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Transition énergétique, « la nouvelle frontière du XXIe siècle »
Le premier choc pétrolier a 50 ans. En 1973, les pays de l’OPEP emmené par l’Iran et l’Arabie Saoudite utilisèrent le prétexte de la guerre du Kippour contre Israël pour multiplier par quatre le prix du baril. Depuis plusieurs années, les pays arabes, emmenés par l’Iran avaient décidé de prendre le contrôle du marché pétrolier que ce soit à travers la fixation des prix ou par la nationalisation des gisements. L’augmentation de l’inflation en Occident justifiait à leurs yeux une hausse du prix du pétrole. Le deuxième choc est lié à la chute du Shah d’Iran en 1979 et à la prise du pouvoir dans ce pays par les mollahs. Le retrait d’un des plus importants pays exportateurs a contribué au triplement du prix du baril. Les pays pétroliers souhaitaient également réagir à la forte dévaluation du dollar qui minait leurs revenus. Ce deuxième choc s’est achevé en 1986 avec le premier grand recul du prix du baril depuis 1973, recul provoqué par l’arrivée sur le marché de nouveaux producteurs (Nigéria, Angola, Venezuela, etc.). Ce phénomène se reproduira en 2015 avec l’essor du pétrole de schiste. En 2023, après une remontée des cours générée par la guerre en Ukraine, les prix sont de nouveau orientés à la baisse. Deux écoles se font face. La première prévoit que la transition vers les énergies décarbonées sera rapide et provoquera une baisse de la demande mondiale de pétrole ; la seconde estime que celle-ci continuera à croître en raison des besoins des pays émergents et de ceux de l’Afrique qui connaissent une forte augmentation de leur population. La faiblesse des investissements, ces dernières années, pourrait, en outre, peser lourdement sur l’offre de pétrole favorisant une progression des prix. Le pétrole et le gaz demeurent incontournables comme l’a prouvé la guerre en Ukraine. Avec le charbon, ils représentent plus des quatre cinquièmes de l’approvisionnement énergétique primaire mondial. La croissance de la population mondiale qui devrait atteindre 10 milliards de personnes d’ici la fin du siècle contre 8 milliards en 2022 devrait conduire à une augmentation de la consommation. L’amélioration du niveau de vie au sein des pays émergents et l’essor des classes moyennes à l’échelle mondiale devraient favoriser la consommation. Dans de nombreux secteurs comme le bâtiment ou la sidérurgie, l’énergie carbonée est difficilement substituable à faibles coûts.
Malgré tout, la rente pétrolière pourrait durer moins longtemps que prévu. Sheikh Zaki Yamani, un ministre saoudien du pétrole qui s’est fait connaître en tant que l’instigateur de l’embargo arabe sur le pétrole de 1973 a déclaré que « l’âge de pierre ne s’est pas terminé faute de pierre, et l’âge du pétrole se terminera bien avant que le monde ne soit à court de pétrole ». Il est convaincu que les innovations dans les sources d’énergie et les carburants alternatifs finiront par desserrer l’emprise du pétrole sur l’économie mondiale.
