tertiaire).

Cercle de l’Épargne – données INSEE

Plus de 900 000 infirmières et aides-soignantes en France

En 2021, en France métropolitaine et dans les départements et régions d’Outre-mer (hors Mayotte), 423 500 aides-soignantes sont en activité, 500 300 infirmières exercent une activité salariée et 98 600 infirmières une activité libérale. Ces effectifs ont tous augmenté entre 2013 et 2021, mais la hausse est bien plus importante pour les infirmières en activité libérale (+28,5 %) que pour les infirmières salariées (+6,9 %) et les aides-soignantes (+6,5 %).

Drees