26 février 2022

Le Coin des Graphiques – immobilier crédits aux entreprises

Plus de 7 % de hausse pour l’immobilier en 2021

Sur un an, au quatrième trimestre 2021, la hausse des prix de l’immobilier a atteint +7,1 %, après +7,5 % au troisième trimestre et +6,3 % au deuxième. Depuis le quatrième trimestre 2020, la hausse est plus marquée pour les maisons (+9,0 % en un an au quatrième trimestre 2021) que pour les appartements (+4,6 %), ce qui ne s’était pas produit depuis fin 2016. Ce phénomène est évidemment la conséquence des confinements à répétition.

INSEE

Depuis 2015, les prix de l’immobilier ont augmenté de 28 % pour l’ensemble de la France et de 35 % pour Paris. L’écart entre Paris et la province s’estompe depuis le début de la crise sanitaire

INSEE

Pour le quatrième trimestre 2021, la hausse des prix des logements anciens en France (hors Mayotte) s’est poursuivie : +1,7 % par rapport au troisième trimestre (données provisoires corrigées des variations saisonnières), après +2,1 % et +1,9 % aux trimestres précédents.

En Île-de-France, les prix des logements anciens ralentissent nettement au quatrième trimestre 2021, +0,2 % par rapport au troisième trimestre, après +1,4 % et +0,5 % aux trimestres précédents.  Sur un an, les prix ralentissent également : +2,7 % entre le quatrième trimestre 2020 et le quatrième trimestre 2021, après +4,0 % au troisième trimestre et +3,5 % au deuxième trimestre. La hausse est nettement plus marquée pour le prix des maisons (+7,0 % sur un an, après +7,0 % au troisième trimestre et +6,0 % au deuxième trimestre) que pour celui des appartements (+0,6 % sur un an, après +2,6 % et +2,4 %). En Île-de-France, la hausse des prix des maisons sur un an est davantage marquée que celle des appartements depuis le quatrième trimestre 2020, ce qui ne s’était pas produit depuis 2016.

À Paris, les prix des appartements sont en légère baisse, -0,9 % entre le troisième et le quatrième trimestre 2021, après +0,7 % au troisième trimestre et -0,4 % au deuxième trimestre. Sur un an, les prix des appartements parisiens sont en baisse (-1,6 %). Cette baisse est la première enregistrée depuis 2015. La diminution de la population parisienne et la propension des ménages à habiter dans des logements plus grands et proches de la nature contribuent à la baisse des prix tout comme l’absence de la clientèle internationale. En outre, la vétusté de nombreux logements  commence à dissuader les acquéreurs quand il y a quelques mois ils faisaient l’impasse sur ce problème. La baisse des prix à Paris reste néanmoins modérée compte tenu de la hausse enregistrée ces vingt dernières années. Les prix élevés des logements parisiens constituent toujours un frein pour les primo-accédants.

En province, sur un an, la hausse des prix reste forte, +9,0 % entre le quatrième trimestre 2020 et le quatrième trimestre 2021, après +8,9 % et +7,3 %. Comme depuis le début de l’année 2021, la hausse des prix des maisons (+9,4 % sur l’année au quatrième trimestre) est plus marquée que celle des appartements (+8,0 %), ce qui ne s’était pas produit depuis 2018. Pour le seul quatrième trimestre, en province, les prix des logements anciens augmentent de nouveau nettement : +2,3 %, après +2,4 % à chacun des deux trimestres précédents.

INSEE

Fin 2021, le volume annuel de transactions diminue légèrement, après quatre trimestres consécutifs de hausse. En décembre, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à 1 178 000, après 1 205 000 fin septembre. Si l’on rapporte ce nombre de transactions au stock de logements disponibles, qui augmente d’environ 1 % par an, la proportion de ventes dépasse depuis 2019 le niveau élevé observé au début des années 2000.

INSEE

Les entreprises françaises toujours en mode endettement

Afin de financer leurs investissements, les entreprises continuent à recourir aux crédits dont les taux restent bas malgré une légère hausse. Selon la Banque de France, pour le troisième mois consécutif, le taux de croissance annuel de l’encours de crédit aux sociétés non financières était en hausse de +4,1 % en janvier, après +3,6 % en décembre et +3,1 % en novembre. L’encours total était à fin décembre de 1 250 milliards d’euros. Sur deux ans, la croissance du crédit est toujours vive : +17,4 % pour le total des crédits, +37,7 % pour la trésorerie et +11,7 % pour l’investissement.

La croissance des crédits à l’investissement est particulièrement soutenue (+5,8 %, après 5,6 % en décembre), portée aussi bien par sa composante équipement (+6,0 %) que par sa composante immobilier (+5,6 %). L’encours s’élevait à 855 milliards d’euros à fin janvier.

Les crédits de trésorerie sont en recul de 0,5 % en janvier avec le remboursement des Prêts Garantis par l’État. L’encours était de 327 milliards d’euros.

BdF