Cette prédiction a pris un tout nouveau relief avec la guerre en Ukraine qui joue le rôle de catalyseur en faveur des énergies renouvelables. Si en 1973, les pays occidentaux ont découvert le pouvoir dont disposait les pays de l’OPEP, ils s’en sont vite accommodés en exportant des biens d’équipement, de consommation ainsi que des armes tout en recyclant les flux financiers dont ces derniers ont bénéficié grâce à l’augmentation des prix du pétrole. Avec la Russie, l’affaire est tout autre du fait que ce pays dispose d’une force militaire conséquente. Ses intérêts sont divergents de de ceux des pays de l’OCDE. De siècle en siècle, ce pays craint l’encerclement tant physique qu’intellectuel. Au temps de Napoléon, le Tsar défendait le maintien de monarchies et voulait lutter contre « l’esprit des Lumières ». Le régime soviétique avec le rideau de fer souhaitait un développement autocentré, l’idée de l’exportation de la Révolution ayant été vite oubliée. L’ouverture sur l’Ouest après la chute de l’URSS a été courte. Elle s’est progressivement refermée à partir de l’accession de Vladimir Poutine en 1999 avec une critique de plus en plus affirmée des valeurs occidentales. Face aux menaces des pénuries de pétrole et de gaz, la Commission européenne et les États membres de l’Union européenne ont adopté des politiques de développement des énergies renouvelables. Selon l’Agence internationale de l’énergie (IEA), le pic de consommation de pétrole et de gaz pourrait intervenir entre 2030 et 2040. Après ce pic, la demande en pétrole ou en gaz baissera-t-elle lentement ou rapidement ? Pour Bill Gates, la décarbonation des activités économiques passe par une grande variété de solutions dont la capture des gaz à effet de serre. Il serait, selon lui, illusoire de penser qu’il sera possible de supprimer le pétrole et le gaz du mix énergétique. John Kerry, l’envoyé spécial du président américain pour le changement climatique, considère que la réduction des émissions de CO2 sera réalisée grâce à de nouvelles technologies. Ses dernières déclarations ont été vertement condamnées par Greta Thunberg. Avec d’autres experts de l’environnement, elle pense que la lutte contre le réchauffement climatique passe, le plus rapidement possible, par un abandon total des énergies carbonées. Dans cet esprit, Mark Jacobson, un professeur d’ingénierie de l’Université de Stanford – dont les recherches ont été à la base de l’approche politique connue sous le nom de « Green New Deal » – estime que le monde doit s’attaquer de toute urgence aux fléaux connexes du réchauffement climatique, de l’insécurité énergétique et de la pollution atmosphérique locale. Il considère que « nous avons 95 % des technologies dont nous avons besoin déjà disponibles sur le marché ». L’éolien et le solaire sont des énergies compétitives, pouvant s’affranchir de leur caractère aléatoire en produisant de l’hydrogène vert. Leur capacité de production d’ici la fin de la décennie devrait représenter l’actuelle production électrique de la Chine. Des progrès sont réalisés pour le stockage dans des batteries de l’électricité renouvelable. La Californie et l’Australie sont en pointe sur ce dossier.
Le développement des énergies renouvelables au sein des pays de l’OCDE bute sur les contraintes administratives et les problèmes de compétences. Quand la France a réussi, dans les années 1970 et 1980 à construire des dizaines de réacteurs nucléaires en une décennie, elle a besoin d’une vingtaine d’années pour en construire de nouveaux. La création de parc d’éoliennes donne lieu en France comme en Allemagne ou aux États-Unis à de nombreux recours de la part d’associations de propriétaires ou de défense de l’environnement. Les permis de construire s’accumulent sans déboucher sur un nombre significatif de réalisations. Le rapport serait d’un à huit. Le manque de main-d’œuvre qualifié freine également les projets. Le secteur de l’énergie est à la recherche de milliers d’ingénieurs et de techniciens.
La vitesse du processus de substitution des énergies renouvelables aux énergies carbonées est insuffisante pour espérer la limitation à deux degrés du réchauffement climatique. L’option de la rupture technologique demeure donc d’actualité. L’espoir d’avancées sur la fusion nucléaire avec le recours à de nouvelles techniques de la part de startup demeure. La création de dispositifs de capture et de séquestration du carbone est également envisagée. Pour obtenir la neutralité carbone d’ici 2050, les besoins en capitaux sont importants. Afin de les attirer, les projets se doivent d’être ambitieux. Les éoliens et le solaire ne sont pas à mêmes à générer des flux suffisants d’investissement. La transition énergétique est la nouvelle frontière du XXIe siècle. Afin d’être atteinte, elle suppose de retrouver l’esprit de pionniers et de s’affranchir des pesanteurs du passé.
Quand l’économie refuse la fatalité de la récession
Les instituts de conjoncture sont depuis le début de l’année 2022 pessimistes sur l’évolution de la croissance de l’économie mondiale et plus particulièrement sur celle des pays dits avancés. La Banque Mondiale ne prévoit plus qu’une croissance mondiale de 1,7 % en 2023, essentiellement portée par les pays émergents. La récession annoncée en Europe comme aux États-Unis, est pourtant reportée de mois en mois. La perception des économistes ne serait-elle pas en phase avec la réalité du terrain ?
