Tout n’est pas noir en zone euro
L’Irlande continue à sortir du gouffre. Le gouvernement irlandais a, en effet, obtenu un accord de principe auprès de ses partenaires européens pour rembourser, de manière anticipée, les prêts du FMI prévus dans le cadre du plan d’aide international de 2010-2013.
L’Irlande avait obtenu 22,5 milliards d’euros de prêts à un taux d’intérêt proche de 5%. Or, aujourd’hui, l’Irlande peut accéder aux marchés et se financer à 2 % pour des prêts à 10 ans. Le pays souhaite, à juste titre, réaliser de substantielles économies. Ce remboursement anticipé et le retour sur les marchés résultent du retour du déficit public autour de 3 % du PIB. Cette situation a été rendue possible par la bonne tenue de la conjoncture. Au deuxième trimestre, le taux de croissance a été de 1,5 % après 2,8 % au premier trimestre.
La Grèce connaît également un été indien. Les agences de notations ont relevé leur notation. Standard & Poor’s a relevé la note attachée au risque souverain de la Grèce, de B- à B. Le solde primaire du budget (avant paiement des intérêts) est désormais positif à hauteur de 0,8 % contre un solde négatif de 10,5 % en 2009. La dette publique grecque pourrait être ramenée de 177 % du PIB en 2014 à 164% du PIB en 2017. Les agences de notation, au-delà de l’effort budgétaire conséquent, mettent au crédit de la Grèce l’allongement de la durée de la dette et la baisse des taux.