22 novembre 2014

Le coin des tendances du 22 novembre 2014

La Chine et la Corée du Sud, les nouvelles stars de l’innovation

La Corée du Sud avec Samsung et bien d’autres sociétés s’est hissée parmis les pays les plus innovants. Selon l’OCDE, la Chine est en voie de rejoindre la Corée en matière d’innovation et de s’imposer comme une puissance de la haute technologie.

Avec la crise et la réduction des budgets de R&D observée aux États-Unis, au Japon et dans l’Union européenne, les économies avancées pèsent de moins en moins dans la recherche scientifique et technologique. De ce fait, en 2019, la Chine devrait accéder au premier rang mondial des dépenses de R&D autour de 2019 toujours selon l’OCDE.

La part de la zone OCDE continue de décliner dans les dépenses mondiales de R&D ; elle est ainsi passée de 90 % à 70 % en dix ans. Au sein des pays membres, le taux de croissance annuelle des dépenses de R&D a été de 1,6 % entre 2008 et 2012, soit deux fois moins qu’entre 2001 et 2008. En revanche, en Chine, les dépenses de R&D ont doublé entre 2008 et 2012. En 2012, les dépenses intérieures brutes de R&D (DIRD) se sont élevées à 257 milliards USD en Chine, contre 397 milliards USD aux États-Unis, 282 milliards USD dans l’Union européenne et 134 milliards USD au Japon.

En 2012, les dépenses de R&D en Corée ont atteint 4,36 % de son PIB soit plus qu’en Israël (3,93 %) et nettement plus que la moyenne des pays de l’OCDE (2,40%).

La Chine et la Corée sont devenues des pays qui attirent les auteurs scientifiques venus des États-Unis. Elles ont ainsi connu un apport net de matière grise entre 1996 et 2011.

Quand les pierres qui roulent amassent mousse

Le secteur de la production musicale a bu la tasse avec le développement du numérique. Le piratage et le développement des réseaux sociaux ont eu raison du modèle ancien en vertu duquel les concerts et la promotion « média » permettaient de vendre des disques en grand nombre. Jusque dans les années 80, les concerts n’étaient pas une source de revenus pour les compagnies et pour les groupes. Cela contribuait essentiellement à la notoriété. Les concerts « The Wall » de 1982 du groupe Pink Floyd ont été un gouffre financier pour EMI qui se rattrapait aisément sur les ventes d’albums. Depuis, les majors ont dû inverser le système. Ce sont désormais les concerts qui sont rentables et qui génèrent entre la vente des places et des accessoires et les sponsors des revenus. Les Stones depuis vingt ans battent, à chaque tournée, le record de bénéfices. Le nouveau modèle donne la  prime aux vedettes confirmées. Ce n’est pas un hasard si ce sont les Stones, U2, AC/DC ou Madonna qui tirent leur épingle du jeu. En outre, des entreprises spécialisées dans le financement et dans l’organisation des concerts ont vu le jour. La disparation, un jour ou l’autre, des groupes historiques de la scène rock posera un réel problème pour une industrie où le payant a tendance à devenir marginal. Le financement par sponsors risque de devenir la règle ce qui serait le retour à une pratique ancienne. A ce sujet, au-delà de la polémique que cela a provoqué, le dernier album de U2 a été acheté par Apple dans le cadre de l’opération de lancement de l’IPhone 6S et mis à disposition gratuitement à tous les clients d’Apple.