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce décalage. Le premier est lié à la politique des banques centrales. Si le discours des gouverneurs est martial en matière de lutte contre l’inflation, les décisions le sont moins. Si les banques centrales ont augmenté leurs taux directeurs depuis le début de l’année 2022, les taux d’intérêt réels à long terme, calculés avec l’inflation sous-jacente, sont négatifs et devraient le rester dans les prochains mois. Aux États-Unis, les taux d’intérêts réels pour les obligations d’État sont négatifs d’un point. Pour leurs équivalents européens, le taux est négatif de près de 4 points. Le freinage de l’économie ne peut être dans ces conditions que modeste. L’investissement des entreprises résiste. Contrairement à certaines allégations, les crédits aux ménages sont encore en hausse. Ces derniers disposent par ailleurs d’importantes réserves constituées depuis le début de la crise sanitaire. Au sein des États du G7, l’épargne covid représenterait 3 000 milliards de dollars (soit environ 10 % des dépenses de consommation annuelles). Les ménages n’ont pas encore réellement puisé dans cette cagnotte du fait de l’accumulation des plans de relance et de l’adoption de multiples mesures de soutien. La consommation est certes étale depuis quelques mois mais elle ne s’effondre pas. Les entreprises disposent également d’importantes liquidités. Les remboursements d’emprunt pèsent peu sur leur rentabilité, expliquant un nombre réduit de faillites. La situation pourrait néanmoins s’aggraver à partir de 2025 compte tenu des échéances à rembourser.
Depuis le début de la crise sanitaire, la politique budgétaire soutient la demande intérieure de nombreux pays. Depuis trois ans, les plans de relance se succèdent. Les déficits publics atteignent 4 % du PIB aux États-Unis comme en zone euro. Ils s’élèvent à 6 % au Japon et plus de 4 % en Chine. Les États prennent des mesures pour soutenir le pouvoir d’achat et pour accélérer la transition énergétique.
Dans les pays de l’OCDE, les taux de chômage ont retrouvé rapidement leur niveau d’avant crise voire sont en-deçà. Au niveau mondial, le taux de chômage était, en janvier de 4 %, contre 5,5 % en 2019. En 2020, en plein de l’épidémie de covid, il était monté à plus de 8 %. Cette baisse du chômage s’explique notamment par le dynamisme des créations d’emploi, plus de 2 % par an soit deux fois plus que dans les années 2010. La guerre en Ukraine a eu pour le moment peu d’incidences sur la création d’emploi. Cette amélioration du marché du travail conduit à une progression des rémunérations, ce qui soutient l’investissement et la croissance.
Les entreprises des pays de l’OCDE enregistrent de bons résultats. La baisse du taux de marge demeure mesurée. Les entreprises continuent d’investir. Dans la zone euro, elles rattrapent le retard accumulé ces dernières années par rapport à celles des États-Unis en particulier en matière de digitalisation. La transition énergétique impose également de changer les processus de production. Les dépenses de recherche et développement sont en hausse dans de nombreux pays. En 2023, elles dépassent 3,5 % du PIB aux États-Unis, contre 3 % en moyenne dans les années 2010. Pour la zone euro, les chiffres respectifs sont 2,5 et 2 % et pour la Chine, 2,4 % et 1,9 %.
L’économie chinoise qui a été le premier moteur de la croissance mondiale depuis les années 1990 et jusqu’en 2020 connait, depuis deux ans, un fort ralentissement en lien avec la politique du zéro-covid. Le taux de croissance est ainsi passé de plus de 6 à moins de 4 % entre 2016 et 2022. Un rebond devrait intervenir en 2023 avec la fin des mesures sanitaires restrictives.
Si certains pays émergents souffrent de l’augmentation des prix des matières premières, des produits agricoles ou de l’énergie, d’autres sont gagnants. Que ce soit en Afrique, au Moyen-Orient ou en Amérique Latine, les recettes d’exportation de certains pays sont en augmentation. C’est le cas évidemment de l’Arabie saoudite mais aussi du Nigéria, du Mozambique, du Chili ou du Brésil.
