Le Coin des Graphiques – taux de pauvreté – énergies renouvelables – création d’entreprises
Plus de 20 % de l’énergie consommée au sein de l’Union européenne est d’origine renouvelable
La part de la consommation finale brute d’énergie provenant de sources renouvelables au niveau de l’Union européenne a atteint 21,8 % en 2021.
Au regard de l’objectif européen actuellement fixé pour 2030 à 32 %, les États membres sont en moyenne en retard pour son respect d’autant plus que la Commission souhaite le porter à 40 % voire à 45 %.
Avec plus de la moitié de son énergie provenant de sources renouvelables dans sa consommation finale brute d’énergie, la Suède avec un ratio de 62,6 % est de loin le pays faisant appel le plus aux énergies renouvelables. Elle s’appuie principalement sur la biomasse, l’énergie hydraulique, les éoliennes, les pompes à chaleur et les biocarburants liquides pour atteindre ce taux. Elle devance la Finlande (43,1 %) et la Lettonie (42,1 %), toutes deux utilisant principalement la biomasse et l’hydroélectricité ainsi que l’Estonie (37,6 %) qui recourt principalement à la biomasse et à l’éolien).
15 des 27 membres de l’Union européenne ont déclaré des parts inférieures à la moyenne de l’Union en 2021 dont la France et l’Allemagne. Les proportions les plus faibles taux d’énergies renouvelables ont été enregistrées au Luxembourg (11,7 %), à Malte (12,2 %) et aux Pays-Bas (12,3 %).
Le taux de pauvreté des retraités, la France sur podium
Avec un taux de pauvreté des retraités de 10 %, selon le service statistique européen, Eurostat, la France figure parmi les pays les mieux classés, arrivant au deuxième rang, derrière le Luxembourg. Les pays les plus mal classés sont ceux d’Europe de l’Est et notamment les Pays Baltes. Le taux de pauvreté des retraités est en France inférieur de 4 points à celui de l’ensemble de la population.
Plus d’un million de créations d’entreprises en France en 2022
En données brutes, le nombre total d’entreprises créées en 2022 a, selon l’INSEE, augmenté de 2,0 % par rapport à 2021, atteignant un nouveau niveau record de 1,072 million de créations sur l’année. Les créations d’entreprises sous le régime de micro-entrepreneur se sont accrues de +2,8 % et les créations de sociétés de +4,8 %. À l’inverse, les créations d’entreprises individuelles classiques ont diminué de 7,4 %. En 2022, le secteur des transports et entreposage fait exception et connaît une baisse particulièrement marquée (‑34,5 % en glissement annuel). 61 % des créations d’entreprises en 2022, comme en 2021, sont le fait de micro-entrepreneurs. Cette part s’établit à 56 % en décembre 2022.
En décembre 2022, le nombre total de créations d’entreprises, tous types confondus, se replie nettement (‑3,4 % après +2,2 % en novembre, en données corrigées des variations saisonnières et des effets des jours ouvrables), après six mois de hausse continue. Le nombre d’immatriculations de micro-entrepreneurs, a diminué en décembre (‑5,8 % après +2,5 %). En revanche, les créations d’entreprises classiques ont augmenté de nouveau, quoique plus légèrement qu’en novembre (+0,7 % après +1,6 %). Le repli des créations est marqué dans les services aux ménages (‑10,0 % après +6,5 %). Les créations baissent à nouveau dans le soutien aux entreprises (‑3,2 %, comme le mois précédent). Elles reculent fortement dans l’industrie manufacturière (‑16,3 % après +5,3 %), et dans l’enseignement, santé, action sociale (‑7,3 % après +4,0 %). En revanche, les créations d’entreprises continuent d’augmenter dans les transports et entreposage (+6,4 % après +5,2 %) et dans l’hébergement et restauration (+3,3 % après +4,5 %).
En données brutes, le nombre cumulé d’entreprises créées au cours du quatrième trimestre 2022 augmente fortement par rapport à celui du quatrième trimestre 2021 (+8,5 %). Cette hausse est portée par le dynamisme des créations d’entreprises individuelles sous le régime de micro-entrepreneur (+11,2 %) et des sociétés (+6,1 %). Les créations d’entreprises individuelles classiques s’accroissent quant à elles très légèrement (+0,3 %).