Le coin des tendances du 26 septembre 2015
COP 21 – La fin du soutien aux énergies fossiles
De plus en plus d’organisations internationales et pas exclusivement des ONG demandent aux Etats de mettre un terme à leur politique d soutien aux énergies fossiles. Sur ce sujet, l’OCDE a publié une étude sur le montant des aides dont bénéficient la production et la consommation de combustibles fossiles. Ces aides représenteraient, pour les pays de membres de l’OCDE et les grandes économies émergentes, entre 160 à 200 milliards de dollars par an.
L’inventaire 2015 des mesures de soutien pour les combustibles fossiles de l’OCDE recense près de 800 programmes de dépenses et allégements fiscaux mis en œuvre dans les 34 pays de l’OCDE et six grandes économies émergentes du G20 (Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Russie et Afrique du Sud) qui incitent à produire ou à consommer des combustibles fossiles. Il s’agit notamment de mesures qui réduisent les prix pour les consommateurs ainsi que les coûts d’exploration et d’exploitation pour les compagnies pétrolières et gazières.
Les États dépensent, pour soutenir les combustibles fossiles, quasiment le double du montant nécessaire pour atteindre les objectifs de financement de la lutte contre le changement climatique définis par la communauté internationale, qui appelle à mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020.
Les deux tiers environ des mesures recensées dans l’inventaire de l’OCDE ont été adoptées avant l’an 2000, dans un contexte économique et environnemental très différent. Or les priorités d’action changent et obligent les gouvernements à réévaluer la pertinence et l’efficacité de politiques qui perpétuent notre dépendance à l’égard des combustibles fossiles avec l’argent du contribuable.
Des Français connectés mais pas heureux
Internet ne rend pas heureux. Il n’y a pas obligatoirement de liens de causalité entre l’un et l’autre mais force est de constater que si les Français passent de plus en plus de temps sur le grand réseau, ils sont également de moins en moins satisfaits de leur vie tant sur un point financier que social.
Les Français figurent parmi les Européens les mieux équipés pour surfer sur les réseaux.
- 90 % des Français de plus de 12 ans disposent d’un téléphone fixe ;
- 89 % un téléphone mobile. ;
- 82 % des Français ont au moins un ordinateur et un abonnement à Internet ;
- 61 % disposent d’un ordinateur portable ;
- 46 % ont un smartphone ;
- 36 % possèdent plusieurs ordinateurs ;
- 29 % ont une tablette.
Pour l’accès à Internet, la France arrive au 5ème rang européen juste après les Pays-Bas, la Suède, le Danemark et la Finlande.
Les Français surfent et utilisent leur Smartphone de plus en plus pendant leurs temps morts (transports, salle d’attente…). 49 % envoient des SMS et des mails, 48 % écoutent de la musique, 26 % font des recherches sur Internet, 21 % jouent et 12 % regardent des vidéos.
En regardant la télévision, les Français ont de plus en plus les yeux sur Internet. 48 % consultent leurs mails ou leurs sms, 44 % passent des appels téléphoniques, 22 % participent à des réseaux sociaux et 16 % effectuent des commandes en ligne.
41 % des Français pensent ne plus pouvoir se passer au quotidien Internet. 69 % jugent l’accès aux mails indispensables, 40 % pensent de même pour les sites d’information.
Dans le même temps, 77 % des Français se plaignent d’un manque de cohésion sociale. Cette insatisfaction est en hausse de 8 points en un an. L’individualisme est considéré comme un véritable danger au niveau de la cohésion sociale. Ce danger arrive très largement devant l’impact de la mondialisation, des discriminations, des inégalités…
Par ailleurs, seulement 21 % des Français pensent que leur niveau de vie a augmenté en 10 ans. Il n’y a que 4 % des Français qui pensent que le niveau de vie des Français a augmenté. 70 % des Français considèrent qu’ils font des restrictions sur leur budget. Ils considèrent que depuis 12 ans leur pouvoir d’achat baisse, ce qui n’est dans les faits vérifié que depuis 2012. Il y a une réelle insatisfaction en ce qui concerne la montée des dépenses de logement.