Le Coin des Graphiques – natalité – crédits aux ménages – égalité homme/femme
Crédit à l’habitat, en hausse de 5 % en janvier
En janvier, le flux des nouveaux crédits à l’habitat en France a atteint 15,8 milliards d’euros, contre 15,0 milliards d’euros en décembre malgré la hausse des taux d’intérêt. Le taux effectif au sens étroit -TESE (hors frais et assurances) s’élevait à 2,20 % en moyenne en janvier, après 2,05 % en décembre. La production hors renégociations s’est élevée à 13,4 milliards d’euros. Le taux de croissance annuel des encours de crédit à l’habitat s’établit à +5,1 % en janvier 2023. Cette hausse serait imputable à des dossiers d’emprunt conclus durant l’automne dernier avant le net durcissement de l’accès aux prêts immobiliers. Entre la signature du prêt et le déblocage réel des fonds, un délai de 3 à 6 mois est habituel. Une décrue nette du flux est donc attendue pour avril/mai.
Le taux de croissance des crédits à la consommation remonte légèrement en janvier, à +3,8 % après +3,6 % en décembre. La production nouvelle a atteint 5,8 milliards d’euros en janvier, après 5,6 milliards d’euros en novembre comme en décembre.
L’estimation avancée pour février indique une poursuite de la hausse du taux d’intérêt moyen sur les nouveaux crédits à l’habitat, qui atteindrait 2,33 %, et une production mensuelle en progression à 17,0 milliards d’euros, dont 14,4 milliards d’euros hors renégociations.
L’encours des crédits des ménages s’élevait fin janvier 2023 à 1 512 milliards d’euros dont 1 282 milliards d’euros au titre de l’habitat et 202 au titre de la consommation.
Cercle de l’Épargne – données Banque de France
Égalité salariale homme/femme, une inégalité persistante malgré des progrès
En 2021, parmi les salariés exerçant leur emploi principal dans le secteur privé, le revenu salarial des femmes, qui mesure la rémunération nette effective qu’elles tirent de l’ensemble de leurs activités salariées, est inférieur en moyenne de 24,4 % à celui des hommes, 18 630 euros annuels pour les premières contre 24 640 euros pour les seconds. Cet écart s’explique en partie par des différences de volume de travail moyen. Les femmes sont moins souvent en emploi que les hommes au cours de l’année. Elles occupent par ailleurs plus fréquemment un emploi à temps partiel. En moyenne, le volume de travail des femmes est inférieur de 10,6 % à celui des hommes en 2021. À temps de travail égal, l’écart de salaire en équivalent temps plein (EQTP) entre femmes et hommes s’élève à 15,5 %. L’écart de rémunération s’explique également par un nombre plus faible de femmes aux postes les mieux rémunérés. Enfin, subsiste une inégalité de salaire à poste et à durée de travail équivalents estimée autour de 5 %.
Cercle de l’Épargne – données INSEE
Natalité en baisse en Europe
En 2021, 4,09 millions de naissances ont été enregistrées au sein de l’Union européenne, contre 4,07 millions en 2020 marquée par la crise sanitaire. Le mouvement de baisse des naissances qui a débuté en 2008, se poursuit en Europe (4,68 millions d’enfants).
L’indice synthétique de fécondité s’élevait à 1,53 naissances vivantes par femme dans l’Union en 2021 et en 2019, le nombre était légèrement supérieur à celui de 2020 à 1,50. Le taux de fécondité en 2021 était légèrement inférieur au pic observé en 2016 (1,57) mais en augmentation par rapport à 2001 (1,43). L’indice synthétique de fécondité le plus élevé depuis le début de la série chronologique comparable était de 1,57 en 2008, 2010 et 2016. Dans l’intervalle, il a fluctué entre 1,51 et 1,57.
Cercle de l’Épargne – données Eurostat
En 2021, la France avait la fécondité la plus élevée de l’Union (1,84 naissances vivantes par femme), suivie de la Tchéquie (1,83), de la Roumanie (1,81) et de l’Irlande (1,78). Les États d’Europe du Sud (Malte, Espagne, Italie) ont les taux de fécondité les plus faibles de l’Union.