Les menaces qui pèsent sur l’économie mondiale sont nombreuses. Elles n’ont sans doute jamais été aussi inquiétantes et nombreuses. Le surendettement touche tous les acteurs économiques dans tous les pays ou presque. Le seul point rassurant est son caractère global. L’inflation pourrait s’emballer compte tenu des flux de liquidités qui ont été injectés dans l’économie mondiale depuis la crise financière. Le vieillissement de la population provoque des transferts de charges que les États peinent à réaliser ou à limiter. La productivité qui a constitué la base de la croissance de l’économie mondiale semble être en panne. Plus grave encore, les déséquilibres environnementaux se multiplient nécessitant pour certains une remise en cause même du modèle de croissance. L’économiste américain Nouriel Roubin dans son dernier essai (Mégamenaces : dix dangers qui mettent en péril notre économie et comment leur survivre) ne croit aucunement à la possibilité d’échapper à une crise de grande ampleur. Depuis cinquante ans, les progrès économiques et sociaux ont été bien plus importants que ceux enregistrés entre 1780 et 1950. La révolution agricole et la mondialisation ont réduit la pauvreté au sein des pays émergents et en développement. 86 % de la population mondiale est alphabétisée contre 60 % en 1960. Grâce au protocole de Montréal sur le trou d’Ozone en 1987, qui a été en grande partie résorbé, la communauté internationale a prouvé qu’elle peut prendre des décisions contraignantes et les appliquer afin de protéger son environnement.
Le e-commerce en France et ses utilisateurs
Selon la Fédération de la Vente à Distance, le e-commerce a atteint plus de 112 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2021, contre 57 milliards d’euros en 2014. En 2022, il pourrait dépasser 120 milliards d’euros et représenter près de 15 % du commerce de détail. La France a rattrapé son retard par rapport aux autres pays européens et en particulier par rapport à ceux de l’Europe du Nord. La crise covid a joué un rôle d’accélérateur. Selon le Crédoc, les habitudes de consommation prises pendant les périodes d’isolement ont été conservées depuis. Plus des trois quart des Français ont ainsi déclaré avoir effectué des achats en ligne lors des douze derniers mois. Cette proportion est de 84 % chez les internautes. De marginal au début du siècle, ce mode d’achat s’est généralisé en moins d’une génération.
Les achats en ligne, les mineurs de plus en plus présents
Les jeunes de 12 à 17 ans achètent de plus en plus en ligne. Ils sont de plus en plus nombreux à disposer de cartes de paiement prépayées. Leurs achats concernent souvent les jeux vidéo. Néanmoins, ils sont de plus en plus nombreux à commander leurs vêtements et à effectuer des ventes en ligne. Depuis les confinements, ils ont pris l’habitude de commander en ligne. En 2022, ils étaient 64 % à recourir à ce mode d’achat, contre 40 % en 2019. Avec la fin des confinements, seuls les 18/34 ans et les plus de 70 ans ont eu moins recours aux achats en ligne. Les seniors qui étaient les plus susceptibles d’attraper une forme grave du covid ont été contraints de recourir au e-commerce entre 2020 et 2021. Avec la fin des restrictions sanitaires, un certain nombre d’entre eux ont abandonné les achats en ligne. Malgré tout, près d’un sur deux continue à réaliser des achats sur Internet. Pour les 18/34 ans, la baisse est faible ; plus de quatre sur cinq déclarant pratiquer le e-commerce.
Les femmes et les familles adeptes du e-commerce
Les femmes achètent légèrement plus en ligne que les hommes. Cette surreprésentation peut s’expliquer par le fait qu’elles sont plus souvent en charge des dépenses des enfants ou des dépenses liées à l’alimentation et à la maison.
Les personnes vivant seules recourent moins aux achats en ligne que les familles. Ayant des volumes d’achats moindres et étant plus libres de leur temps, elles recourent moins fréquemment aux services de livraison. Malgré tout, sur les douze derniers mois, 64 % d’entre elles ont eu recours au e-commerce ; ce taux étant en progression de 20 points en trois ans. En revanche, e recours est quasi généralisé pour les familles nombreuses, plus de quatre sur cinq.
Les non-diplômés sont ceux pratiquent le moins le e-commerce (49 %) tout comme ceux qui ont des revenus modestes. La proportion des acheteurs en ligne est également plus faible chez les personnes résidant en commune rurale (66 %). Ce taux doit être relativisé du fait de la surreprésentation des personnes âgées et de celles à revenus modestes en milieu rural.
