5 septembre 2025

Le coin des graphiques – soins dentaires – aides aux élèves

L’aide financière aux élèves

En 2022, l’aide financière versée par les gouvernements aux ménages et aux étudiants de l’Union européenne s’est élevée en moyenne à 533 € par élève dans l’enseignement secondaire supérieur et post-secondaire non tertiaire, et à 1 766 € par étudiant dans l’enseignement supérieur.

Les montants les plus élevés d’aide publique par étudiant de l’enseignement supérieur ont été enregistrés au Danemark (8 024 €), en Irlande (5 692 €) et en Suède (4 948 €), tandis que les niveaux les plus faibles étaient relevés en Grèce (20 €), en Croatie (97 €) et en Tchéquie (115 €).

Pour l’enseignement secondaire supérieur et post-secondaire non tertiaire, les pays les plus généreux en matière de soutien financier étaient les Pays-Bas (1 790 €), la Suède (1 741 €) et le Danemark (1 644 €). À l’inverse, les montants les plus réduits étaient observés en Croatie (7 €), en Pologne (16 €) et en Hongrie (76 €).

Parmi les pays de l’Union européenne, le niveau d’aide financière accordée aux ménages et aux étudiants était plus élevé pour l’enseignement supérieur que pour l’enseignement secondaire supérieur et post-secondaire non tertiaire, à l’exception de la Bulgarie, de la Tchéquie, de la Lettonie et de la Slovénie.

Cercle de l’Epargne – données Eurostat

L’accès aux soins dentaires en Europe

En 2024, 6,3 % des personnes âgées de 16 ans ou plus dans l’Union européenne ayant eu besoin de soins dentaires ont déclaré ne pas avoir pu y accéder, en raison de motifs financiers, de listes d’attente trop longues ou de l’éloignement des praticiens.

Les proportions les plus élevées de besoins dentaires non satisfaits ont été relevées en Grèce (27,1 %), en Lettonie (16,5 %) et en Roumanie (16,2 %), tandis que les plus faibles concernaient Malte (0,4 %), l’Allemagne (0,9 %) et la Croatie (1,1 %).

Les données mettent également en évidence un fort gradient social : en 2024, la part des personnes exposées au risque de pauvreté ayant déclaré ne pas avoir pu accéder à des soins dentaires atteignait 13,7 %, contre seulement 5,1 % parmi celles n’étant pas considérées comme à risque. Ce schéma se retrouve dans l’ensemble des pays de l’Union européenne.

Les écarts les plus marqués dans la déclaration de besoins dentaires non satisfaits ont été observés en Roumanie, où 43,5 % des personnes exposées au risque de pauvreté ont signalé de tels besoins contre 12,6 % parmi celles n’étant pas à risque, soit un écart de 30,9 points de pourcentage (pp). En Grèce, l’écart est du même ordre, 52,8 % des personnes à risque ont déclaré des besoins non satisfaits contre 22,7 % des personnes non à risque, soit un écart de 30,1 pp. Des différences importantes ont également été relevées en Lettonie (24,5 pp) et au Portugal (20,5 pp).

À l’inverse, les écarts les plus réduits ont été constatés en Allemagne (1,3 pp), à Malte (1,5 pp) et en Pologne (1,7 pp), où la proportion de besoins dentaires non satisfaits varie peu entre les populations à risque et celles qui ne le sont pas.

Cercle de l’Epargne – données Eurostat