Ach
Fréquence en hausse des achats en ligne
En 2022, près de la moitié des ménages ont réalisé au moins un achat en ligne par mois. Ce taux a progressé de vingt points depuis 2016. 13 % le font deux à trois par semaine en 2022, contre 3 % six ans auparavant. Les jeunes sont les plus assidus au e-commerce. 20 % des 18-24 ans réalisent des commandes une à deux fois par semaine en ligne, contre 13 % en moyenne dans la population d’acheteurs. Les 12-17 ans déclarent également une fréquence d’achats élevée (16 % achètent une à deux fois par semaine, 38 % tous les mois). Figurent parmi les acheteurs les plus réguliers les personnes résidant dans des foyers de grande taille (17 % pour les foyers de quatre personnes, 21 % pour les foyers de cinq personnes ou plus), les diplômés du supérieur (15 %) et les résidents de l’agglomération parisienne (17 %)
La livraison à domicile privilégiée
La livraison à domicile reste majoritaire mais tend à décliner au profit des points relais. Les difficultés de réception expliquent cette évolution. 56 % des ménages ont eu recours à la livraison à domicile lors des douze derniers mois (-8 points en deux ans) quand la livraison en points relais est utilisée par 34 % d’entre eux (+8 points en deux ans). Les inactifs privilégient la livraison à domicile. 61 % des 60-69 ans et 63 % des plus de 70 ans y recourent, contre 52 % chez les 25-39 ans. Plus souple que la gestion à domicile, elle a retrouvé ses atouts après la période des confinements.
Des ménages globalement satisfaits en matière de livraison
94 % des acheteurs se déclarent satisfaits de la livraison des colis, 95 % soulignent que leurs colis arrivent dans les délais prévus et 92 % que les colis arrivent en bon état et sans dégradation. Les retraités sont un peu plus positifs que la moyenne de la population (98 % se déclarent globalement satisfaits), tandis que les 18-39 ans sont à peine plus critiques (92 % des 18-24 ans et 91 % des 25-39 ans se déclarent globalement satisfaits).
Les délais de livraison après le prix, le sujet le plus important pour les acheteurs en ligne
Le premier objectif des acheteurs en ligne est de réaliser une bonne affaire. L’expérience n’est néanmoins réussie que si les délais de livraison sont courts. Pour 37 % des acheteurs, la rapidité de la livraison est le facteur premier pour l’achat en ligne. Parmi les points jugés essentiels figurent la certitude d’être livré et la possibilité de choisir les horaires de la livraison. Les retraités privilégient la certitude d’être livrés dans les délais annoncés et les modalités de retour quand les jeunes souhaitent des délais les plus courts possibles.
Les critères de livraison importants pour les acheteurs en ligne
Les délais de livraison après le prix, le sujet le plus important pour les acheteurs en ligne
Le premier objectif des acheteurs en ligne est de réaliser une bonne affaire. L’expérience n’est néanmoins réussie que si les délais de livraison sont courts. Pour 37 % des acheteurs, la rapidité de la livraison est le facteur premier pour l’achat en ligne. Parmi les points jugés essentiels figurent la certitude d’être livré et la possibilité de choisir les horaires de la livraison. Les retraités privilégient la certitude d’être livrés dans les délais annoncés et les modalités de retour quand les jeunes souhaitent des délais les plus courts possibles.
Les plateformes de réservation de services, un phénomène urbain
Les plateformes de services qui agrègent l’offre de services (hébergement, transports, restauration, commandes de repas) sont de plus en plus utilisées comme celles permettant d’accéder à l’achat de biens (Amazon, Rakuten, Fnac/Darty, etc.). Les plateformes de réservation d’hébergement sont les plus utilisées (37 % des personnes interrogées), suivi des plateformes de commande de repas (28 %), et de réservation de taxi ou voiture avec chauffeur (19 %). L’utilisation de ces plateformes est la plus fréquente chez les jeunes adultes. 75 % des 18-24 ans et 71 % des 25-34 ans privilégient les plateformes en ligne pour au moins un des trois types de services, contre 49 % parmi l’ensemble des personnes interrogées. Les personnes aux revenus élevés utilisent plus que la moyenne les plateformes de réservation d’hébergement (46 %) en lien avec un nombre de déplacements plus élevé. 22 % des personnes à revenus élevés recourent aux plateformes de réservation de véhicules avec chauffeur, soit plus que la moyenne de l’ensemble de la population. Surreprésentées dans les grandes agglomérations, ils utilisent fréquemment les taxis et les VTC. En revanche, les personnes à revenus modestes utilisent de manière plus importante que la moyenne les plateformes de commandes de repas. Le recours des plateformes est un phénomène essentiellement urbain et de grandes agglomérations. Les deux tiers des ménages résidant dans les métropoles ont utilisé lors des douze derniers au moins une plateforme de services. L’abondance de l’offre et le mode de vie expliquent cette spécificité.